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La maison Dieu, un chemin vers une joie profonde

Dans cette période que nous vivons tous actuellement, les symboles prennent d’autant plus de sens si vous acceptez de les regarder, d’échanger avec eux. Le confinement vous invite à une véritable introspection au cours de laquelle le tarot peut vous éclairer sur ce que vous traversez individuellement. Je dis bien individuellement, même si vous portez tous une part collective.

Observez ce qui dans le collectif vous atteint, observez ce que vous vivez, ce que vous rêvez. Les symboles sont partout en vous et autour de vous.

Pour rappel sur la symbolique : https://emilie-m.net/le-soleil-et-la-lune-des-symboles/

Le tarot de Marseille, riche de symboles

Le tarot de Marseille est souvent perçu comme un outil de voyance vous permettant de vous dévoiler votre avenir. Et c’est à travers ses symboles qu’il vous parle. Pour ma part, je fais partie de ceux qui pensent que l’avenir vous appartient, que vous avez un libre arbitre et que tout peut changer. Autrement dit, j’utilise le tarot non pas pour vous dévoiler votre avenir mais pour vous aider à évoluer.

Sylvie Simon, dans son ouvrage Le Guide des tarots, le décrit sur le plan spirituel : « le tarot vous donnera une vision subtile de la vie, avec ses nuances, ses couleurs, ses joies et ses épreuves. »

Même si son ouvrage est centré sur une vision classique de la cartomancie, elle livre là un aspect important du tarot de Marseille : les nuances des symboles, l’ambivalence d’une carte et de tous ses symboles.

Je vous propose dans cet article de revenir sur une carte du Tarot de Marseille, à travers ses symboles, ce qu’elle peut vous rappeler de l’histoire collective et ce que Jodorowsky en propose.

La maison Dieu rappelle la tour de Babel

J’ai choisi cette fois-ci d’aborder la carte de la maison Dieu car elle m’est apparu il y a déjà plusieurs jours. Et j’ai perçu une nouvelle fois les rapprochements entre les significations de cette carte et les situations individuelles et collective que nous vivons actuellement.

La Maison Dieu, carte n°16 du tarot de Marseille de A. Jodorowsky et P. Camoin, représente une tour d’où deux personnages s’enfuient en se jetant par les fenêtres. La tour est frappée d’un feu venant du ciel. Et son sommet est en train de s’écrouler.

Notez aussi que le sommet a la forme d’une couronne.

Je dois rappeler que vraisemblablement, on estime l’origine du tarot de Marseille à l’époque du moyen-âge, époque où la culture chrétienne est très forte et où parfois ses symboles se sont imprégnés très fortement dans le quotidien. Ainsi la Maison Dieu me rappelle un épisode de l’ancien testament : la Tour de Babel. Pour un rappel succinct et de mémoire, les hommes étaient unifiés en ce temps-là. Et ils ont décidé de construire une tour pour atteindre Dieu.

Le mythe de Babel, de la puissance de l’effort collectif à l’orgueil humain

« Ce mythe d’une fécondité remarquable a inspiré des réflexions sur l’origine de la diversité des langues, la puissance de l’effort collectif, l’orgueil humain, la fonction civilisatrice de la ville et la totalisation du savoir. » (Wikipédia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Tour_de_Babel#La_tradition_biblique)

Et l’article suivant ajoute : « Selon les traditions judéo-chrétiennes, Nemrod, le « roi-chasseur » régnant sur les descendants de Noé, est à l’origine du projet. Babel est souvent identifié à Babylone. L’unique langue parlée par les hommes est appelée la langue adamique. Pour certains, cette histoire qui explique la diversité des langues, illustre la nécessité de se comprendre pour réaliser de grands projets, et le risque d’échouer si chacun utilise son propre jargon.

On peut aussi y voir une illustration des dangers que représente la recherche de la connaissance, vue comme un défi lancé à Dieu : Quant aux Pères de l’Église et aux penseurs chrétiens, ils voient en Babel le péché, péché de la multiplicité détruisant l’unité, nouvelle chute puisque la Tour, comme la Chute de nos aïeux, résulte de l’orgueil.

Babel est aussi une ville, bâtie collectivement pour « se faire un nom » ; on pourrait comprendre « pour exister ». On peut en effet voir la Ville comme le lieu de la désobéissance des hommes envers Dieu. Mais le mot hébreu shem, souvent traduit par « nom », peut également vouloir dire « monument ». Ce sens est naturel dans ce passage, et résout le problème de l’interprétation de l’expression « se faire un nom » qui paraît à première vue hors de propos.

La ville et la tour sont construites sur une faille, Shinar, qui pour les Anciens, met en relation le monde des hommes avec celui des dieux : les Enfers. On peut comparer Babel à Hénoch (le commencement, en hébreu), première ville biblique construite par Caïn sur la terre de Nod (de l’errance, en hébreu), où sont nées les premières réalisations des hommes, par l’artisanat et les arts de Tubalcaïn et de Youbal ; mais cette ville est aussi le théâtre du crime de Lamech et Dieu la détruit par le Déluge ».

Voilà donc ce que le commun retient de la tour, plutôt de la peur et la séparation. La connexion avec le divin est mal comprise, comme le précise A.Jodorowsky.

La maison Dieu, ouverture, émergence de ce qui était enfermé

Pour l’instant, c’est vous qui êtes enfermés chez vous. Et pourtant quand vous sortirez quelque chose aura bien changé. C’est ce que tout le monde pressent.

A. Jodorowsky associe plusieurs mots-clés à cette carte de la Maison Dieu : temple, construction, joie, débordement, choc, expression, célébration, danse, déboucher, ouverture, déménager, éclater etc.

En introduction de son propos sur cette carte, Jodorowsky précise : « Le message de cette carte est d’un grand réconfort spirituel. Cependant, jusqu’à la restauration du Tarot de Marseille, on voyait généralement dans l’Arcane XVI une référence à la tour de Babel. Les interprétations les plus courantes parlaient de châtiment de l’orgueil, de catastrophe, de divorce, de castration, de tremblement de terre et de ruine. Oswald Wirth, le créateur du Tarot des Imagiers du Moyen Âge, a imaginé un roi et une reine tombant d’une tour et ajouté une brique qui fracassait la tête de la femme. »

Et d’ajouter : « Si on lit avec attention le passage de la Bible qui évoque la tour de Babel, on s’aperçoit que sa signification est bien loin d’une catastrophe. Plutôt que d’un châtiment, la destruction de la tour est la solution à un problème : le déluge venant de se terminer, toute la planète, abondamment irriguée, est devenue fertile. Il reste très peu d’humains. […] En principe, cette construction se veut un acte d’amour, un désir de connaître le royaume du Créateur. Or, celui-ci, sachant que ce projet est irréalisable, ne foudroie pas la tour, ne fait chuter aucun de ses habitants. Il crée seulement la diversité des langues pour séparer ceux-ci. Les hommes repartent à la conquête de la terre et se mettent à labourer ».

Et de conclure sa présentation de la carte : « Le message principal de l’Arcane XVI pourrait être : cessons de chercher Dieu dans le ciel, trouvons-le sur la terre ».

A.Jodorowsky vous invite donc à vous détacher de la culture chrétienne culpabilisante et à redevenir acteur et responsable de votre vie sur Terre. Arrêtez de regarder en haut, soyez dans le présent, ici sur Terre. Et vous trouverez le divin en vous maintenant.

Ce que pourrait dire la Maison Dieu

Et le message de la Maison Dieu va dans ce sens et même au-delà. Il est magnifique.

« Je suis le Temple : le monde entier est un autel que je sacralise. Mon existence comme la vôtre prouve à chaque battement de cœur que le monde est divin, que la chair est une célébration vivante et la vie une construction incessante.

