Après un magnifique week-end de premier degré Reiki, l’énergie d’amour, de compassion et de partage qui s’est dégagée me pousse vers un nouveau partage sur la notion de cheminement.
Pourquoi ?
Peut-être pour rappeler que derrière un enseignant de Reiki, il y a un être humain qui a expérimenté des douleurs comme chacun et qui peut parfois encore en expérimenter. Rappeler aussi que le chemin ne commence pas seulement avec le premier degré et surtout ne se termine pas avec celui de la maîtrise.
Certains au contraire disent que celui-ci débuterait réellement à la maîtrise.
Un chemin Unique et propre à chacun
Le Reiki, outre le fait qu’il conduit à pouvoir réaliser des autotraitements et des traitements sur autrui, conduit aussi sur le chemin de la spiritualité. Mikao Usui disait que le Reiki était constitué à 50 % de la partie traitement par les mains et à 50 % par les idéaux, à savoir une philosophie de vie, une voie spirituelle.
Et cette progression se vit de manière individuelle et collective à la fois : individuelle car nous faisons nos propres choix dans le rythme d’intégration de l’énergie et des enseignements ; collective car même sur un chemin unique l’on croise l’autre, les autres, en stage ou non.
Pour moi le Reiki a été une rencontre inattendue, inespérée aussi. J’ai rencontré le Reiki à un moment de ma vie où finalement mon ego ne pouvait que lâcher. Il n’avait plus le choix. Le Reiki avait alors toute sa place pour se présenter à moi. Et à vrai dire, ce sont mes guides qui m’ont conduite vers le Reiki à ma demande.
J’avais reçu une seule fois dans ma vie un traitement Reiki, par ailleurs partiel. Et lorsque j’ai demandé conseil à mes guides pour aider mes chiennes, il m’a été répondu Reiki, avec une telle certitude et à la fois une bienveillance que j’ai alors entamé un chemin sans savoir, il est vrai, où j’allais me rendre.
Et cela était bien mieux ainsi. Sans réel objectif, si ce n’est mon bien-être et celui des miens, je ne pouvais pas être déçue. D’ailleurs, j’étais tellement mal dans ma vie à ce moment-là, que cela ne pouvait être que mieux !
Un chemin et de la persévérance
Nelson Mandela disait que c’est notre propre lumière qui nous fait peur et la puissance de celle-ci. Et il est clair qu’à aucun moment je ne pouvais imaginer celle que je serais aujourd’hui et encore moins celle que je serai demain. Et à vrai dire, cela ne m’intéresse même pas de le savoir. Être dans le présent, maintenant, est l’un des objectifs de ma vie. Profiter de chaque instant avec chacun. Le présent réserve déjà tellement de surprises.
Et ces dernières années, ce cheminement m’a demandé aussi beaucoup de persévérance dans mon travail sur moi-même : de la persévérance pour faire face à mon vécu, à ces émotions que j’avais laissées enfouies en moi, aussi à ces choses qu’on étouffe en pensant pouvoir y échapper. Eh bien, le Reiki m’a accompagnée et continue de le faire. C’est une force tranquille et toujours étonnante.
Le plus étonnant est finalement de se découvrir tel que l’on est vraiment, découvrir cette lumière qui nous habite. Et elle habite tous, sans le moindre doute.
Ce qu’on cherche avec le Reiki, c’est d’abord un bien-être. On le trouve. Mais on trouve, et c’est selon l’expérience de chacun, bien d’autres choses, des cadeaux. La vie quoi !
Et la vie est ambivalente. Nous le savons tous. Ce que, pour ma part, j’ai appris et continue d’apprendre, c’est à apprécier cette ambivalence, à en rire même. Y compris rire des moments les plus pénibles… plus tard bien sûr. Ou bien sourire avec bienveillance de ces expériences que j’ai pu percevoir comme difficiles, parfois injustes, que sais-je encore. Et se dire : « j’avais donc bien besoin de vivre cela pour progresser sur ce point. Merci la vie. ».
Je remercie la vie de me guider, de m’accompagner et d’être au cœur de ma vie.
Merci pour toutes ces rencontres et tous ces maîtres qui viennent à moi pour m’aider à grandir et à me révéler. Car c’est en se confrontant à l’autre, en le rencontrant que l’on devient soi-même, que l’on se montre soi-même.
Belle semaine à tous dans la paix et la lumière,
Bien à vous,
Émilie Laure