La médiumnité reste souvent une capacité qui attire beaucoup d’entre vous : entre curiosité, fascination, ou encore déni. La médiumnité laisse rarement insensible.
Lors des séances collectives de médiumnité auxquelles je participe, je constate surtout la fascination des personnes présentes, voire une pointe d’admiration.
Pour autant, assumer sa médiumnité est loin d’être simple et le faire en public peut laisser certains d’entre vous dubitatifs.
Cet article vous propose d’aborder deux aspects de la médiumnité : les difficultés des médium et la médiumnité publique.
Les difficultés d’être médium
Il y a plusieurs années, j’avais reçu un message d’une de mes arrière grand-mères. Elle me disait que j’étais le pont entre deux rives. Quelles rives ? Celle d’un monde palpable physiquement et qui ressemble à la réalité définie par la majeure partie de la population et une autre rive, celle de l’invisible.
En réalité, pour moi, il existe de nombreuses rives de l’invisible et c’est ce qui rend la tâche plutôt difficile au médium.
Pour rappel sur ce point, voir aussi : https://emilie-m.net/mediumnite-parlons-en/
Savoir reconnaître les énergies
Être médium nécessite pour vous de vérifier avec qui vous échangez : s’agit-il d’un défunt ? D’un être de lumière ? De quelqu’un qui a besoin d’aide ? Ou d’un esprit un peu malicieux qui souhaite vous faire passer des vessies pour des lanternes ?
La première tâche du médium consiste donc avant toute chose à savoir reconnaître l’énergie présente, comme un bon œnologue sait reconnaître un bon vin.
Et comme pour un bon œnologue, si vous êtes médium, vous devez l’apprendre et le travailler.
Pour rappel sur la manière de percevoir, voir aussi : https://emilie-m.net/la-mediumnite-pour-quoi-faire/
Le médium doit mettre son ego de côté
Être médium nécessite que vous soyez au clair avec votre mission, votre présence. Pourquoi allez-vous pouvoir utiliser vos sens ? Accompagner les autres ? Ou vous-même d’abord ?
Dans ce travail de compréhension de vos capacités et d’acquisition, l’humilité est un atout majeur. Celui ou celle qui a des capacités médiumniques est à mon sens un accompagnant. Il est loin de tout savoir. L’humilité doit être réelle et sincère afin de lui éviter de tomber dans les pièges de son ego qui pourrait chercher à tirer un pouvoir de ses capacités.
Je vois encore trop souvent certains d’entre vous qui se font avoir par les propos d’un médium, souvent dans des périodes où vous êtes en proie à des doutes importants dans vos vies.
Ne jamais prendre les propos d’une énergie pour acquis
La communication avec d’autres plans de conscience nécessite donc humilité et aussi prudence. Ce qui est dit a toujours un sens : qu’il s’agisse de vous manipuler, de vous accompagner, de vous faire peur, de répondre à vos questions ou de vous enseigner de manière plus directe.
Ce qui vous est dit a du sens au moment où vous le recevez. Tout est éducationnel comme diraient Kaya et Christiane Muller. Pour autant, évitez de prendre les propos d’une énergie pour acquis.
Gardez un esprit prudent et capable d’y voir clair. Évitez de croire ce qui vous est dit, simplement parce que vous avez besoin d’y croire ou parce que vous souhaitiez justement cette information.
Aussi être médium et développer ses facultés médiumniques requiert de travailler sur soi, de s’interroger sur sa place et les propos qui vous sont transmis. Pourquoi vous sont-ils transmis de telle ou telle manière ? Quel sens donner à tout cela ?
Médiumnité publique, pourquoi tout le monde ne reçoit pas de réponse ?
Dans ce sens, réaliser des médiumnités en public est loin d’être une fin en soi. Je le fais parce que l’occasion s’est présentée à moi et parce qu’aujourd’hui j’assume cette partie de moi-même. J’ai attendu plusieurs années pour le faire. Je n’ai d’ailleurs pas cherché à le faire afin d’éviter les pièges de l’ego.
Si vous venez assister à une séance publique, vous remarquerez que toutes les personnes n’obtiennent pas de contacts ou de réponses. Les raisons sont multiples.
D’abord le défunt peut ne pas vouloir s’exprimer en public. C’était/c’est son caractère. Le sujet sur lequel vous souhaitez obtenir des réponses est sensible et requiert plus de discrétion.
Autre point d’importance : vos proches défunts peuvent ne pas vouloir communiquer via ce médium. Il faudra donc passer par quelqu’un d’autre. Le médium ne lui correspond pas.
J’ai déjà eu l’occasion de participer à une séance publique avec une collègue. Et je percevais tout à fait les raisons pour lesquelles les défunts souhaitaient une personne plutôt qu’une autre.
Enfin une autre raison pour laquelle vous n’obtiendrez pas de réponses est le fait que vous sollicitez trop souvent le défunt.
Une séance publique de médiumnité est loin d’être un spectacle. Pour le médium, c’est au contraire souvent fatigant car il ressent les peines, les colères, bref les sentiments que les demandeurs et les défunts vivent lors de la communication.
En conclusion, être le pont entre deux rives est loin d’être aussi simple que certains le pensent. Du moins si l’on souhaite le pratiquer avec éthique et honnêteté. Cela demande de travailler afin de pouvoir reconnaître les énergies qui viennent à lui, de mettre son ego de côté et d’éviter ses pièges. Cela requiert aussi d’être prudent dans les propos que vous transmettez. A mon sens, un médium doit travailler sur soi et savoir se remettre en question. Après tout, il accompagne des personnes qui vivent souvent un profond mal-être. Enfin proposer et participer à des séances publiques de médiumnité est loin d’être un spectacle. Cela nécessite beaucoup de compassion et d’énergie.
Aussi soyez prudent et avancez pas à pas sur le chemin de votre médiumnité.
Vous avez encore des questions ou des remarques sur cet article ? Posez-les en commentaires, j’y répondrai avec plaisir.
Bien à vous,
Émilie Laure
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