Avec moi vous connaîtrez la joie, qui est la clé du sacré. Je suis la vie même, la transformation et la reconstruction, la flamme et l’énergie du vivant, de toute la matière et de tout l’esprit. Si vous voulez entrer en moi, il faudra vous réjouir, jeter au feu les caprices enfantins de la tristesse et de la peur et vous demander à chaque réveil : quelle est la fête ? Je suis la joie cataclysmique du vivant, l’imprévu permanent, la merveilleuse catastrophe.

Une couronne défensive m’éloignait du monde. Un bouchon de vieilles paroles recouvrait mon esprit, et des nuages de sentiments cristallisés, momifiés, sclérosés empêchaient la lumière de surgir des battements de mon cœur. Un manteau épais de désirs transformait mon formidable appétit de vivre en geôlier. J’étais chair sans Dieu, se consumant dans les flammes de sa propre existence, mon moi converti en prison.

Me méprisant, m’isolant, croyant défendre un territoire intérieur qui n’appartienne qu’à moi, qui étais-je dans l’obscurité de cette tour ? Maître de quoi ? De quel paraître, de quelle fausse identité ? Je n’étais que l’air raréfié d’une obscurité égoïste.

Et soudain, de l’intérieur et de l’extérieur a surgi la force innommable, l’amour qui soutient la matière. Mon sommet s’est ouvert. Mes tréfonds aussi. Les énergies du ciel et de la matière, s’unissant, m’ont traversée comme un ouragan. J’ai connu la brûlure du centre de la Terre, la lumière du centre de l’univers. Je recevais l’axe universel, vibrant, je n’étais plus une tour, j’étais un canal.

Alors la joie de l’union a éclaté. Le haut était le bas, le bas était le haut. Comme une fourmi reine, j’ai commencé à engendrer des êtres joyeux. Dieu était en moi, et moi je n’étais que matière en adoration. Je savais que je pouvais éclater, que chacune de mes briques traverserait l’infini comme un oiseau. Je savais que tout ce qui avait été enfermé dans la matière jaillirait à travers moi. J’étais le pilier central d’une danse cosmique, j’étais tout simplement le corps humain en pleine réception de son énergie originelle. » A. Jodoroswky et M. Costa, La voie du Tarot, 2004.

Belle invitation que celle de la Maison Dieu que de laisser revenir à vous votre essence originelle en vous reconnectant à votre divinité dans votre incarnation et incarner ce divin sur Terre.

Et si vous voulez aller plus loin sur les apports du Tarot de Marseille ces derniers jours, je vous invite à relire les articles sur le Pendu et sur la trilogie sur l’œuf dans le Tarot.

Le Pendu : https://emilie-m.net/la-voie-du-pendu-ou-ce-que-son-symbole-nous-exprime/

L’œuf : https://emilie-m.net/loeuf-symbole-de-renaissance-et-de-regeneration/

En résumé, la Maison Dieu est une carte riche en symboles qui vous invite à vous ouvrir sur le monde, à être dans la joie et à faire rayonner cette joie sur Terre. Canaliser le divin pour l’incarner sur Terre est aussi le message de la Maison Dieu.

Arrêtez de regarder en haut et vivez maintenant car le divin est à la fois en vous et autour de vous, incarné sur Terre.

Vous voulez en savoir plus sur la Maison Dieu ? Posez vos questions en commentaire et j’y répondrai avec plaisir.

Prenez bien soin de vous,

Émilie Laure

Le symbole de l’œuf, du chaos à l’organisation

Lors de mon précédent article, j’ai commencé d’évoquer la symbolique de l’œuf, une symbolique très riche qui rentre en résonance totale avec votre vécu actuel.

Dans le précédent article (pour rappel voir ici : https://emilie-m.net/loeuf-symbole-de-renaissance-et-de-regeneration/) j’évoquais l’œuf en tant que l’un des quatre modèles de mythes cosmogoniques, puis je vous évoquais la symbolique de l’œuf dans le tarot de Marseille. Je vous propose de poursuivre aujourd’hui la symbolique de l’œuf suivant les traditions du monde, l’alchimie avant d’arriver à une tradition que vous connaissez bien et qui met à l’honneur l’œuf : Pâques.

L’œuf, représentation du chaos

Le chaos représente la totalité parfaite, androgyne qui contient tout, mais où rien n’est différencié. L’œuf est alors une réalité primordiale, qui contient en germe la multiplicité des êtres qui vont en sortir.

L’œuf apparaît souvent sur les eaux ou sur un tertre. Il résulte de l’action du Verbe créateur, le vent qui souffle sur les ténèbres, soit pondu par un oiseau :

– l’œuf de serpent chez les Celtes, figuré par l’oursin fossile

– L’œuf craché par le serpent en Égypte ou pondu par l’oiseau Bennou

– L’œuf craché par le dragon chinois.

Tradition orphique connue par Aristophane et Platon

Ce qui est dit explique à partir de l’œuf la création du monde :

« A l’origine était le Vide, et la Nuit, et le noir Erèbe, et le large Tartare ; la Terre, l’air ni le ciel n’existaient pas encore. Mais dans les profondeurs infinies de l’Erèbe, la nuit aux ailes noires enfanta un œuf sans germe, d’où sortit, à la saison fixée, Eros le désirable, le dos resplendissant de deux ailes d’or, pareil aux tourbillons rapides comme le vent. S’étant uni de nuit au vide ailé, dans le large Tartare, il façonna notre race (à nous les oiseaux) et la fit surgir la première à la lumière. Celle des Immortels n’existait pas avant qu’Eros n’eût opéré l’union de toutes choses : du mélange progressif des éléments entre eux sortirent le Ciel, l’Océan, la Terre, et la race impérissable des dieux bienheureux. »

Le chaos, parfois si effrayant

L’œuf est donc l’origine de tout, symbole de l’unité primordiale. Il est l’image du vivant achevé, représentant la plénitude de l’être, qui se dégrade peu à peu jusqu’au non-être de l’existence individuelle. La théogonie orphique va de l’être au non-être.

Sous les noms de Prôtogonos (« Premier-Né »), ou de Phanès (« Celui qui fait briller »), Éros est la puissance qui intègre et concilie les opposés et les contraires ; c’est la force primordiale qui permet d’unifier les aspects différenciés d’un monde déchiré par les tensions. Eros, qui est aussi le plus ancien dieu grec, dieu de l’Amour et de la Nécessité, est donc mis en avant, en tant que premier-né qui intègre et concilie les contraires.

En Inde, l’œuf cosmique, né des eaux primordiales, couvé à leur surface par l’oiseau Hamsa, (l’esprit, le souffle divin), se sépare en deux moitiés pour donner naissance au Ciel et à la Terre.

Au Japon, l’œuf primordial du Shintô se sépare en une moitié légère le Ciel et une moitié dense la Terre.

L’œuf, premier principe d’organisation

Vous trouverez aussi dans différentes traditions du monde le principe d’organisation rattaché à l’œuf. En Inde, l’Homme primordial naît d’un œuf : il s’agit de Prajâpati, le dieu créateur le père de tous les dieux et démons hindous.

En Chine, des héros naissent d’œufs fécondés par le soleil (soleil énergie masculine par essence).

Dans la mythologie grecque, Léda, fille de Thestios (roi d’Étolie), est l’épouse de Tyndare (roi de Sparte) et la mère de Clytemnestre, d’Hélène et de Castor et Pollux.

On raconte qu’elle fut aimée par Zeus, qui prit la forme d’un cygne pour la séduire. De ses amours avec le dieu, elle conçut deux enfants (Hélène et Pollux), qui naquirent dans un œuf, alors que Clytemnestre et Castor, fils de Tyndare, naquirent dans un autre œuf (selon une autre version, c’est Némésis qui aurait pondu un œuf qui fut ensuite confié à Léda). Les récits varient cependant sur ce point, et les auteurs présentent parfois les Dioscures comme fils de Zeus tous deux, ou bien ne parlent que d’un seul œuf (quand ils en parlent : ce n’est pas le cas d’Homère, et les Grecs d’époque tardive avaient du mal à croire à cette légende ou s’en moquaient).

