Archives de catégorie : développement personnel

Tumeur… tu meurs ?

Êtes-vous prêt à mourir ? Voilà bien une drôle de question pour débuter cet article. Nous oublions souvent la puissance du verbe. Cette puissance, elle, ne nous oublie pas, surtout lorsqu’il s’agit d’entendre le diagnostic d’un médecin.

Avez-vous déjà remarqué à quel point nous devenons fébriles lorsque nous entendons le mot « tumeur » ? Pourtant la médecine nous indique qu’il existe aussi bien des tumeurs malignes que bénignes.

Malgré cela, les deux nous font peur. Pourquoi ? Peut-être parce que nous entendons « tu meurs ».

Alors je repose la question, êtes-vous prêt à mourir ?

Cela revient à discuter de ce sujet sur lequel nombre d’entre nous pose un couvercle : la mort. Quand on dit mort, on voit souvent fin. Oui c’est vrai. Mais dans l’esprit de la majorité d’entre nous, la mort constitue la fin de notre vie, de notre incarnation.

Pour ma part, je considère que la mort constitue la fin… d’un épisode pourrions-nous dire. Celle-ci nous montre la fin d’un chapitre. Quand un chapitre est fini, que fait-on ? Nous tournons la page et nous en débutons un autre. N’est-ce pas ? C’est bien cela que nous faisons lorsque nous lisons un livre ?

Toutefois certains d’entre nous ont des difficultés à tourner la page et à débuter le nouveau chapitre. Parfois ils débutent un autre chapitre, mais souhaitent revenir régulièrement sur l’ancien chapitre, de sorte que les deux histoires s’entre-mêlent.

Imaginez un instant faire cela avec un livre. Réfléchissons un instant. Nous lisons deux chapitres en même temps : le présent et le passé. Pouvez-vous sincèrement me dire si vous arrivez à faire la différence entre les deux ? A un moment donné, les deux se mélangent de telle sorte que, y compris en étant dans le présent, vous vous retrouvez aussi dans le passé.

Cela vous donne le tournis ? Le vertige aussi peut-être ?

Ce qui semble être un situation bien étrange et complexe, c’est nous qui la rendons ainsi lorsque nous refusons de mourir, de laisser se fermer un chapitre de notre vie. Laissons partir cette partie de nous-même. Et aidons-en une autre à naître au nouveau (re-naître).

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Tumeur bénigne, tumeur maligne

Si je rencontre de plus en plus de cas de personnes venant me voir dans le cadre d’un accompagnement d’un cancer ou post-traitement cancéreux, je ne peux pas encore établir (et cela me semble dangereux par ailleurs de le faire) les raisons certaines de ces pathologies. J’ai pu observer des pistes qui se recroisent parfois.

Après le traitement d’un cancer d’abord, les corps énergétiques de la personne sont extrêmement dégradés. Pour autant, je n’attribuerais pas cela au cancer, car nous savons à quel point les traitements par rayons et chimio sont extrêmement lourds et peuvent même transformer les corps énergétiques en passoire.

En revanche, j’ai pu remarquer dans certains cas, un véritable parasitage des corps énergétiques par des « entités » les appellerons-nous qui semblent être à l’origine de ces cancers. Or dans ce cas, l’on parle de tumeurs malignes. Dans « malignes », il y a « mal ». Donc j’aurais tendance à parler dans plusieurs cas que j’ai observés, d’ « entités » assez noires qui épuisent le corps à tel point que cela générerait ces tumeurs. C’est une piste. Je me refuse à dire que c’est la seule et unique explication, n’ayant pas encore rencontré suffisamment de cas pour le dire. En outre chaque cas étant unique, je crois que la vie nous réserve toujours des surprises quant à l’explication de telle ou telle pathologie.

Une mal-a-dit qui fait sens

Qu’il s’agisse d’une tu-meur maligne ou bénigne, il me semble que la vie nous invite à un changement qui dans tous les cas, est pour notre bien. Dans le cas de la tumeur bénigne, le changement me semble moins douloureux. Dans le cas de la tumeur maligne, le changement qui s’impose peut paraître violent, brutal, comme un bruit sourd, le ciel qui nous tombe sur la tête. Il invite aussi au changement pour ceux qui nous entoure, à revenir à l’essence-ciel.

Que doit-on laisser mourir pour revenir à la vie ? Comme bon nombre de pathologies, le cancer et les tumeurs plus généralement peuvent constituer un chemin initiatique où l’une des premières étapes peut être juste d’accepter de la voir. Voir la mal-a-dit, c’est déjà accepter sa présence. Accepter sa présence, c’est déjà voir la réalité présente, être dans le présent.

Ensuite, il sera important d’y donner du sens. Qu’est-ce qui est, à travers cette tumeur, réellement atteint ? En train de mourir ? Ou demande un accompagnement vers la re-naissance ?

Lui apporter de l’amour, c’est accepter aussi d’exprimer une douleur, afin de pouvoir enfin la transmuter. La transmutation ne me semble possible qu’après prise de conscience et expression, bref reconnaissance de ce mal. L’amour inconditionnel conduit à remercier aussi cet être, cette entité de sa venue dans notre vie. Lutter, résister, c’est au contraire lui donner toute puissance.

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Oh oui bien sûr, il existe de nombreux schémas, complexes, autour de chaque cancers. Et certains d’entre nous n’en reviendront pas, même en travaillant sur eux-mêmes. Certains choix d’incarnation sont ainsi, qu’une personne meure pour renaître dans un autre plan de conscience. Se pose alors la question me semble-t-il de ce qu’ils ont pu prendre de nous-même afin que nous puissions re-naître dans notre propre incarnation présente. Je veux dire que certains de nos proches mourant de cancers, nous permettent à nous, de revenir à la vie.

Leur cancer était donc devenu « notre cancer ». Ils meurent. Nous renaissons… si nous l’acceptons.

Un cancer, une tumeur, ne sont donc pas toujours individuels à mon sens. Ils peuvent être collectifs bien que portés physiquement par une seule personne.

Alors se pose de nouveau la question ? Tumeur, tu… meurs ? Êtes-vous prêts cette fois-ci à mourir ? A abandonner l’ancien ?

La peur du saut

On sait ou on croit savoir ce que l’on vit. On a beau vivre parfois des situations inconfortables et se dire que l’herbe verte chez le voisin est plus belle, on ne franchit pas toujours la barrière pour aller voir comment il fait. Pourtant nous avons les moyens de cultiver différemment notre jardin. Oui nous pouvons faire le saut dans l’inconnu. Le voisin nous répondra-t-il ? Ensuite mettrons-nous en application ses conseils ? Essaierons-nous de mettre en place des changements ? Là réside notre plus grande peur : le changement.

