Le chamanisme est devenu, comme le Reiki Usui en son temps, une pratique à la mode. Tout le monde souhaite avoir son tambour sans toujours se soucier des codes, des pratiques, des précautions à prendre ou des pré-requis à maîtriser avant de voyager au son du tambour.
Lorsque j’ai repris mon cheminement vers moi-même en 2013, j’ai rapidement été confrontée à de nombreuses pratiques. J’avais débuté par le Reiki Usui et un cursus en géobiologie. En 2014, à l’issue de mon cursus en géobiologie, Jacques Boit mon formateur, également astrologue de formation, me donne ainsi quelques clés de lecture sur mon profil.
Il évoque alors le chamanisme comme faisant partie de mon chemin. Et il me met en garde avec beaucoup de gentillesse et de bienveillance contre la prise de substance.
Je commande quelques livres pour avoir une première compréhension de cette pratique. Et j’achète un livre avec un audio de tambours. Je ne suis pas pressée de faire un tel voyage. Pourtant je reçois l’appel d’une manière plutôt étrange. Un soir, alors que j’ai une fièvre qui ne descend pas, j’entends le son d’un tambour dans mon oreille gauche. C’est plus fort que moi : je dois faire le voyage. Le casque sur la tête et les instructions relues pour aller à la rencontre de mon animal de force, je descends dans le monde d’en bas. Je le découvre. Il m’attendait. Le voyage est réussi.
Le chamanisme, une voie à pratiquer avec précautions
Pour autant, durant les mois et les années qui suivent, je poursuis les voyages, mais avec réserve. Je n’ai pas suivi de stages. Et les formateurs que je rencontre ne m’attirent pas. J’ai quelqu’un en tête. Mais je n’ai pas encore la possibilité de cheminer avec lui. Après ma grossesse, j’ai de nouveaux signes pour développer mon chemin en direction du chamanisme. Un chaman de tradition mongol vient aux alentours de Montceau-les-Mines. Je souris car j’avais demandé aux esprits de ne pas avoir besoin d’aller trop loin. Ma fille a tout juste deux ans. Et quelques mois plus tard, durant l’été 2019, je reprends les bases avec mon ami Yvan Cordier, que je connais bien. Il m’a formé quelques années plus tôt à la lithothérapie. J’apprécie son sérieux. Je lui fais confiance.
Je peux avancer enfin de manière sécurisée sur cette voie et aller à la rencontre de moi-même suivant les traditions chamaniques. En 2021, je décide de poursuivre mon cheminement avec Yvan en suivant un stage d’extraction chamanique. Je le remercie pour ses transmissions qui ont été directement mises en application dès l’été.
Et c’est en 2022, dès le mois de mars, que j’ai choisi d’aller découvrir ma roue de médecine. Cela consiste à aller découvrir mes alliés, mes médecines, mes outils, pour me « soigner » et accompagner les autres.
Ce que j’aime dans la voie chamanique, c’est que comme pour le Reiki Usui, c’est d’abord un outil de développement personnel, de travail sur soi, pour soi.
Et j’ai une profonde gratitude pour l’année écoulée aux côtés de mon ami Yvan ainsi qu’aux côtés de mes amis du cercle.
En plus de la découverte de mes alliés de ma roue de médecine, je suis allée aussi à la rencontre de mes peurs. Et c’est un véritable apprentissage et une acceptation que d’y faire face. Tout ce que l’on rencontre dans la vie, on peut y faire face, le dépasser et le transmuter. La source ne souhaite pas que nous souffrions. Elle souhaite le meilleur pour nous. Et le meilleur pour nous est de revenir à la lumière, à la source, sans nier l’existence de nos parts d’ombre.
La voie chamanique, la voie de l’expérimentation
Bref, l’année 2022 a été très riche de rebondissements. J’ai appris à faire confiance en mes alliés. Et je peux vous dire que j’étais parfois dubitative sur certains messages.
En 2023, je continue mon cheminement en direction de la voie népalaise avec beaucoup de bonheur et en partant à la rencontre d’un maître népalais Bhola Banstola. Je continue de me découvrir et d’aller au plus profond de moi.
Si vous croisez mon chemin, je vous accompagnerai avec plaisir sur le vôtre.
Le chamanisme n’est pas une voie tranquille. Celle-ci vous bouscule, vous malmène aussi parfois. Mais grâce à cette voie, je continue d’avancer et de gagner en autonomie spirituelle tout en étant accompagnée par des maîtres. Je leur présente à tous ma profonde gratitude.