A travers ces différentes traditions, vous retrouvez les trois principes d’organisation de l’œuf : symbole de l’unité triple : Coquille, blanc et jaune.

Cette organisation est analogue à la structure d’une cellule : noyau, cytoplasme, membrane.

Le noyau ou jaune représente une structure dense, qui structure. Le blanc apporte la vie et la membrane apporte la cohésion, délimite, circonscrit.

C’est identique pour la structure de l’univers : la notion de Big Bang (explosion) est peu à peu remplacée par celle d’éclosion. L’univers a la forme d’un œuf.

L’œuf alchimique d’où sort l’union des principes masculin et féminin

Appliqué à l’alchimie, l’œuf symbolise le vase, l’athanor dans lequel s’opère la transmutation de la matière. Jung donne un excellent résumé des rapports symboliques entre l’œuf et l’œuvre alchimique :

« En alchimie, l’œuf représente le chaos tel que le conçoit l’adepte, la prima materia dans laquelle l’âme du monde est captive. De l’œuf, symbolisé par le vase de cuisson rond, s’envole l’aigle ou le phénix, l’âme libérée, identique, en dernière analyse, à l’Anthropos qui était emprisonné dans l’étreinte de Physis ».  Psychologie et alchimie

Le chaos représente une matière vile, le plomb. Le phénix correspond à l’or, l’âme purifiée. Le mystère de la transmutation alchimique, comme passage de la matière à un état supérieur, s’explique par le symbolisme de l’œuf.

L’œuf alchimique reçoit parfois aussi le nom d’œuf philosophique. L’œuvre est désormais sous son signe : les appareils, le déroulement de la cuisson, et le résultat sont des moments, des formes ou des significations de l’œuf symbolique, selon la loi de l’analogie.

Le vase dans lequel s’effectue la cuisson de la matière première porte le nom d’œuf en raison de sa forme et surtout du rôle de matrice qu’il joue.  C’est une sorte de petit ballon, parfois en cristal, et dont l’orifice, une fois la matière introduite, doit être soigneusement clos par le sceau d’Hermès.

C’est un modèle réduit de la Création. Après l’incubation, doit sortir la Pierre philosophale, l’Or spirituel, L’Enfant royal ou poussin, union des principes masculin et féminin.

L’œuf et le serpent

Une liaison importante existe entre l’œuf et le serpent.

Parfois l’œuf est engendré par un serpent, le serpent avale ou crache un œuf, le serpent s’enroule autour de l’œuf. Dans certaines traditions, le serpent est aux sources de la vie, comme l’œuf.

C’est le cas de l’énergie Kundalini, enroulée comme un serpent ; du symbole de l’ourobouros, le serpent qui se mord la queue, délimitant le cosmos en forme de cercle. Le serpent empêche la désintégration de l’univers, il le contient. Perpétuelle transformation de mort en vie.

La symbolique du Zéro

Rappelez-vous que nous sommes en 2020. Le zéro est donc doublement présent cette année. Zéro est un mot dérivé de l’arabe çifa, qui signifie vide.

Il faut attendre le Moyen Age pour que le zéro apparaisse en Occident, transmis par les arabes qui lui donnent son nom, mais déjà les savants de l’Inde le connaissaient déjà au 1er millénaire avant J.C. Il n’existe pas moins de 18 termes sanscrits pour exprimer le concept du zéro, se rapportant généralement à l’atmosphère, à l’immensité de l’espace, au vide ou au ciel. Une des notions du zéro est le bindu, le germe.

Les Mayas connaissaient aussi le Zéro, et l’utilisaient abondamment dans leurs calendriers. Ils le représentaient par une coquille ou un escargot : régénération cyclique, vie fœtale.

Le Zéro est l’intervalle de la génération. Comme l’œuf cosmique, il symbolise toutes les potentialités. Il symbolise aussi l’objet qui, sans valeur par lui-même, mais uniquement par sa position, confère à d’autres de la valeur, le zéro multipliant par 10 les nombres placés à sa gauche.

Il est la figure parfaite par excellence, sans commencement ni fin.

L’œuf de Pâques

L’œuf de la rénovation périodique, l’œuf pascal

La tradition des œufs que l’on s’offre, que l’on colore est universelle. Elle est liée au Nouvel An, ou moments particuliers de passage dans le calendrier.

En Perse, en Chine, on s’offre des œufs colorés au Nouvel An.

L’œuf symbolise la résurrection (du Christ) ou le renouveau du Printemps dans les traditions non chrétiennes, le passage (Pesach- pascha- paska, le retour de l’exil en Égypte dans la tradition juive).

Pâques chrétien est aussi lié à la lune de Printemps.

L’œuf symbolise alors le triptyque vie-mort-résurrection ou renaissance.

On trouve parfois des œufs dans des tombes (en Grèce, en Égypte l’œuf est évoqué dans les rites funéraires). D’ailleurs si vous regardez certaines fresques, en Égypte, vous trouverez des personnages qui ont un œuf posé au sommet de leur tête.

Cela peut vous rappeler le Pendu que je vous ai évoqué dans le précédent article et dans un autre lui étant uniquement dédié. Le Pendu laisse apparaître un œuf entre ses cheveux. Les cheveux sont reliés au monde spirituel. Pourtant c’est bien dans la direction de la terre que le Pendu fait naître l’œuf. Il apporte donc ce qui a germé dans son esprit à l’incarnation sur terre.

Pour rappel : https://emilie-m.net/la-voie-du-pendu-ou-ce-que-son-symbole-nous-exprime/

Voici donc une forme de potentialités qu’offre l’œuf actuellement. Qu’allez-vous faire de l’œuf que vous couvez actuellement. A quoi cela peut-il vous servir d’en prendre autant en magasin ? Pour en faire quoi ? Un seul peut suffire pour changer le monde, pour en faire naître un nouveau.

Vous voulez en savoir plus sur l’œuf ? Posez vos questions en commentaire et j’y répondrai avec plaisir.

Prenez bien soin de vous,

Émilie Laure

Nourrissez votre paix pour dépasser les événements planétaires

Depuis plusieurs semaines, je suis en état d’observation face aux événements qui se présentent à nous. Et ils sont multiples ces événements. En tête vous pensez d’abord à l’épidémie de Coronavirus. Ensuite j’observe vos peurs, nos peurs et ce qu’elles révèlent de pire chez nous : l’égoïsme, la violence, l’irresponsabilité.

Nombreux sont ceux de mes collègues énergéticiens, chamans, channels etc. qui vous indiquent que la Terre prend sa revanche.

Je ne le crois pas. Mais elle a un message c’est certain. D’autres au contraire appellent à l’aider. Elle vit une profonde transformation.

Rappelez-vous ce qu’elle disait ici même il y a quelques temps : https://emilie-m.net/gaia-a-un-message-pour-vous/

Quand je vous parle de la Terre, il me revient aussi un autre message plus ancien mais toujours d’actualité, qu’elle me demande de vous remettre en lien : https://emilie-m.net/message-de-gaia-du-12-fevrier-2016/

Chantez pour la Terre

Vous pouvez tous faire quelque chose pour retrouver la paix. Et ce quelque chose est de revenir à l’unité avec Terre mère. Rappelez-vous que c’est elle qui vous nourrit, vous accueille, vous met à disposition les plantes qui vous guérissent.

Réveillez-vous et honorez-la. Que vous soyez en appartement, en maison, en igloo ou sous une tente, c’est le moment de chanter pour elle.

Il existe aussi pour ceux et celles qui ont un tambour un groupe facebook dont je vous laisse prendre connaissance et dont le but est de soutenir Gaïa.