Le cancer a cela de bon qu’il nous impose souvent le changement, celui-là même que nous refusions de mettre en place depuis si longtemps. Le changement s’impose à nous. Et il s’invite aussi auprès de nos proches, s’ils le souhaitent évidemment. J’ai plusieurs exemples de proches en tête qui ont accompagné les leurs jusqu’à la fin de l’incarnation, quand telle était l’issue. J’ai aussi eu la joie de voir l’accompagnement d’une fille par sa mère vers la renaissance de ces deux êtres. Je parle de ces deux femmes, mais il y a tout l’entourage aussi qui a suivi à sa manière ce chemin de renaissance. Quand la personne atteinte du cancer reste dans son incarnation et qu’il y a donc d’autres chapitres du livre « incarnation » à lire, c’est comment dire… Bien sûr que c’est extra-ordinaire. C’est l’aventure collective qui se poursuit dans la matière. Et la transmutation est bien collective même si elle a été portée dans la matière par un être.

De ceux et celles que j’ai rencontrés ces dernières années, j’ai remarqué que les personnes (malades ou accompagnants) qui mettaient du sens sur la mal-a-dit en ressortaient grandis, quelle que soit l’issue dans la matière pour la personne atteinte. Mettons donc du sens pour pacifier. La mort peut être paisible. C’est finalement ce que nous souhaitons tous pour nous-mêmes comme pour les personnes que nous aimons.

Quand la mort s’invite dans notre vie à travers une « tumeur », accueillons-la avec bienveillance et demandons-lui « quel est ton message pour moi ? Que souhaites-tu m’apporter pour me faire grandir ? ».

L’effet de surprise passé, nous pourrons nous faire accompagner par un thérapeute si besoin est.

Pour re-naître.

Bien à vous,

Émilie Laure

Le soleil et la lune, des symboles

Aujourd’hui je vous propose d’aborder un sujet qui m’est cher, la symbolique. Notre vie est semée de symboles. Réduire les symboles à une existence nocturne (au cours de nos rêves) est donc bien restrictive. Et les symboles sont non seulement présents dans des représentations iconographiques et aussi dans nos actes du quotidien à travers par exemple notre propre expression du langage.

Prenons par exemple le soleil et la lune.

Le soleil et la lune sont deux astres omniprésents dans notre vie. D’abord le soleil brille, même derrière les nuages, permettant à notre planète de ne pas être transformé en glaçon.

La lune, quant à elle, tourne autour de la Terre et joue un rôle dans notre vie quotidienne. Il existe d’ailleurs un calendrier lunaire afin de pouvoir mieux travailler avec ses énergies, notamment dans le jardin et aussi pour de nombreuses activités : coupe du bois, coupe des cheveux, opérations chirurgicales etc.

Si nous prenons le temps d’étudier sincèrement la présence du soleil et de la lune dans notre quotidien, nous constatons que les galettes méditerranéennes sont de forme ronde comme le soleil. En géométrie sacrée, nous dirons que tout part du rond. Le carré tient dans le rond. Pour réaliser une fleur de vie soi-même, on tracera d’abord un rond et on travaillera à partir de différents points placés sur ce rond.

Et vous avez certainement bien d’autres exemples en tête en lisant cet article.

Et la lune ? Ne parle-t-on pas de croissant de lune ? Croissant ? Certains d’entre vous en mangent régulièrement. Certaines religions ont par ailleurs repris la forme d’un croissant de lune en tant que symbole.

Significations de ces symboles

Les symboles ont plusieurs significations possibles, tant au niveau universel qu’au niveau personnel. Dans le cadre de cet article, je n’aborderai pas le niveau personnel et individuel. En revanche, je vous donnerai quelques indications concernant les significations universelles communément admises au sujet du soleil et de la lune.

Intéressons-nous au symbole du soleil repris d’ailleurs par Louis XIV. Il s’agit en réalité d’un attribut masculin au sens sacré du terme. Le soleil est donc le symbole de l’énergie masculine sacrée et aussi le symbole du Père éternel.

Dans le système solaire, le soleil est l’étoile autour de laquelle gravitent tous les autres corps célestes. Sa luminosité éclaire les planètes, rendant la vie possible (soleil = symbole de vie). Ce schéma se répète aussi dans la nature, comme dans l’atome, qui a exactement les mêmes caractéristiques qu’un système solaire (les électrons tournent autour du noyau comme les planètes autour du soleil). Sans le magnétisme du soleil, les planètes ne seraient que de la matière inerte errant dans l’espace. Le soleil est par conséquent la lumière qui détermine le sens et le but des planètes. De ce fait, le Soleil peut être considéré comme un symbole de pouvoir.

Il donne vie, contrôle, organise, régit et dirige.

Le soleil dans différentes mythologies

Dans la mythologie Aztèque le Dieu Soleil était Huitzilopochtli, également dieu de la guerre, considéré comme le maître du monde.

Dans la mythologie sumérienne, Utu était le Dieu du Soleil. Il était également considéré comme le Dieu de la Justice, car sa position dans le ciel lui confère le pouvoir de voir tout ce qui se passe sur Terre. Il est représenté par un disque orné d’une étoile à quatre branches séparées par des faisceaux de rayons ondulés.

Chez les babyloniens, le dieu Soleil Shamash était également capable de tout voir. Il symbolisait ainsi les notions de justice et de divination.

Dans la Grèce Antique, l’astre de lumière est représenté par le Dieu Hélios. Précédé d’Éos, (l’Aurore), c’est lui qui donnait la lumière aux dieux et aux mortels. Sa place privilégiée dans le ciel lui permettait également de voir tout ce qui se produisait sur Terre. Aussi put-il avertir Héphaïstos des infidélités de son épouse Aphrodite avec le dieu Arès. Il informa également Déméter de l’enlèvement de sa fille Corée par Hadès, Dieu des enfers.

Chez les Hindous, Surya (“l’œil du ciel qui veille sur le monde”) est le dieu brahmanique du soleil, source d’énergie et de lumière qui enveloppe et pénètre la Terre. Il est également le père de Manu, le premier homme sur Terre. Surya est celui qui met en mouvement les êtres et les choses. Sa chaleur et sa force peuvent à la fois créer, nourrir, et anéantir tous les êtres. Dans les Védas, Surya est représenté par un jeune homme auréolé du disque solaire et conduisant un char de lumière tiré par sept chevaux.

Dans la mythologie perse, monté sur un char attelé à des chevaux blancs, le Dieu Mithra est associé au Soleil et apparaît comme la représentation du bien et l’ordonnateur du monde. Possédant mille oreilles et dix milles yeux, rien ne lui échappe. Son parcours annuel était considéré comme une illustration cosmique de la destinée humaine : naissance, vie, mort et résurrection.

L’âme, comme le soleil, se lève, atteint son apogée, puis tombe en dessous de l’horizon pour faire face à l’obscurité, pour remonter le lendemain matin dans le cycle éternel de la mort et de la renaissance.

Parallèle avec la vie humaine

Dans une vie, un être humain suit les mêmes étapes que le soleil. La naissance d’un bébé correspond au lever du soleil, puis l’enfant grandit jusqu’à l’âge adulte, représenté par midi quand le soleil est au zénith, sa position la plus haute (du point de vue de la Terre). Enfin, le soleil commence à descendre, tout comme l’être humain commence à vieillir, et puis vient le coucher du soleil, qui symbolise la mort.

