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Le soleil et la lune, des symboles

Aujourd’hui je vous propose d’aborder un sujet qui m’est cher, la symbolique. Notre vie est semée de symboles. Réduire les symboles à une existence nocturne (au cours de nos rêves) est donc bien restrictive. Et les symboles sont non seulement présents dans des représentations iconographiques et aussi dans nos actes du quotidien à travers par exemple notre propre expression du langage.

Prenons par exemple le soleil et la lune.

Le soleil et la lune sont deux astres omniprésents dans notre vie. D’abord le soleil brille, même derrière les nuages, permettant à notre planète de ne pas être transformé en glaçon.

La lune, quant à elle, tourne autour de la Terre et joue un rôle dans notre vie quotidienne. Il existe d’ailleurs un calendrier lunaire afin de pouvoir mieux travailler avec ses énergies, notamment dans le jardin et aussi pour de nombreuses activités : coupe du bois, coupe des cheveux, opérations chirurgicales etc.

Si nous prenons le temps d’étudier sincèrement la présence du soleil et de la lune dans notre quotidien, nous constatons que les galettes méditerranéennes sont de forme ronde comme le soleil. En géométrie sacrée, nous dirons que tout part du rond. Le carré tient dans le rond. Pour réaliser une fleur de vie soi-même, on tracera d’abord un rond et on travaillera à partir de différents points placés sur ce rond.

Et vous avez certainement bien d’autres exemples en tête en lisant cet article.

Et la lune ? Ne parle-t-on pas de croissant de lune ? Croissant ? Certains d’entre vous en mangent régulièrement. Certaines religions ont par ailleurs repris la forme d’un croissant de lune en tant que symbole.

Significations de ces symboles

Les symboles ont plusieurs significations possibles, tant au niveau universel qu’au niveau personnel. Dans le cadre de cet article, je n’aborderai pas le niveau personnel et individuel. En revanche, je vous donnerai quelques indications concernant les significations universelles communément admises au sujet du soleil et de la lune.

Intéressons-nous au symbole du soleil repris d’ailleurs par Louis XIV. Il s’agit en réalité d’un attribut masculin au sens sacré du terme. Le soleil est donc le symbole de l’énergie masculine sacrée et aussi le symbole du Père éternel.

Dans le système solaire, le soleil est l’étoile autour de laquelle gravitent tous les autres corps célestes. Sa luminosité éclaire les planètes, rendant la vie possible (soleil = symbole de vie). Ce schéma se répète aussi dans la nature, comme dans l’atome, qui a exactement les mêmes caractéristiques qu’un système solaire (les électrons tournent autour du noyau comme les planètes autour du soleil). Sans le magnétisme du soleil, les planètes ne seraient que de la matière inerte errant dans l’espace. Le soleil est par conséquent la lumière qui détermine le sens et le but des planètes. De ce fait, le Soleil peut être considéré comme un symbole de pouvoir.

Il donne vie, contrôle, organise, régit et dirige.

Le soleil dans différentes mythologies

Dans la mythologie Aztèque le Dieu Soleil était Huitzilopochtli, également dieu de la guerre, considéré comme le maître du monde.

Dans la mythologie sumérienne, Utu était le Dieu du Soleil. Il était également considéré comme le Dieu de la Justice, car sa position dans le ciel lui confère le pouvoir de voir tout ce qui se passe sur Terre. Il est représenté par un disque orné d’une étoile à quatre branches séparées par des faisceaux de rayons ondulés.

Chez les babyloniens, le dieu Soleil Shamash était également capable de tout voir. Il symbolisait ainsi les notions de justice et de divination.

Dans la Grèce Antique, l’astre de lumière est représenté par le Dieu Hélios. Précédé d’Éos, (l’Aurore), c’est lui qui donnait la lumière aux dieux et aux mortels. Sa place privilégiée dans le ciel lui permettait également de voir tout ce qui se produisait sur Terre. Aussi put-il avertir Héphaïstos des infidélités de son épouse Aphrodite avec le dieu Arès. Il informa également Déméter de l’enlèvement de sa fille Corée par Hadès, Dieu des enfers.