Voir ici même : https://www.facebook.com/groups/596911950896689/?multi_permalinks=599163187338232%2C599198454001372%2C599142187340332%2C598968470691037%2C598939410693943&notif_id=1584796403028938&notif_t=group_activity

Soutenir notre Mère, c’est nous soutenir, c’est vous soutenir. Vous avez tous un rôle à jouer. Dégagez-vous de votre sentiment d’impuissance et apportez votre pierre à l’édifice.

Le Reiki face au Coronavirus

Pour ceux qui ont le deuxième niveau de Reiki, Nita Mocanu (l’un des maîtres de ma lignée) a envoyé ces suggestions que je vous communique. Ce sont seulement des suggestions, vous pouvez faire vos phrases selon vos intentions.

1) faire l’autotraitement tous les jours, pour renforcer le système immunitaire ;

2) faire tous les jours (ou plus) une courte méditation pour stimuler et cultiver les pensées positives – ce qui empêche les pensées négatives, alarmistes et de panique de prendre place et de s’installer ;

3) tous les soirs à 19h : faire des envois de Reiki à distance/prières, visualisations, méditations (toute méthode étant valable et nécessaire) avec l’intention: « Nous sommes définitivement libérés des effets du virus Covid-19 et de ses variantes, pour le plus grand bien de tous et en harmonie avec l’Univers. »

4) au moment de la journée qui vous convient : faire des envois de Reiki à l’Humanité : « A l’Humanité, pour le plus grand bien de tous et en harmonie avec l’Univers. »

5) au moment de la journée qui vous convient : faire des envois de Reiki au personnel médical : « Au personnel médical en France et ailleurs, pour le plus grand bien de tous et en harmonie avec l’Univers. »

6) au moment de la journée qui vous convient : faire des envois à la Terre : « A la Terre, pour le plus grand bien de tous et en harmonie avec l’Univers. »

Méditez pour la paix, pour votre paix

S’il y a un égoïsme sain, c’est bien celui-ci, celui de nourrir sa paix. Nous sommes tous reliés. Si l’un d’entre vous nourrit sa paix, il nourrit l’égrégore de paix et il s’en nourrit en retour.

Pour rappel sur la notion d’égrégore voir aussi : https://emilie-m.net/les-egregores-ces-nuages-que-vous-nourrissez/

Alors méditez, même 5 minutes seulement. Les méthodes de méditation sont multiples. Vous pouvez en trouver sur internet.

En voici une proposition sur mon site : https://emilie-m.net/mediter-respirer/

Je vous offre aussi de nouveau ce mantra : la prière de la paix. Elle me fait un bien fou lorsque parfois mes pensées se remettent en mouvement.

Cliquez ici pour la découvrir : https://emilie-m.net/priere-de-la-paix/

Agissons tous ensemble.

Vous avez toute votre place et tous les outils pour le faire. La volonté fera le reste. Chantez, battez du tambour si vous le pouvez. Synchronisez-vous au rythme de Gaïa. Si vous êtes initié au moins au deuxième degré Reiki, pratiquez-le sur les situations que vous vivez et que nous vivons tous actuellement. Méditez et offrez-vous ces instants que le temps nous accorde actuellement.

Nous avons beaucoup à faire pour la France, afin que son taux vibratoire remonte. Je vous sers contre mon cœur là où la seule contagion possible est celle de l’Amour. Je nous aime infiniment et j’ai toute confiance en nous tous et toutes.

Si nous sommes tous ensemble face à ces événements, c’est que nous en avons la force, la force de transmuter ces énergies de non amour qui se sont accumulées toutes ces années. Croyez votre cœur, croyez en lui. Quand je tape ces mots sur mon clavier, il n’y a plus de maux en moi, il y a juste amour et une immense chaleur dans mon cœur qui appelle à chanter ensemble à l’unisson pour la vie.

Je remercie ce Coronavirus qui nous poussent tous dans nos retranchements. Bénissons-le pour ce qu’il nous pousse à être. Et avançons ensemble cœur contre cœur pour nous dépasser.

Belle journée à vous toutes et tous,

Émilie Laure

Comment sommes-nous tous reliés?

Dans cette ambiance que nous vivons actuellement, vous pouvez vous demander encore parfois si nous sommes tous reliés. Quel sens cela peut-il avoir ? Quelle(s) incidence(s) également ?

Comment rester soi-même en étant relié aux autres ?

Génétiquement, nous sommes tous reliés

Indéniablement, les êtres humains sont issus d’ancêtres communs. De plus en plus d’études le montrent. De la sorte, vous avez des gênes communs avec les membres de votre fratrie certes et vos voisins aussi ! Cela signifie que vous êtes reliés par des mémoires communes (qu’elles soient des mémoires de joies, de peines etc.).

Nous sommes tous issus de la même étincelle

Les principales traditions religieuses et spirituelles rappellent qu’à l’origine il y avait une étincelle. C’est de cette étincelle de vie, une première vibration que vous êtes nés. Voilà encore une autre mémoire commune que les êtres vivants ont en commun.

Les égrégores nous relient

Les pensées et les émotions vous relient d’abord par les mémoires émotionnelles que vous portez et aussi par les égrégores que vous nourrissez quotidiennement.

Pour rappel sur les égrégores : https://emilie-m.net/les-egregores-ces-nuages-que-vous-nourrissez/

Il est donc important de maîtriser ses émotions car elles ont une incidence sur autrui.

Celui qui avance fait avancer tout le monde

Travailler sur vous-même passe notamment par la transmutation de mémoires émotionnelles et de fausses croyances limitantes. En réalisant votre travail sur vous-même, vous avancez d’abord pour vous-même, mais vous faites avancer autrui. En effet, vous allégez alors certains égrégores négatifs. Vos pensées deviennent de plus en plus positives. Et cela a un impact sur votre entourage car vos vibrations sont plus hautes.

Rester soi-même en étant relié aux autres

Etre relié aux autres peut être parfois difficile pour les plus sensibles d’entre vous qui sentez ce que ressentent vos proches. Pour rester soi-même tout en restant relié aux autres et donc en vivant pleinement votre incarnation, il est primordial de poursuivre votre développement personnel.

Pratiquez des exercices de centrage régulièrement ou de méditation pour vous retrouver.

Quelques rappels ici sur la méditation : https://emilie-m.net/mediter-respirer/

Consacrez-vous du temps et vous saurez à quel moment vous êtes vous-même.

En conclusion, nous sommes tous reliés de différentes manières : génétiquement d’abord, par l’étincelle primordiale à l’origine de toute création, par nos mémoires émotionnelles, ensuite par nos pensées et nos émotions.

Ainsi si vous travaillez sur vous-même, vous faites avancer autrui. Enfin, même en étant relié avec autrui, vous avez besoin de vous retrouver vous-même. Cela est parfaitement légitime. Afin de rester centré, pratiquez des disciplines qui vous permettent de vous intérioriser : la méditation peut en faire partie.

Vous avez encore des questions ou des remarques ? Posez-les en commentaires, j’y répondrai avec plaisir.

Bien à vous,

Émilie Laure

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Les êtres de la nature, des êtres subtils au service de tous

Vous avez sans doute déjà entendu parlé d’eux. On peut aussi les appeler élémentaux. Pour certains d’entre vous, ils participent sans doute à des légendes ou aux contes pour les enfants. Pourtant ils existent bel et bien. Et dans la logique de la création, ils ont un rôle important à jouer pour la nature.

Qui sont-ils exactement ? Quel est leur rôle exactement ? Peut-on entrer en relation avec eux ?

Ce sont autant de questions auxquelles cet article propose de répondre.

Les êtres de la nature, essai de définition

Les êtres de la nature sont des êtres subtils. Cela signifie que vous ne pouvez pas les voir avec vos yeux physiques ni les « capter » avec vos sens matériels. En revanche, vous pourrez sentir leur présence par différentes sensations : chaleur, picotement, envie de rire, ou en les « entendant » par télépathie ou en claire-audition par exemple.