Dans le monde antique, on ne craignait pas la mort. Comme beaucoup d’anciennes religions étaient réincarnationnistes (croyaient en la réincarnation), la mort était tout simplement un pont entre les différentes vies, une période où la conscience, détachée du corps physique, pouvait explorer le royaume spirituel et se ressourcer. Le royaume spirituel était représenté par la rencontre du soleil avec la nuit dans l’au-delà.

Dans l’Égypte ancienne par exemple, le soleil est associé au dieu Rê (ou Ra). Rê, le dieu soleil, adopte trois formes différentes : Khepri, le scarabée, qui représente le soleil levant, Rê le disque solaire, le soleil de midi et Atoum, vieil homme appuyé sur un bâton, le soleil couchant. Le scarabée, ou bousier, est le symbole de Rê dans son rôle de Khepri, le soleil levant. Il roule devant lui une boule de bouse et représente le soleil en personne. Il est aussi le symbole de renaissance et de régénération, car les jeunes naissent de la boule de bouse dans laquelle il a pondu ses œufs.

Et la lune ?

La lune est yin par rapport au soleil yang : elle est passive, réceptive et féminine. Elle est l’eau par rapport au feu solaire, le froid par rapport à la chaleur, le nord et l’hiver symboliques opposés au sud et à l’été. Sa lumière est celle du reflet du soleil.

La lune symbolise aussi le temps qui passe, le temps vivant, dont elle est la mesure par ses phases successives et régulières. La lune est l’instrument de mesure universel… le même symbolisme relie entre eux la Lune, les Eaux, la Pluie, la fécondité des femmes, celle des animaux, la végétation, le destin de l’homme après la mort et les cérémonies d’initiation.

Dans l’hindouisme, la sphère de la lune est l’aboutissement de la voie des ancêtres (pitri-yâna). Ils ne sont pas libérés de la condition individuelle, mais ils produisent le renouvellement cyclique. Les formes achevées s’y dissolvent, les formes non développées en émanent. Ce qui n’est pas sans rapport avec le rôle transformateur de Shiva, dont l’emblème est un croissant de lune. La lune est  par ailleurs le régent des cycles hebdomadaires et mensuels. Ce mouvement cyclique (phase de croissance et de décroissance) peut être mis en relation avec le symbolisme lunaire de Janus : la lune est à la fois porte du ciel et porte de l’enfer, Diane et Hécate, le ciel dont il s’agit n’étant toutefois que le sommet de l’édifice cosmique. La sortie du cosmos s’effectuera seulement par la porte solaire. Diane serait l’aspect favorable, Hécate l’aspect redoutable de la lune.

C’est elle qui nous éclaire en pleine nuit lorsqu’elle est pleine et révèle ainsi les pièges de la nuit. Elle est guidance dans la nuit, révélatrice de la pénombre et dans la pénombre.

Elle est aussi reliée au féminin sacrée et ainsi aux énergies de Marie/Isis/Ishtar. Les Moon Mother travaillent mensuellement avec ses énergies lors notamment de cérémonies de bénédiction de l’utérus. Elle joue donc un rôle crucial pour les femmes et bien évidemment pour les hommes dans la reconnaissance de leur féminin sacré.

Voici donc quelques exemples, sans être exhaustive, des significations des symboles du soleil et de la lune.

Et pour vous, que représentent ces astres ?

Bon week-end à tous,

Bien à vous,

Émilie Laure

Méditer, respirer

« Méditer » est un verbe qui en effraie plus d’un. On imagine les positions inconfortables de Yogis indiens ou mêmes de grands maîtres restant des heures sans bouger et rouvrant les yeux souriants et sereins. En cultivant une telle représentation, on imagine finalement que cette activité nous est totalement inaccessible.

Méditer n’importe où

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Pourtant la méditation peut en réalité se pratiquer n’importe où, y compris au travail. Je me rappelle à ce titre avoir déjà animé de tels ateliers au sein d’entreprises et dans des salles qui ne sont pas aménagées spécialement.

Une simple chaise peut être l’outil adéquat pour se positionner confortablement. Oui je viens bien d’écrire confortablement ! Donc selon moi, la première condition pour débuter cette activité est un certain confort. Il me paraît difficile d’atteindre un bien-être au cours d’une méditation si celle-ci ne débute pas par une position confortable physiquement, c’est-à-dire une position que vous pouvez tenir sans bouger pendant cinq à dix minutes.

Oui vous venez de lire 5 à 10 minutes (je l’écris en chiffres cette fois-ci !). Pour débuter la méditation et être aussi honnête que possible par rapport au rythme de vie qui est le nôtre tout en s’accordant des moments de ressourcement, il me paraît raisonnable de proposer des méditations d’une durée de 5 à 10 minutes.

S’intérioriser

Le point commun entre la majorité des techniques de méditation est l’intériorisation ou pour le dire autrement, faire le silence en soi. Et pour faire cela, il faut parfois varier les différentes techniques : assis, concentré sur un objet, les yeux fermés ou même en marchant.

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Aussi pour terminer cet article sur le sujet, je vous propose une petite recette pour aujourd’hui :

asseyez-vous confortablement. Posez vos deux mains sur vos cuisses dans la position la plus confortable pour vous, soit tournées vers le ciel ou à plat. Fixez un point ou un objet face à vous. Il peut s’agir d’une petite bougie ou tout autre objet inspirant. Concentrez-vous sur cet objet, observez-le sans jugement, sans le décrire. Juste observez-le. Puis progressivement tout en l’observant, prenez conscience de votre respiration. Observez juste votre respiration.

Si des pensées extérieures à l’exercice viennent, revenez juste à l’instant présent l’observation de l’objet et de votre respiration tout à la fois. Essayez de tenir pendant 5 minutes. Puis revenez progressivement à l’instant présent et reprenez contact avec les bruits vous environnant et les objets qui vous entourent.

Comment vous sentez-vous à présent?

Je vous souhaite à tous et à toutes une belle semaine.

Bien cordialement,

Émilie Laure

Rayonner au-delà des frontières de notre corps

Bonjour à tous,

Aujourd’hui je souhaite échanger avec vous sur une pratique essentielle pour chacun d’entre nous : rayonner.

Que cela signifie-t-il « rayonner » ? Pour moi, cela signifie d’abord qu’une lumière nous habite. C’est notre étincelle, notre étincelle divine. Cette étincelle, c’est nous qui la nourrissons et uniquement nous qui en avons le pouvoir.

Nous pouvons bien sûr nous inspirer de pratiques spirituelles pour cela : méditation, bouddhisme, reiki, sophrologie etc.

De nombreuses pratiques spirituelles nous permettent d’entrer dans une activité d’introspection et de rentrer en contact avec cette étincelle divine.

Dans ce but, nous recherchons, me semble-t-il à atteindre une certaine quiétude, une paix. Et cette paix nous est nécessaire face aux défis quotidiens et à ce qui peut être perçu comme des agressions de la part du monde extérieur.