Ils peuvent revêtir différentes apparences selon le règne auquel ils appartiennent (fées, lutins, salamandres, gnomes, elfes, nains, dragons, vouivre etc.).

fée être de la natureCes êtres « vivent » dans une dimension parallèle à la nôtre. Pour autant, ils peuvent agir sur la dimension physique par le travail qu’ils réalisent dans le subtil.

Les êtres de la nature, rattachés à des éléments

Si on les appelle aussi élémentaux, c’est que les êtres de la nature sont « classés » en fonction des éléments pour lesquels et avec lesquels ils travaillent, à savoir : l’air, l’eau, le feu et la Terre.

Il est plutôt intéressant de savoir à quel élément un être de la nature peut être rattaché pour vous afin de lui demander de travailler avec vous. J’y reviendrai.

Vous pouvez les trouver chez vous, dans votre jardin, dans les parcs et dans la nature plus globalement.

Ils se trouvent souvent proche de l’élément auquel ils sont rattachés. Ainsi vous trouverez plus facilement une fée d’eau à côté d’un ruisseau, une cyrielle à côté d’un cours d’eau, un gnome dans une grotte, des elfes dans une forêt.

être de la natureRetrouvez quelques exemples dans un précédent article sur le sujet : https://emilie-m.net/la-bienveillance-des-etres-de-la-nature/

Des êtres au service de la nature

Comme leur nom l’indique, ces êtres sont au service de la nature. Ils travaillent ainsi par exemple à la croissance des arbres, mais aussi des plantes que vous mettez en terre au sein de votre jardin.

Si vous souhaitez réaliser votre jardin ou avoir un coup de main, demandez-leur de l’aide.

Pour rappel sur le sujet lire l’article suivant : https://emilie-m.net/faire-son-jardin-avec-les-etres-de-la-nature/

Ce qu’on sait moins d’eux en revanche, c’est qu’ils sont aussi proches de tous les êtres vivants, comme nous par exemple ! En effet, comme l’explique parfaitement Anne Givaudan dans un ouvrage consacré au sujet, les êtres de la nature participent à la croissance du fœtus dans le ventre de sa mère.

Vous pouvez donc faire appel à eux en cas de fatigue ou pour obtenir davantage de conseils pour vous.

Entrer en relation avec des êtres de la nature

Pour ceux d’entre vous qui ont gardé leur âme d’enfant, rien de plus facile que de rentrer en contact avec un être de la nature : fermez les yeux et appelez l’être avec lequel vous souhaitez entrer en relation.

Sachez que certains êtres de la nature sont coquins et aiment faire des blagues comme certains lutins par exemple.

Vous n’arrivez pas encore à les sentir ? Ne vous découragez pas. Parlez-leur, même à voix basse ou dans votre tête. Commencez peut-être juste par leur demander des conseils pour cultiver des fleurs ou votre potager. Et voyez l’inspiration qui vient à vous.

fée être de la naturePensez à les remercier. C’est important. Ils seront heureux que vous les reconnaissiez. Vous pouvez par exemple décorer votre jardin avec des statuettes à leur effigie. Et certains sont très gourmands. Alors vous pourriez leur offrir un peu de miel par exemple dans un petit coin de votre jardin.

En résumé, les êtres de la nature sont des êtres qui existent sur des plans subtils et que vous pouvez sentir grâce à vos propres sens subtils. Ils œuvrent au quotidien pour la croissance de la nature qu’elle soit végétale, animale ou minérale. Vous pouvez travailler avec eux que ce soit pour vous ou votre jardin par exemple. Comme pour toute relation, celle-ci requiert du respect et de la gratitude. Sachez les apprécier à leur juste en valeur et ils seront heureux de vous apporter leur aide. Pensez à faire appel aux êtres de la nature en fonction de vos besoins : eau, terre, air ou feu.

Vous avez encore des questions sur les êtres de la nature ? Posez-les en commentaire et j’y répondrai avec plaisir.

Bien à vous,

Émilie Laure

Et si vous voulez apprendre à entrer en contact avec les êtres de la nature, j’organise chaque année des stages sur le sujet.

Voir :https://emilie-m.net/formations/ecoute-de-sa-mediumnite/

Les prochaines dates seront placées en 2019.

L’émeraude, pierre pour le cœur

Vous avez déjà entendu parler de l’émeraude ? Mais ne voyez cette pierre que comme un bijou. Pourtant qu’elle soit de qualité gemme ou non, la pierre d’émeraude est utilisée en lithothérapie pour ses nombreuses propriétés. Je vous propose de vous en présenter quelques-unes et vous donner des exemples concrets de l’application de l’émeraude.

L’émeraude possède différentes couleurs

Selon sa provenance, l’émeraude décline toutes les nuances de vert, depuis l’intense couleur des gemmes colombiennes aux tons généralement plus pâles des pierres brésiliennes, en passant par le bleu-vert, typique des émeraudes russes ou africaines et le vert sapin. Certaines enfin tirent vers le jaune ou le gris.

L’émeraude, pierre de l’amour inconditionnel

L’émeraude met l’accent sur la vie. Pierre de « l’amour comblé », elle vous apporte la félicité domestique et la loyauté. Elle consolide notamment l’unité, l’amour inconditionnel et le partenariat. Elle favorise d’ailleurs vos partenariats.

Pour en savoir plus sur une autre pierre associée au cœur, voir l’article sur le quartz rose :

https://emilie-m.net/le-quartz-rose/

L’émeraude équilibre votre chakra du cœur, plus exactement en ayant un effet calmant sur les émotions. C’est donc une pierre tout à fait appropriée en cas de choc émotionnel et pour réaliser un deuil (quelle que soit la nature de celui-ci).

L’émeraude, pour élever sa conscience

Cette pierre assure votre équilibre physique, émotionnel et mental en éliminant la négativité et suscitant chez vous des actions positives. Focalisant l’intention et élevant la conscience, elle fait aboutir vos actions positives. Elle stimule aussi le gain de sagesse des plans mentaux.

Sur le plan du caractère, l’émeraude vous confère une force de caractère vous permettant de surmonter les malheurs.

L’émeraude, pierre de régénération

Pierre de régénération et de rétablissement, elle est capable de guérir vos émotions négatives. C’est une pierre qui peut vous être utile en cas de troubles de la mémoire.

Plus globalement, l’émeraude aide à la récupération après des maladies infectieuses. Elle traite les sinus, poumons, le cœur, la colonne vertébrale, les muscles et apaise les yeux.

Elle a aussi un effet détoxifiant sur votre foie et soulage vos rhumatismes et le diabète.

L’utilisation de l’émeraude

Que votre émeraude soit montée en bijoux ou qu’elle soit brute, vous pouvez la porter régulièrement sur vous-même. Vous pouvez aussi la poser sur votre chakra du cœur en cas de choc émotionnel.

L’élixir d’émeraude est particulièrement bien indiqué en cas de choc émotionnel. Il correspond au produit Rescue. C’est donc un remède d’urgence contre les chocs : perte d’un ami, accident de voiture, perte de travail. L’émeraude vous permettra de mieux accepter la situation. Dans le cas d’un choc, vous pourrez prendre l’émeraude en élixir tout au long de la journée. Vous pourrez aussi verser quelques gouttes au niveau du chakra du cœur. Vous pouvez aussi utiliser une huile d’émeraude afin de l’appliquer sur le chakra du cœur.

En cure, vous prendrez l’élixir d’émeraude pendant 21 jours. Cette cure peut vous être utile après avoir géré l’état des chocs des premières semaines et pour approfondir l’acceptation et le deuil.

Rappelez-vous aussi que si vous portez la pierre sur vous, il vous faudra la quitter tous les soirs afin de la nettoyer et la faire remonter vibratoirement, sans quoi elle ne vous sera plus d’aucune utilité.

Vous avez un doute sur la manière de nettoyer votre minéral ? Lire la suite ici :

https://emilie-m.net/le-nettoyage-des-mineraux/

En résumé, l’émeraude est un minéral qui peut être utilisé en lithothérapie pour rééquilibrer le chakra du cœur, aider au deuil. C’est aussi une pierre permettant de vous régénérer sur tous les plans de votre être. Excellente pierre de récupération après une infection, vous pouvez utiliser l’émeraude sous différentes formes : pierre brute, gemme, élixir ou encore huile.

Et rappelez-vous que l’élixir d’émeraude est un remède d’urgence qui peut vous aider à surmonter les situations imprévues.

Vous avez encore des questions ou des remarques sur l’émeraude ? Posez-les en commentaires, j’y répondrai avec plaisir.

Émilie-Laure

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Et exceptionnel ! Venez me rencontrer ce dimanche 29 avril 2018, à la salle de la Trêche à Sanvignes-les-Mines. Vous m’y retrouverez dès 14h à mon stand et à 18h30 pour une conférence sur le végétarisme et les étapes d’une transition !

Rayonner au-delà des frontières de notre corps

Bonjour à tous,

Aujourd’hui je souhaite échanger avec vous sur une pratique essentielle pour chacun d’entre nous : rayonner.

Que cela signifie-t-il « rayonner » ? Pour moi, cela signifie d’abord qu’une lumière nous habite. C’est notre étincelle, notre étincelle divine. Cette étincelle, c’est nous qui la nourrissons et uniquement nous qui en avons le pouvoir.

Nous pouvons bien sûr nous inspirer de pratiques spirituelles pour cela : méditation, bouddhisme, reiki, sophrologie etc.

De nombreuses pratiques spirituelles nous permettent d’entrer dans une activité d’introspection et de rentrer en contact avec cette étincelle divine.

Dans ce but, nous recherchons, me semble-t-il à atteindre une certaine quiétude, une paix. Et cette paix nous est nécessaire face aux défis quotidiens et à ce qui peut être perçu comme des agressions de la part du monde extérieur.

Ainsi donc pour pallier les agressions extérieures nous nous réfugions à l’intérieur de nous-mêmes.

Rayonner pour se protéger

Rayonner consiste selon moi, à laisser grandir notre lumière intérieure au-delà des frontières de notre corps physique. Cela signifie que notre étincelle devient alors un feu étincelant. Mais ce feu n’est en rien destructeur. Il est lumière, il est partage, il est amour.

J’ai conscience en écrivant ces mots que nous craignons souvent de briller car cette lumière, croit-on, pourrait attirer des personnes mal intentionnées. Et ces dernières pourraient se nourrir de notre lumière.

Je crois important d’abord d’éviter de rentrer dans un schéma de victime-agresseur. Si nous évitons cela, nous ne craignons en réalité rien. Toute agression n’est possible que parce que nous avons quelque part dans nos informations cellulaires individuelles la fêlure qui permet à celle-ci de se concrétiser dans la matière.

Ensuite la lumière rayonnante d’un être est amour pur. Et ces rayons transmutent par leur présence. Ils ne détruisent pas. Et si les personnes sont mal à l’aise avec ces rayons, elles partent tout simplement.

Je me rappelle dans cet ordre d’idées d’une sortie que nous faisions entre amis dans le Morvan. Il s’agissait d’une sortie « géobiologie ». Nous nous étions rendus à Bibracte.

Les énergies étaient fortes et nous avions des difficultés à maintenir notre groupe soudé. Après nous être réunis de nouveau, nous avons tenté d’employer plusieurs techniques, sans succès.

Soudainement j’ai senti la nécessité de faire appel à Métatron, car je ne trouvais pas d’autres solutions. Par mon intermédiaire, il a alors fait rayonner sa lumière. C’était juste magnifique.

Après cela, nous avons tous progressivement rouvert les yeux. Le lieu était comme transmuté par l’énergie de cet être.

Bien sûr, j’ai conscience de parler d’un archange. Et nous ne sommes pas des archanges. Toutefois, il existe de nombreux êtres éveillés qui rayonnent, tels Amma par exemple.

Elle est incarnée et nous prouve par son existence et par ses actions, la possibilité que nous avons non seulement d’être en contact avec notre propre lumière et en conscience et de surcroît d’être en capacité de rayonner au-delà de nous-même.

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Rayonner pour ne plus paraître

Récemment, j’ai pris conscience que même avec ce qui semble être la plus grande honnêteté, nous pouvons ne pas être tout à fait en accord avec nous-même. Il y a l’être et le paraître.

Et cela peut s’exprimer par une lumière qui ne se présente jamais vraiment à tous, ou bien au contraire une personne qui montre une lumière extérieure plus forte que celle qui est à l’intérieur.

Encore une fois tout cela peut se faire sans la moindre arrière-pensée vis-à-vis d’autrui. Il s’agit d’accorder les lumières intérieures et extérieures. C’est dans la croissance de notre être que nous pouvons prendre conscience progressivement de l’écart entre les deux.

Il y a ce que je montre. Il y a ce que je rayonne réellement intérieurement. Et si je m’accordais autant de lumière à moi-même qu’aux autres ? Et si j’accordais enfin ces deux lumières comme on accorde un instrument de musique ?

Alors je ne serais plus dans le paraître, je serais. C’est tout. Ce qui semble évident, ce qui semble demander une certaine honnêteté envers soi-même, requiert un travail constant sur soi-même. C’est finalement le chemin que nous suivons tous. Et soyons honnête : nous visons la voie du milieu, mais notre chemin rencontre souvent des virages. Si nous les rencontrons, c’est sans doute que nous en avons besoin afin de nous rapprocher progressivement de la voie du milieu.

Rayonner devient alors un acte de reconnaissance de notre êtreté. Fini le par-être ! Enfin l’être.

Nous sommes nos propres instruments en même temps que les musiciens qui les employons. Apprenons nos gammes et constatons aussi, parfois, les pannes et les accords à réaliser.

C’est peut-être ainsi que nous pourrons atteindre l’unité de l’être.

Je vous souhaite une belle journée à tous.

Émilie Laure

Religion et argent

Actuellement en congé dans le Vaucluse, je me suis rendue hier au Palais des Papes à Avignon. Pour moi, ce lieu était incontournable afin de mieux comprendre l’identité de la ville et aussi une partie de l’histoire de la papauté.

Nous avons opté pour la visite guidée. Premier constat : le Palais ressemblait davantage à une forteresse qu’à un palais. Les murs sont d’une épaisseur telle qu’il faut être motivé pour chercher à les traverser !

Mais ce n’est pas d’architecture que je souhaite vous parler, mais bien d’énergie.

En effet, ce lieu a reçu près de 8 papes en résidence, alors qu’au début du 14e siècle, la résidence de la papauté avait été déplacée d’Italie vers la France pour des raisons de sécurité.

Et l’on retrouve cette même exigence de sécurité dans cette résidence se trouvant pourtant en zone de paix.

nb0413avignonpalaisvueloint_0La religion n’est pas en paix

Quand on est un homme d’Église et de surcroît le Pape, nous devrions être extrêmement élevé spirituellement. Et qui dit haute spiritualité, dit confiance en la vie. Enfin me semble-t-il ! Or une résidence aussi sécurisée montre plutôt une angoisse de la mort et surtout une peur de perdre son pouvoir.

La religion de l’époque n’est donc pas en paix. Et revient d’ailleurs la question suivante : qu’ont en commun religion et spiritualité ? La religion, venant de religio signifiant relier, indique l’idée de relier les hommes entre eux. Relier ou enchaîner ? La religion monothéiste, la plupart d’entre elles, insuffle des dogmes à suivre. Car dit-on seuls les êtres élevés et ayant étudié les textes savent la véritable nature de la religion et peuvent la traduire au commun des mortels. Il faut donc avoir totale confiance en eux et suivre leurs enseignements, leurs dogmes.