Ainsi donc pour pallier les agressions extérieures nous nous réfugions à l’intérieur de nous-mêmes.

Rayonner pour se protéger

Rayonner consiste selon moi, à laisser grandir notre lumière intérieure au-delà des frontières de notre corps physique. Cela signifie que notre étincelle devient alors un feu étincelant. Mais ce feu n’est en rien destructeur. Il est lumière, il est partage, il est amour.

J’ai conscience en écrivant ces mots que nous craignons souvent de briller car cette lumière, croit-on, pourrait attirer des personnes mal intentionnées. Et ces dernières pourraient se nourrir de notre lumière.

Je crois important d’abord d’éviter de rentrer dans un schéma de victime-agresseur. Si nous évitons cela, nous ne craignons en réalité rien. Toute agression n’est possible que parce que nous avons quelque part dans nos informations cellulaires individuelles la fêlure qui permet à celle-ci de se concrétiser dans la matière.

Ensuite la lumière rayonnante d’un être est amour pur. Et ces rayons transmutent par leur présence. Ils ne détruisent pas. Et si les personnes sont mal à l’aise avec ces rayons, elles partent tout simplement.

Je me rappelle dans cet ordre d’idées d’une sortie que nous faisions entre amis dans le Morvan. Il s’agissait d’une sortie « géobiologie ». Nous nous étions rendus à Bibracte.

Les énergies étaient fortes et nous avions des difficultés à maintenir notre groupe soudé. Après nous être réunis de nouveau, nous avons tenté d’employer plusieurs techniques, sans succès.

Soudainement j’ai senti la nécessité de faire appel à Métatron, car je ne trouvais pas d’autres solutions. Par mon intermédiaire, il a alors fait rayonner sa lumière. C’était juste magnifique.

Après cela, nous avons tous progressivement rouvert les yeux. Le lieu était comme transmuté par l’énergie de cet être.

Bien sûr, j’ai conscience de parler d’un archange. Et nous ne sommes pas des archanges. Toutefois, il existe de nombreux êtres éveillés qui rayonnent, tels Amma par exemple.

Elle est incarnée et nous prouve par son existence et par ses actions, la possibilité que nous avons non seulement d’être en contact avec notre propre lumière et en conscience et de surcroît d’être en capacité de rayonner au-delà de nous-même.

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Rayonner pour ne plus paraître

Récemment, j’ai pris conscience que même avec ce qui semble être la plus grande honnêteté, nous pouvons ne pas être tout à fait en accord avec nous-même. Il y a l’être et le paraître.

Et cela peut s’exprimer par une lumière qui ne se présente jamais vraiment à tous, ou bien au contraire une personne qui montre une lumière extérieure plus forte que celle qui est à l’intérieur.

Encore une fois tout cela peut se faire sans la moindre arrière-pensée vis-à-vis d’autrui. Il s’agit d’accorder les lumières intérieures et extérieures. C’est dans la croissance de notre être que nous pouvons prendre conscience progressivement de l’écart entre les deux.

Il y a ce que je montre. Il y a ce que je rayonne réellement intérieurement. Et si je m’accordais autant de lumière à moi-même qu’aux autres ? Et si j’accordais enfin ces deux lumières comme on accorde un instrument de musique ?

Alors je ne serais plus dans le paraître, je serais. C’est tout. Ce qui semble évident, ce qui semble demander une certaine honnêteté envers soi-même, requiert un travail constant sur soi-même. C’est finalement le chemin que nous suivons tous. Et soyons honnête : nous visons la voie du milieu, mais notre chemin rencontre souvent des virages. Si nous les rencontrons, c’est sans doute que nous en avons besoin afin de nous rapprocher progressivement de la voie du milieu.

Rayonner devient alors un acte de reconnaissance de notre êtreté. Fini le par-être ! Enfin l’être.

Nous sommes nos propres instruments en même temps que les musiciens qui les employons. Apprenons nos gammes et constatons aussi, parfois, les pannes et les accords à réaliser.

C’est peut-être ainsi que nous pourrons atteindre l’unité de l’être.

Je vous souhaite une belle journée à tous.

Émilie Laure

Rhodochrosite, un atout pour le cœur

Pour ce nouvel article, je souhaite aujourd’hui revenir sur une pierre aussi belle qu’efficace en lithothérapie : la rhodochrosite. Qui est-elle exactement? Quelles sont ses propriétés?

Le nom rhodochrosite a été donné à cette pierre en 1813 par le minéralogiste Hausmann. Il a associé deux mots de grec ancien, Rhodon (rose) et Chrosis (= couleur), de sorte que cette pierre est désormais connue sous le nom de « de couleur rose ». Sur le plan thérapeutique, cette pierre n’est utilisée que depuis les 200 dernières années.

Pierre autrefois dénommée « rose inca », la rhodochrosite doit sa couleur rose au manganèse.
La rhodochrosite rubannée doit ses veines au dépôt de manganèse, de plomb, de cuivre et d’argent. La qualité gemme est extrêmement rare et est taillée pour les collectionneurs.

La rhodocrosite : quelques propriétés

La rhodochrosite équilibre essentiellement vos chakras émotionnels, c’est-à-dire les chakras du cœur et le plexus solaire. Sur le chakra du cœur, elle régule l’émotivité et les sentiments, autant pour vous-même que pour l’autre. Sur le plexus solaire, elle combat le stress, et développe une confiance et une estime positive de vous-même. Elle donne de la confiance personnelle et affine votre vision à long terme.

Concrètement la rhodochrosite génère la tendresse. Elle calme les migraines et favorise la convalescence de maladies difficiles. Elle agit aussi sur le soma et dissipe les craintes et les phobies.
Elle soulage les infections des oreilles, des sinus et du système laryngé. Très intéressant si vous avez des pathologies de la peau, qu’elles soient exceptionnelles ou régulières, la rhodochrosite a un effet bénéfique sur la peau, notamment la couperose et les allergies cutanées. Je suis eczémateuse et je dois dire qu’au cours d’une cure d’élixir de rhodochrosite, j’ai pu constater la régression rapide de ma plaque d’eczéma et surtout la réduction des symptômes (démangeaisons, sensations de brulures etc.). Il est vrai que pour les problèmes de peau, on conseille souvent le quartz rose. Si cela ne fonctionne pas pour vous, testez la rhodochrosite. Pour moi, cela fonctionne en tout cas.

Autre utilité : la circulation sanguine. J’ai constaté ainsi que j’avais les jambes moins lourdes. Elle peut aussi être utile en cas d’hémorroïdes. Celles-ci cicatriseront plus rapidement et vos symptômes réduiront rapidement (inflammation et douleur notamment).