Le problème de cette approche est multiple : d’abord l’interprétation de symboles, de signes et de textes peut être aussi diversifiée qu’il existe d’individus sur la Terre. Et l’interprétation d’érudits ne peut pas satisfaire chacun ou être aussi authentique que l’interprétation individuelle et individuée. Pour le dire autrement, le symbole appartient aussi bien à un langage commun qu’il est un langage individuel sacré.

En d’autres termes, à travers l’usage de symboles, la religion cherche à relier chacun sous la bannière de l’homogénéisation d’une masse au lieu de reconnaître la diversité de celle-ci. Ceci est donc un autre problème : s’adresser à une masse plutôt qu’à un individu.

La spiritualité, quant à elle, si elle n’est pas détournée par un individu pour ses propres intérêts, doit conduire au développement individuel de chacun, à son bien-être et avec des outils multiples que chacun est libre de choisir selon son libre-arbitre. C’est en tout cas la définition que j’en donne et telle que je la perçois dans son idéal.

Reconnaissons toutefois que, détournée de son objectif premier, la spiritualité peut devenir une religion qui asservirait à son tour tout un chacun selon les individus que vous rencontrerez.

Un être hautement élevé spirituellement est un guide (gourou) mais pas un usurpateur. Il ne vous dira pas quelle est votre voie/voix car vous seul pouvez la trouver. Si vous rencontrez l’un de ceux-là, alors vous pouvez vous engager dans une voie spirituelle. Sinon vous vous trouvez en face d’un Pape. Et ils sont bien plus nombreux que nous le pensons : ceux qui pensent détenir la vérité du monde et la vôtre en même temps. Quelle drôle d’idée !

Esprit et matière

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Dans la suite de notre visite du Palais des Papes d’Avignon, on nous décrit par la suite un souverain (car le Pape n’est autre qu’un souverain rappelons-le) qui assure régulièrement de grands banquets au cours desquels beaucoup de nourriture est préparé pour les convives qui la touchent à peine. Car l’objectif n’est pas véritablement de nourrir les convives mais de les impressionner. Et la présence de joyaux et d’or montre un attachement à la matière tout à fait discutable.

Ces pratiques sont même tout à fait antagonistes de celles dont nous devrions faire preuve dans la mise en pratique de nos religions. L’argent serait sale. Autant en avoir aussi peu que possible !

Alors qui dit vrai ? Quelle voie suivre ? L’argent est une énergie neutre comme toute énergie incarnée dans la matière. Par nos pensées, nos pratiques autour de celle-ci, nous avons progressivement construit un égrégore mondial définissant la/les connotations de l’argent. Et celles-ci sont péjoratives pour la plupart.

Pourtant il existe aussi une utilisation « positive » de l’argent, à des fins humanitaires par exemple. Et l’on voit bien alors que l’argent ne constitue que la matérialisation de nos intentions et de notre rapport à la matière.

Pourquoi donc la Papauté a-t-elle besoin d’accumuler autant d’argent, autant de richesses ? Cela la conduira-t-elle au paradis ? Au 14e siècle (est-ce d’ailleurs fini?), il s’agissait d’asseoir son pouvoir sur autrui. Et posséder de l’argent consistait en une démonstration de force.

On n’est pas si loin que cela d’un certain Donald Trump, qui lui aussi finalement n’est que la matérialisation de certaines de nos peurs. On peut tout dire de lui : folie, misogynie etc. Mais regardez au fond de vous-même.

Quel est notre rapport à la matière ? L’argent en est un véritable miroir. On l’appelle le blé, le flouze, le pognon, le liquide… Votre rapport à la matière est-il justement fluide ? Ou rencontrez-vous quelques barrages au quotidien ?

Nous sommes ce que nous pensons, ce que nous vibrons. La matière reflète ce que nous vibrons. Elle est notre miroir. Pour autant une richesse matérielle ne signifie pour autant pas toujours une richesse intérieure. Tout dépend comment celle-ci a été atteinte et au service de qui elle est mise en œuvre.

La vie est circulation libre d’énergie sans asservissement. Dans la nature, la lion ne cherche pas à asservir la gazelle. Il la laisse libre de vivre tant qu’il n’a pas besoin de manger.

Et nous que faisons-nous avec la matière ? Nous vivons comme si elle nous manquait déjà.

Se pourrait-il que la première chose qui nous manque soit la foi ?

Que disent les textes sacrés concernant Jeshua par exemple ? Etait-il riche pécuniairement ? Avait-il besoin de cela pour vivre ? Et d’autres prophètes avaient-ils de telles nécessités ?

Il est décrit dans de multiples ouvrages traitant de grands maîtres que ceux-là étaient libres de tout asservissement par la matière tout en acceptant parfaitement leur propre matérialité. Ayant pacifiée leur relation avec la matière, ils étaient ainsi libres de faire appel aux lois universelles pour se nourrir.

Ils n’avaient pas besoin d’économiser ou d’anticiper. En vivant dans le présent, ils étaient bien plus riches qu’un certain nombre d’entre nous.

Tous nos besoins sont pourvus

Aujourd’hui pensez-vous que cela ait pu changer ? Pas le moins du monde. Soyez dans le présent et en paix avec vous-même et votre matérialité. Dès lors, les problèmes d’argent n’en seront plus. Vous apprendrez à contacter votre divinité intérieure afin que celle-ci puisse matérialiser non plus vos peurs, mais les solutions adéquates au moment opportun.

Nous sommes des êtres spirituels ayant choisi de vivre une expérience de vie matérielle. Et nous pouvons nous appuyer sur notre divinité pour la vivre confortablement. Rien ne nous oblige à vivre dans la pauvreté ni dans l’excès matériel.

Tous nos besoins sont pourvus par l’univers au quotidien. A nous de savoir exprimer correctement nos envies, nos besoins, nos demandes à notre divinité.

Pour conclure notre visite du Palais des Papes, j’ai été surprise de ne déceler que deux espaces véritablement sacrés où les vibrations étaient bien plus hautes qu’ailleurs : je parle de la chambre et du bureau du Pape. En dehors de ces lieux, le reste du bâtiment n’était finalement qu’un lieu commun parmi d’autres.

Quelle dommage que la matière n’ait pas été davantage mise au service de l’esprit dans ce lieu.

Je vous souhaite à tous une bonne fin d’année 2017 dans la paix, la lumière et l’amour.

Soyons un en cette fin d’année, Un dans la paix.

Bien à vous,

Émilie Laure

Médiumnité, vivre avec son enfant à travers le langage médiumnique et la télépathie

Jeune maman d’une petite fille, j’ai le plaisir de pouvoir poursuivre une expérience entamée avant même le début de ma grossesse : les échanges médiumniques et la télépathie avec mon enfant.

En effet, avant même le début de ma grossesse, j’ai eu la chance d’échanger avec mon enfant sur ses peurs, ses doutes et aussi ses envies. J’ai pu commencer à cerner son caractère avant même qu’elle ne vienne au monde.

Une fois dans mon ventre, j’ai pu en conscience échanger avec elle au quotidien. Cela a permis à mon sens de nouer une relation forte avec elle et de lui laisser toute sa place.

Cela a permis aussi dans certains moments de la grossesse de lui demander son opinion parfois avec l’aide d’une amie.

En effet, ma fille se présentait par le siège à quelques semaines de l’accouchement. Mais elle n’osait pas me dire pourquoi elle ne voulait pas se retourner. Je suis allée voir une amie afin qu’elle puisse faire l’intermédiaire entre elle et moi, même si j’avais la capacité d’échanger avec mon enfant.

Elle m’a alors indiqué qu’elle avait peur de me faire mal. Je lui ai dit qu’elle n’avait rien à craindre ni pour elle, ni pour moi et qu’elle pouvait se retourner à présent.

Je sais qu’elle a essayé de le faire à plusieurs reprises pendant les semaines qui ont suivi. Elle y est même arrivée quelques instants. Mais à trop se balader dans mon ventre, elle s’est entortillée avec son cordon. J’ai donc dû accoucher par césarienne. Pour autant, la césarienne ne lui a pas laissé un mauvais souvenir. Nous en avons « parlé » ensemble.

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Poursuivre les échanges avec son jeune enfant après l’accouchement

Cela est tout à fait possible. Et même préférable ! Après tout, ce serait extrêmement frustrant d’arrêter de communiquer avec ma fille juste parce qu’elle serait sortie de mon ventre et de dire « bon ben maintenant j’attends que tu parles vraiment !!! ».

Nous poursuivons nos dialogues, très intéressants par ailleurs, sur la famille et même d’autres sujets inattendus comme les plantes par exemple ! Elle m’indique ainsi ce qu’elle aimerait découvrir, ce dont elle se rappelle aussi. C’est très surprenant et très intéressant. Je crois que ces communications peuvent stimuler ses connexions avec la mémoire de connaissances dont elle a besoin dans son incarnation.

Je suis contente de cette communication qui permet de nourrir notre relation et la complicité que nous avons déjà connue durant la grossesse. Finalement l’utilisation de nos sens subtils respectifs nous permet réellement de nourrir une relation profonde.

En effet, derrière les paroles prononcées avec les cordes vocales, nous cherchons souvent davantage à contrôler et à masquer certains sentiments. Mais lors d’échanges télépathiques, la communication est plus fluide. Elle me semble aussi plus sincère.

Évidemment cela demande aussi d’être capable de se voir telle que l’on est réellement, imparfaits ! Et notre enfant nous accepte ainsi. Cela ne lui pose aucun problème surtout si cela ne nous en pose aucun.

Je perçois aussi ma fille qui découvre ce monde avec les peurs, cherchant à comprendre ce que sont les peurs et à quoi elles servent. Vraiment nos échanges sont très riches et me nourrissent aussi. Elle me pousse dans mes retranchements pour m’aider à grandir. Et je ne peux que l’en remercier.

Nous grandissons ensemble.

Et cette communication permet aussi de nourrir une réelle complicité.

Les exemples au quotidien sont multiples. Et je souhaite encourager chacun et chacune à communiquer avec son enfant. Cet acte est important. Pour moi, c’est reconnaître l’être divin qui est venu s’incarner, c’est reconnaître l’individu, c’est reconnaître aussi une partie de soi.

Je dis merci à la vie de ce cadeau de pouvoir communiquer ainsi avec mon enfant.

Notre société continue d’évoluer. Et la prise en compte de l’enfant par celle-ci aussi. Je me rappelle le travail réalisé dans le cadre de mon doctorat. Il y a encore peu de temps à l’échelle humaine, nos sociétés occidentales mettaient les enfants de côté. Et aujourd’hui, nous les traitons comme des petits rois.

Lui laisser sa juste place pour grandir

Malgré la communication facilitée avec mon enfant, je m’autorise pleinement à jouer mon rôle de parent. Il est hors de question de vouloir conduire trop rapidement ma fille dans le monde des grands. Et il est hors de question aussi de ne pas jouer ce rôle pour lequel elle m’a choisi celui de mère.

Comme tous et toutes, je suis perfectible et je m’autorise à me tromper. Toutefois, je poursuis aussi ce chemin d’évolution dans lequel mon rôle de femme, de mère et d’épouse importe.

La communication avec mon enfant me permet aussi de lui rappeler que nous povuons certes échanger sur des sujets variés et aussi lui rappeler que je suis sa mère. Et que je me positionne aussi parfois en tant que telle quand il y a besoin.

Tout reste compatible !

Alors pour les jeunes mères, jeunes parents et même les autres membres de la famille, essayez de communiquer de la sorte et vous verrez le très jeune enfant bien différemment.

Je vous souhaite à tous une belle semaine.

Émilie Laure

La sororité des Atlantes

« Je suis la Grande Mère de la sororité de Marie-Isis-Ishtar. Je vous parle depuis ce lieu que vous appelez Shamballa. Je m’y suis réfugiée, ressourcée avec mon époux depuis notre départ d’Atlantide.

Laissez-moi vous raconter l’histoire de notre sororité. Car cette histoire est d’une grande importance dans celle du Royaume atlante.

Cette sororité a été fondée il y a des éons et bien avant l’avènement de l’Atlantide. Mais c’est elle qui assurait l’équilibre de cette civilisation ».

Comment ?

« C’est très simple. Il avait été établi de longue date que la spiritualité avait autant d’importance dans la vie quotidienne que toutes les autres disciplines. C’est ce qui nous reliait tous. »

Quel rôle jouait la sororité ?

« Un rôle central à vrai dire. Car s’il y avait bien d’autres courants, le nôtre était centré sur la maîtrise de soi à travers la connaissance de soi et le lien à son Krist intérieur. Oui il existait d’autres communautés. Toutefois trop centrées sur le pouvoir et la distraction par le plaisir matériel. La matière devenait un accomplissement en soi dans certaines communautés. Ce n’était pas le cas pour nous. Nous parlons bien de communautés spirituelles ou plus exactement religieuses. »

Quelle est la différence entre les deux ?

« La différence est centrale, car la spiritualité laisse libre chacun là où la religion enchaîne. La religion enchaîne à des dogmes, à des peurs. Elle enchaîne à des croyances, à une foi calculée sur la peur. La spiritualité, c’est revenir en soi pour aller vers le ciel et au cœur de la Terre. En cela, nous nous autorisons à revenir à l’unité tout en respectant le libre arbitre de chacun.

Poursuivons l’histoire de l’Atlantide.

atlantide2Je me suis rappelée il y a peu de temps ce que vous avez vécu comme une abomination : la fin du royaume atlante a été ponctuée par un génocide, celui de notre communauté.

Nous empêchions les desseins de certains. Il fallait donc nous éliminer. Et c’est au cours d’un rassemblement précis de notre communauté que le plan a été mis à exécution. Un à un les groupements de notre communauté ont été décimés. »

Quelle incidence cela a-t-il eu sur l’Atlantide ?

« En effet, cela a eu des incidences. Il faut bien rappeler que nous étions étroitement reliés au pouvoir régnant. Certains y voyaient un abus de pouvoir de notre communauté. Les rois demandaient nos conseils, dans le but de prendre des décisions justes pour le peuple, pour le plus grand nombre. Leurs questions étaient dictées par le cœur. Même s’ils ne nous écoutaient pas toujours, ils suivaient globalement nos conseils.

Les autres communautés étaient plus jeunes que la nôtre. Elles étaient souvent constituées de ceux/celles qui n’avaient pas réussi les initiations et qui se sentaient frustrés voire même insultés.

Ils ne comprenaient pas leur chemin.

Ils voyaient dans les prêtresses des femmes de pouvoir là où il y avait des femmes aimantes et puissantes uniquement du fait de l’amour.

atlantideLa seule puissance qui émanait d’elles était l’amour.

Ils ont voulu égaler leur puissance sans comprendre qu’elle était basée sur la paix. Ils ont cru l’atteindre par la guerre. Ils se sont trompés et ils ont mené leur royaume à leur perte. J’ai aimé ce peuple et je l’aime toujours.

Je crois que vous êtes maintenant prêts à voir l’Atlantide renaître. Elle renaîtra dans vos cœurs. Et c’est seulement en partant de vos cœurs qu’elle renaîtra.

Soyez prudents dans l’utilisation des énergies présentes aujourd’hui. Elles sont puissantes, très puissantes et peuvent vous perdre de nouveau. Alors veillez à rester dans le cœur. Je vous en prie, soyez dans le cœur. Si vous restez dans le cœur, rien ne peut vous atteindre. Je vous aime.

Recevez la paix dans vos cœurs.

Amen. »

Message canalisé le 6 décembre 2017