La rhodocrosite facilite la circulation des fluides

Plus globalement, sur le plan physique, l’élixir de rhodochrosite facilite la circulation des fluides gastriques et renforce les intestins. Il stimule la production de kératine pour les cheveux et les ongles. Il est recommandé pour les problèmes de mémoire et de coordination des mouvements. Vous pouvez ainsi penser à son utilisation pour réduire le développement de certaines pathologies de type Alzheimer ou Parkinson par exemple pour ne citer que celles-ci, évidemment en complément des traitements fournis par la médecine chimique.

Au niveau mental, cette pierre est efficace pour retrouver l’amour de soi et de son entourage. Cet élixir dégage le cœur des pressions émotionnelles et facilite la prise de conscience des blocages personnels d’énergie. Il promeut le développement de la personnalité et affirme ses convictions et désirs. Il permet aussi l’épanouissement des aspirations sexuelles.

La pierre de Rhodochrosite évoque l’amour et la compassion altruiste.

Excellente pour le cœur et les relations, elle l’est spécialement pour si vous vous sentez mal aimés et subissez des énergies de mal être. Cette pierre fait remonter en douceur vos sentiments douloureux et refoulés afin de les dissiper à travers une libération émotionnelle.
Mentalement vivifiante, la rhodochrosite encourage une attitude positive.

Elle constituera ainsi un minéral de choix dans l’accompagnement de thérapies par le coaching ou lors de psychothérapies par exemple. Dernier exemple, vous pouvez aussi y avoir recours lors d’un travail de psychogénéalogie ou pour faire face en douceur à vos propres peurs.

En résumé, la rhodocrosite est une pierre douce et peut constituer une pierre de travail pour soi que ce soit au cours d’une thérapie ou pour développer davantage sa compassion.

Belle semaine à tous,

Émilie Laure

Pour en savoir plus :

La lithothérapie

https://emilie-m.net/specialites/la-lithotherapie/

Le quartz rose

https://emilie-m.net/le-quartz-rose/

Les bonnes résolutions

C’est une tradition : chaque début d’année voit éclore ce que nous appelons de bonnes résolutions. Mais pour quelle(s) raison(s) prendre de bonnes résolutions ?

Chaque début d’année est l’occasion consciemment ou inconsciemment de faire le bilan de l’année précédente tout juste écoulée : que peut-on en retenir de positif ? Quelle marge de progression nous donnons-nous pour ce nouvel exercice à venir ? Autant de questions auxquelles les résolutions peuvent répondre.

Étymologie de « résolution »

Et il est juste de reprendre l’étymologie du mot « résolution » afin de mieux comprendre de quoi nous parlons : (vers 1270) du latin resolutio, de resolvere, c’est-à-dire action de résoudre ou de dénouer, désagrégation, décomposition d’un tout.

Autrement dit après avoir analysé l’exercice précédent de notre vie (l’année qui vient de s’écouler), nous décidons de trouver des solutions ou dénouer des situations qui ne nous conviennent plus. Finalement vue sous cette angle, cette pratique semble bien intéressante pour entamer un nouveau chapitre de notre vie.

Souvent ces résolutions concernent notre santé du style « faire davantage de sport », « perdre 10 kg avant l’été » ou encore « trouver un nouveau travail » ou « déménager ». Que sais-je encore ?

Finalement ce sont tous les secteurs de la vie qui peuvent être touchés par ces bonnes résolutions dont l’objectif commun est de nous conduire vers notre évolution personnelle et un mieux-être.

Respecter ses résolutions

Ce qui arrive rapidement et constitue l’enjeu majeur de ces résolutions est de les tenir. Eh oui ! Et c’est là que cela se corse. La première résolution serait donc de résoudre toutes les autres.

Mais comment faire afin de respecter ses résolutions ?

Essayons de mieux comprendre les choses : faire une résolution, c’est en fait se fixer un ou des objectifs à atteindre sur une thématique bien précise. Voyons voir : gravir l’Everest par exemple.

D’accord très bien ! Au début de l’année et sous l’euphorie du moment, on se dit qu’on va pouvoir y arriver. Puis on regarde de plus en plus le sommet de l’Everest et cette vision nous décourage de plus en plus. Comment atteindre un objectif aussi haut ? Comment ai-je pu penser que je pourrais l’atteindre ? Que c’est haut !

Pour respecter une résolution, passons en mode projet. Étudions sérieusement notre projet et posons tous les éléments nécessaires à la résolution afin de pouvoir l’atteindre : temps, argent, compétences, capacités physiques, intellectuelles, besoin de partenariat etc.

A partir de ces différents éléments, demandons-nous si nous allons pouvoir le réaliser seul et fixons des étapes intermédiaires.

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Se fixer des étapes intermédiaires

C’est le seul moyen de tenir sur la longueur. Si notre projet s’organise sur l’année, nous devrions pouvoir tenir. Et s’il s’étend sur plusieurs exercices, nous devons davantage nous appuyer sur cette technique qui est véritablement un mode anti-panique !

C’est en partie ce sur quoi je me suis appuyée au cours de mon doctorat. Je voyais le rapport du mémoire à rendre : 300 pages minimum. Mais comment les écrire ? Dans quel ordre ? Etc.

J’ai donc établi un plan par mois, puis par semaine. Et au lieu d’avoir face à moi un objectif monstrueux, je faisais face à de petits objectifs quotidiens. Ouf ! Et cette technique est salvatrice car elle nous permet de voir que nous n’avons pas à réaliser un bond de géant pour atteindre le sommet de l’Everest mais que nous devons faire un pas l’un après l’autre pour monter tranquillement la montagne.

La technique des petits pas

Cette technique des petits pas permet de réaliser que tous ces petits objectifs sont largement à notre portée. Pourtant c’est bien l’ensemble de ces petits défis qui nous permettront de résoudre le plus grand.

Ayez recours à cette technique pour vos résolutions de l’année. Soyez aussi bienveillant avec vous-même. Il y aura peut-être des mois, fatigue oblige ou imprévus, où nos objectifs ne seront pas remplis. Pas de panique !

Refaisons le bilan de là où nous en sommes : quel est le chemin parcouru ? Que reste-t-il à faire ? Suis-je dans les temps ? Un léger retard ? Puis-je demander de l’aide ? Mon retard est-il acceptable ? Évitons de nous mettre la pression. Nous sommes parfois nos pires coachs. Peut-être avons-nous vu trop grand ou trop tôt ? Revoyons notre planning ou nos objectifs intermédiaires afin de pouvoir atteindre notre résolution.

L’objectif n’est pas de faire mieux que le voisin mais de réaliser tout court notre résolution si elle nous semble vraiment juste. Allons jusqu’au bout des choses.

Le choix des résolutions

Je me rappelle d’un film des Inconnus où deux amis font la résolution d’arrêter de fumer sur un pari. Parfois certes cela peut fonctionner. Toutefois je vous conseille de faire le choix de résolutions qui vous concernent vraiment et qui « sont vous ». Soyez authentiques : c’est le plus sûr moyen d’atteindre vos objectifs.

Faites uniquement ce qui vous correspond et non pas ce qui pourrait plaire à celui-ci ou à celle-là.

Faites-vous plaisir. Si le plaisir est sur le chemin et au bout de votre parcours, vous êtes sûrs d’y arriver !

En suivant ces quelques conseils, vous constaterez que suivre ses résolutions est nettement plus aisé. Peut-être en abandonnerez-vous quelques-unes au cours de l’année pour ne concentrer vos efforts que sur une seule. Et alors ? Soyez en paix avec vous-même. Vous avez le droit d’abandonner les projets qui ne vous correspondent plus. Et tant mieux si vous avez davantage de temps à consacrer à d’autres projets. Ils avanceront plus rapidement.

Pas de règles donc dans le choix des résolutions : il peut aussi bien se faire en début d’année qu’au cours de celle-ci.

Finalement la vie est simple tant qu’on reste libre d’esprit.

Alors belle année 2018. Et qu’elle vous apporte le meilleur de vous-même.

Bien à vous,

Émilie Laure

 

Le chemin Reiki

Après un magnifique week-end de premier degré Reiki, l’énergie d’amour, de compassion et de partage qui s’est dégagée me pousse vers un nouveau partage sur la notion de cheminement.

Pourquoi ?

Peut-être pour rappeler que derrière un enseignant de Reiki, il y a un être humain qui a expérimenté des douleurs comme chacun et qui peut parfois encore en expérimenter. Rappeler aussi que le chemin ne commence pas seulement avec le premier degré et surtout ne se termine pas avec celui de la maîtrise.

Certains au contraire disent que celui-ci débuterait réellement à la maîtrise.

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Un chemin Unique et propre à chacun

Le Reiki, outre le fait qu’il conduit à pouvoir réaliser des autotraitements et des traitements sur autrui, conduit aussi sur le chemin de la spiritualité. Mikao Usui disait que le Reiki était constitué à 50 % de la partie traitement par les mains et à 50 % par les idéaux, à savoir une philosophie de vie, une voie spirituelle.

Et cette progression se vit de manière individuelle et collective à la fois : individuelle car nous faisons nos propres choix dans le rythme d’intégration de l’énergie et des enseignements ; collective car même sur un chemin unique l’on croise l’autre, les autres, en stage ou non.

Pour moi le Reiki a été une rencontre inattendue, inespérée aussi. J’ai rencontré le Reiki à un moment de ma vie où finalement mon ego ne pouvait que lâcher. Il n’avait plus le choix. Le Reiki avait alors toute sa place pour se présenter à moi. Et à vrai dire, ce sont mes guides qui m’ont conduite vers le Reiki à ma demande.

J’avais reçu une seule fois dans ma vie un traitement Reiki, par ailleurs partiel. Et lorsque j’ai demandé conseil à mes guides pour aider mes chiennes, il m’a été répondu Reiki, avec une telle certitude et à la fois une bienveillance que j’ai alors entamé un chemin sans savoir, il est vrai, où j’allais me rendre.

Et cela était bien mieux ainsi. Sans réel objectif, si ce n’est mon bien-être et celui des miens, je ne pouvais pas être déçue. D’ailleurs, j’étais tellement mal dans ma vie à ce moment-là, que cela ne pouvait être que mieux !

Un chemin et de la persévérance

Nelson Mandela disait que c’est notre propre lumière qui nous fait peur et la puissance de celle-ci. Et il est clair qu’à aucun moment je ne pouvais imaginer celle que je serais aujourd’hui et encore moins celle que je serai demain. Et à vrai dire, cela ne m’intéresse même pas de le savoir. Être dans le présent, maintenant, est l’un des objectifs de ma vie. Profiter de chaque instant avec chacun. Le présent réserve déjà tellement de surprises.

Et ces dernières années, ce cheminement m’a demandé aussi beaucoup de persévérance dans mon travail sur moi-même : de la persévérance pour faire face à mon vécu, à ces émotions que j’avais laissées enfouies en moi, aussi à ces choses qu’on étouffe en pensant pouvoir y échapper. Eh bien, le Reiki m’a accompagnée et continue de le faire. C’est une force tranquille et toujours étonnante.

Le plus étonnant est finalement de se découvrir tel que l’on est vraiment, découvrir cette lumière qui nous habite. Et elle habite tous, sans le moindre doute.

Ce qu’on cherche avec le Reiki, c’est d’abord un bien-être. On le trouve. Mais on trouve, et c’est selon l’expérience de chacun, bien d’autres choses, des cadeaux. La vie quoi !

Et la vie est ambivalente. Nous le savons tous. Ce que, pour ma part, j’ai appris et continue d’apprendre, c’est à apprécier cette ambivalence, à en rire même. Y compris rire des moments les plus pénibles… plus tard bien sûr. Ou bien sourire avec bienveillance de ces expériences que j’ai pu percevoir comme difficiles, parfois injustes, que sais-je encore. Et se dire : « j’avais donc bien besoin de vivre cela pour progresser sur ce point. Merci la vie. ».

Je remercie la vie de me guider, de m’accompagner et d’être au cœur de ma vie.

Merci pour toutes ces rencontres et tous ces maîtres qui viennent à moi pour m’aider à grandir et à me révéler. Car c’est en se confrontant à l’autre, en le rencontrant que l’on devient soi-même, que l’on se montre soi-même.

Belle semaine à tous dans la paix et la lumière,

Bien à vous,

Émilie Laure

Le syndrome du sauveur

Aujourd’hui je souhaite aborder un thème qui nous concerne tous : le syndrome du sauveur. De quoi s’agit-il ? Ne vous est-il jamais arrivé de vous dire « il faut faire quelque chose pour cette personne » ? Et de le faire à sa place en pensant que c’était ce qu’il y avait de mieux à faire pour elle ?

Cela part toujours du bonne intention. Et cette bonne intention, je la rencontre souvent aussi chez des thérapeutes qui « savent » ce qu’il y a de mieux pour chacun. Et bien sûr, ce syndrome m’a longtemps touché. Il m’a fallu beaucoup de travail à vrai dire pour comprendre que la seule véritable personne dont je suis responsable, c’est moi-même !

Rendre sa responsabilité à chacun

Ce qui nous conduit au constat suivant : lorsque des clients viennent dans mon cabinet, certains d’entre eux me disent « dites-moi ce que je dois faire ! ». Ils sont tellement habitués à être pris en charge par la société, les médecins etc. qu’ils ont perdu le sens du mot « responsabilité ». Et autant dire que c’est de leur responsabilité et de notre responsabilité à tous de faire des choix et surtout de ne pas les laisser à une tierce personne. En effet, cette tierce personne ne sait pas en réalité ce qu’il y a de meilleur pour nous, car elle ne connaît pas de l’intérieur ce que nous sommes, même la personne la plus proche.

Même notre famille, notre conjoint, nos enfants ont leur propre chemin à suivre, y compris si ce chemin ne semble pas correspondre à nos attentes ni à nos valeurs.

Ce qui compte au final, c’est bien qu’ils suivent leur intuition. Et pour le leur permettre, nous avons un rôle important à jouer : leur rendre leur responsabilité. Mais comment fait-on ?

Je crois que l’un des premiers pas est de s’occuper de soi-même et de se limiter à ses propres responsabilités. Cela fait déjà beaucoup de travail. Prendre soin de soi, se faire plaisir en sortant dans la nature etc. N’attendez pas qu’une autre personne l’organise à votre place quand vous souhaitez le faire depuis si longtemps. C’est cela prendre sa responsabilité. Cela peut aussi être perçu comme être égoïste. Et d’une certaine manière, ça l’est effectivement. Toutefois si d’autres personnes souhaitent partager des moments avec vous et dans la mesure où vous le souhaitez, elles peuvent en être !

Le deuxième pas passe par une prise de conscience : la frontière entre ma responsabilité et celle d’autrui. Est-ce que parce que la personne vit sous mon toit, je suis responsable de ses choix ? Je ne parle pas d’un point de vue légal. Je parle d’un point de vue moral. Si un enfant casse une vitre, il doit être sanctionné. Il prend ainsi ses responsabilités.

Un enfant peut-il être responsable ?

Voilà une question qui me ramène aux recherches scientifiques que j’ai menées il y a quelques années sur la place de l’enfant dans la société. Nous avons trop tendance à réduire l’enfant à une petite chose fragile qui n’aurait pas l’intelligence ou la conscience suffisamment éveillées pour prendre lui-même ses décisions.

Or comment rendre les personnes responsables si l’on y invite pas dès leur enfance, à cette période où tout apprentissage est facilité ? Un enfant peut être responsable de ses actes.

Je me rappelle ma Maman qui m’apprenait à faire mes comptes. J’avais un petit carnet et elle me montrait comment structurer les comptes de ma tirelire. Ainsi donc, elle m’apprenait être responsable de ma tirelire !

Cela demande un lâcher-prise, une confiance en la vie et aussi de respecter le libre-arbitre de chacun !

Troisième point donc : travailler sa confiance en la vie et acquérir peu à peu la certitude, la conviction que le chemin de chacun est celui qui lui convient.

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Accompagner et non plus dicter

Le syndrome du sauveur se transforme peu à peu. S’il y a une personne à sauver, c’est nous-même. Et les autres ? Nous nous accompagnons, faisons un bout de chemin ensemble. Leur rendre leur responsabilité ne signifie pas pour autant devenir indifférent à ce qu’ils vivent. Nous pouvons y participer, les accompagner, leur proposer une main tendue. Mais au final, c’est eux qui décident. Et personne d’autre ! C’est cela leur rendre leur responsabilité et se détacher du rôle du sauveur, de ce Saint Bernard qui veut si bien faire.

Finalement, ce Saint Bernard ne demande qu’à être mis à votre propre service, pour ne plus dicter à qui que ce soit ce qu’il a à faire.

Accompagner est loin d’être évident. Vous verrez, le « sauveur » revient souvent à la charge. Mais quand on lâche prise, il y a tellement de chemins qui s’ouvrent devant la personne.

Je me surprends à recroiser des amis, des clients qui ont suivi leur propre chemin. J’ai juste été là à un moment. Mais voir ce qu’ils font par la suite est juste une merveille qui va au-delà de mon imagination. Le chemin peut être plus ou moins rapide pour atteindre certains objectifs de vie, mais il est celui que nous devons prendre. Et il est tout autant respectable que celui de notre voisin.

In fine, faire le choix d’être responsable uniquement de sa vie conduit aussi à ne plus juger quiconque et à commencer par soi-même.

Responsabilité, non-jugement pour une plus grande bienveillance envers soi-même et autrui.

Belle semaine à tous et à toutes,

Émilie Laure

Réflexion éthique

cascade_herisson2Aujourd’hui je vous propose de partager avec vous ma vision d’une partie de mon éthique. Je me rends compte que certaines personnes venant voir des énergéticiens peuvent rapidement les mettre sur un piédestal. Et si ce professionnel n’y prend pas garde, il peut vite se prendre pour un gourou au sens péjoratif et occidental du terme.

Une personne en chemin

Or, la première chose à comprendre et dont il est nécessaire de prendre conscience est que la personne (thérapeute) que vous allez voir est un être humain, comme vous et moi, une personne en chemin. Je veux dire par là que ce praticien peut aussi avoir ses problématiques personnelles, se mettre en colère parfois etc. Il n’est pas au-dessus des autres. Il n’est pas supérieur à vous parce qu’il pratique telle ou telle discipline.

Et pour ma part, je considère qu’un praticien a le devoir de poursuivre son travail sur lui-même afin de pouvoir accompagner au mieux autrui.

Une éthique au service de tous

Ce travail sur soi constant permet ainsi non seulement de prendre du recul sur son propre travail, mais aussi sur sa posture en tant que praticien du mieux-être et formateur si tel est  le cas. Ce travail sur soi consiste d’abord en l’application des outils sur soi que l’on développe pour autrui. Également cela consiste à consulter d’autres collègues afin d’avancer sur son chemin.

En outre, les échanges réguliers  au sein d’associations de professionnels avec des collègues d’autres disciplines sont d’un grand enrichissement non seulement pour mettre à jour ses compétences et aussi pour enrichir ses pratiques.

Je sais que d’autres praticiens peuvent se rencontrer autour d’un repas sans chercher à formaliser ces rencontres via la création d’une association. Toutefois le but est bien le même : enrichir ses connaissances, prendre du recul sur ses pratiques et avoir les moyens de conseiller autrui si besoin est.

Un praticien doit connaître ses limites

L’éthique d’un praticien passe aussi, selon moi, par la connaissance de ses limites en termes de connaissances et de ce qu’il peut ou non faire d’un point de vue moral. A plusieurs reprises, j’ai eu le cas d’une personne me demandant si je faisais des massages. Insistante, cette personne m’a demandé à plusieurs reprises « pouvez-vous le faire? » J’ai répondu « Non ».

Autre cas de figure : on me demande de réaliser une séance à distance sur une personne en pleine capacité de réaliser elle-même ce choix. J’ai donc répondu « non » et qu’il fallait en parler à cette personne. C’était à elle de me contacter.

On peut être tenté de se prendre pour les « sauveurs de l’humanité ». Toutefois, la réalité nous rappelle que l’humilité est indispensable dans nos pratiques comme dans tant d’autres. Chacun réagit à sa manière à nos spécialités. Et cela est imprévisible. Aussi lorsque vous souhaitez contacter un praticien du mieux-être, essayez d’avoir tout cela à l’esprit.

Nous sommes des êtres humains faisant de notre mieux pour vous accompagner. C’est en tout cas ce que je pense pour ma part. On peut se tromper. Et les résultats peuvent ne pas être à la hauteur de ce que vous attendez.

C’est un devoir de vous le dire, afin que vous passiez la porte de nos cabinets en pleine conscience.

J’ai à cœur de mettre la morale et l’honnêteté au centre d mes pratiques professionnelles. Je connais de nombreux autres collègues qui en font tout autant.

Je vous souhaite de les rencontrer sur votre chemin.

Bien à vous,

Émilie Laure

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Spiritisme ou spiritualité ?

Voilà une réflexion que je voulais partager avec vous. je rencontre de temps à autre et j’ai dans mon entourage des personnes s’intéressant au spiritisme.

Le spiritisme est une approche, on pourrait même parler de doctrine développée par Allan Kardec, en France à la fin du 19e siècle. Cette doctrine a aussi, à travers le contact avec les esprits, développé plusieurs approches sur l’au-delà. Et quand j’entends certains de ses adeptes, on pourrait même dire des croyances. Car si Allan Kardec est décédé, son approche et ses travaux lui survivent encore aujourd’hui à travers l’existence de « cercles ».

De ce qui m’a été rapporté, je comprends qu’au cours de ces rencontres, l’on pratique certaines expériences, comme par exemple chercher à matérialiser une rose. Mais quelle est la véritable finalité de tout cela à part « comprendre l’au-delà »?

Si quelqu’un peut m’éclairer davantage, j’en serai heureuse. J’ai déjà lu ouvrages et articles sur la question et cela m’a permis d’apprendre aussi que cette doctrine était pratiquée en tant que religion dans certains pays tels que le Brésil et d’autres pays de l’Amérique latine.

Une pratique ésotérique ?

Aux vues des informations que je possède actuellement sur le spiritisme, j’ai plutôt tendance à penser que cette pratique est plutôt de l’ordre de l’ésotérisme sans réelle visée spirituelle.

En effet, pour moi, suivre une voie spirituelle quelle que soit sa forme, doit nous permettre d’élever nos pensées, nos vibrations et à être dans le présent.

Savoir que l’au-delà existe est une chose. Mener des expériences sans nul autre but que d’acquérir une « technique » en est une autre. Cela me semble être jouer avec le feu.

En outre, de ma propre expérience, c’est lorsque nous sommes prêts et que nous élevons nos vibrations et nos pensées que certaines expériences se présentent à nous. Chercher à se connecter à des esprits sans élever ses pensées au préalable, c’est prendre le risque de se connecter à des énergies qui nous ferons prendre des vessies pour des lanternes. Et si nous manquons d’esprit critique, nous risquons de tomber dans leurs pièges et de se faire manipuler.

Les apports du spiritisme

Pour autant et encore une fois du peu que j’en ai lu et des discussions que j’ai eu avec un adepte de cette approche en particulier, il est important d’en reconnaître les apports. Premier apport : la reconnaissance de l’existence de l’au-delà et d’un monde des esprits. Allan Kardec et ses disciples ont bravé la « chasse aux sorcières » afin de pouvoir nous rappeler cela. Je dis bien « rappeler », car il n’y a rien de nouveau sous le soleil à ce niveau-là puisque les sorcières et les chamanes d’antan et d’aujourd’hui le savaient déjà.

Sous l’apparence d’une certaine rigueur « scientifique », ce courant a dégagé certaines certitudes avec lesquelles en revanche je suis en désaccord. C’est le cas par exemple de la supériorité de l’homme sur toutes les autres créatures incarnées sur notre terre.

test-adnCette approche me semble erronée car elle est emprunte d’une volonté de domination et de pouvoir bien en vogue à l’époque où ce courant est né.

Alors les messages reçus par Allan kardec sur ce sujet ont-ils fait l’objet d’une manipulation par certaines énergies ?

C’est possible. Mais il est également possible que certaines énergies bienveillantes leur aient transmis ces informations, des informations acceptables pour l’époque.

Nous recevons ce que nous sommes en mesure d’entendre.

je m’explique. Nous pouvons bien sûr quand nous en avons le besoin pour avancer, poser des questions à nos guides ou à des êtres de lumière par exemple. J’ai remarqué qu’afin de pouvoir nous répondre dans la mesure de ce que nous pouvons comprendre, les énergies adaptent leurs discours, tronquant parfois une part de la « réalité », comme nous le faisons lorsque nous expliquons à nos enfants comment faire les bébés par exemple. Au fur et à mesure qu’ils grandissent, qu’ils « s’élèvent », nous leur révélons d’autres détails qui changent leurs points de vue. Et ils sont alors enclins à nous dire que nous leur avons menti. Or nous leur avons fourni une version de la réalité qu’ils étaient en mesure d’entendre.

La spiritualité, s’élever vers sa propre lumière

Salon du bien-être et de la beauté de Saint Marcel 2016
Salon du bien-être et de la beauté de Saint Marcel 2016

La spiritualité, telle que pratiquée dans plusieurs traditions comme le bouddhisme ou dans le Reiki par exemple, a pour but d’élever ses pensées et de venir incarner ses pensées dans la matière, sans jugement ni culpabilité.

Pour moi, la spiritualité n’a pas une visée ésotérique expérimentale. Elle permet le développement de soi ici et maintenant et non pas hypothétiquement dans l’au-delà. La spiritualité vise le présent tout en nous permettant de travailler notre verticalité et notre horizontalité.

Et encore une fois, lorsqu’une thématique doit être plus approfondie, cela s’impose à nous. Tel a été le cas par exemple lorsque j’ai passé mon deuxième degré Reiki, il y a quelques années de cela.

Les messages qui m’ont été envoyés m’ont permis de travailler sur une mémoire familiale à laquelle je n’avais pas cherché à me connecter avant puisque je n’en avais aucune utilité.

De la même manière, plus tard et lorsque je commençais à recevoir certaines informations sur certains sujets, je comprenais qu’il fallait que je mène mes propres recherches sur le sujet, recherches complétées par la suite par des messages.

Et sur ces mêmes thématiques et au fur et à mesure de mon travail sur moi-même, certains pans de la réalité me sont dévoilés.

La spiritualité et sa pratique régulière conduisent dès lors vers une première vertu : l’humilité.

La réalité et la vérité sont impermanentes. Et cette impermanence nous imposent la plus grande prudence.

« Le doute est permis »

Lorsque j’ai été instruite par Métatron, il me répétait souvent que le doute était permis. On peut avoir confiance en soi tout en s’autorisant parfois à douter sur tel ou tel discours.

Et aujourd’hui cette position m’est beaucoup plus confortable que toutes les certitudes que j’ai pu avoir dans le passé et qui me conduisaient dès lors que j’en atteignais les limites à des angoisses profondes.

Lorsque le doute est permis, nous nous autorisons à nous tromper, nous nous autorisons à être imparfaits. Et nous nous acceptons ainsi.

En cela, cette phrase m’apporte beaucoup car elle me permet réellement de cheminer vers moi-même avec davantage de bienveillance que par le passé.

Alors si vous me le permettez, que vous soyez davantage adepte du spiritisme ou d’une forme de spiritualité ou même d’aucun des deux, je partage de nouveau cette phrase avec vous pour plus de bienveillance envers nous-même et autrui. « Le doute est permis ».

Je vous souhaite le meilleur pour la semaine à venir.

Bien à vous,

Émilie Laure