Chez les Hindous, Surya (“l’œil du ciel qui veille sur le monde”) est le dieu brahmanique du soleil, source d’énergie et de lumière qui enveloppe et pénètre la Terre. Il est également le père de Manu, le premier homme sur Terre. Surya est celui qui met en mouvement les êtres et les choses. Sa chaleur et sa force peuvent à la fois créer, nourrir, et anéantir tous les êtres. Dans les Védas, Surya est représenté par un jeune homme auréolé du disque solaire et conduisant un char de lumière tiré par sept chevaux.

Dans la mythologie perse, monté sur un char attelé à des chevaux blancs, le Dieu Mithra est associé au Soleil et apparaît comme la représentation du bien et l’ordonnateur du monde. Possédant mille oreilles et dix milles yeux, rien ne lui échappe. Son parcours annuel était considéré comme une illustration cosmique de la destinée humaine : naissance, vie, mort et résurrection.

L’âme, comme le soleil, se lève, atteint son apogée, puis tombe en dessous de l’horizon pour faire face à l’obscurité, pour remonter le lendemain matin dans le cycle éternel de la mort et de la renaissance.

Parallèle avec la vie humaine

Dans une vie, un être humain suit les mêmes étapes que le soleil. La naissance d’un bébé correspond au lever du soleil, puis l’enfant grandit jusqu’à l’âge adulte, représenté par midi quand le soleil est au zénith, sa position la plus haute (du point de vue de la Terre). Enfin, le soleil commence à descendre, tout comme l’être humain commence à vieillir, et puis vient le coucher du soleil, qui symbolise la mort.

Dans le monde antique, on ne craignait pas la mort. Comme beaucoup d’anciennes religions étaient réincarnationnistes (croyaient en la réincarnation), la mort était tout simplement un pont entre les différentes vies, une période où la conscience, détachée du corps physique, pouvait explorer le royaume spirituel et se ressourcer. Le royaume spirituel était représenté par la rencontre du soleil avec la nuit dans l’au-delà.

Dans l’Égypte ancienne par exemple, le soleil est associé au dieu Rê (ou Ra). Rê, le dieu soleil, adopte trois formes différentes : Khepri, le scarabée, qui représente le soleil levant, Rê le disque solaire, le soleil de midi et Atoum, vieil homme appuyé sur un bâton, le soleil couchant. Le scarabée, ou bousier, est le symbole de Rê dans son rôle de Khepri, le soleil levant. Il roule devant lui une boule de bouse et représente le soleil en personne. Il est aussi le symbole de renaissance et de régénération, car les jeunes naissent de la boule de bouse dans laquelle il a pondu ses œufs.

Et la lune ?

La lune est yin par rapport au soleil yang : elle est passive, réceptive et féminine. Elle est l’eau par rapport au feu solaire, le froid par rapport à la chaleur, le nord et l’hiver symboliques opposés au sud et à l’été. Sa lumière est celle du reflet du soleil.

La lune symbolise aussi le temps qui passe, le temps vivant, dont elle est la mesure par ses phases successives et régulières. La lune est l’instrument de mesure universel… le même symbolisme relie entre eux la Lune, les Eaux, la Pluie, la fécondité des femmes, celle des animaux, la végétation, le destin de l’homme après la mort et les cérémonies d’initiation.

Dans l’hindouisme, la sphère de la lune est l’aboutissement de la voie des ancêtres (pitri-yâna). Ils ne sont pas libérés de la condition individuelle, mais ils produisent le renouvellement cyclique. Les formes achevées s’y dissolvent, les formes non développées en émanent. Ce qui n’est pas sans rapport avec le rôle transformateur de Shiva, dont l’emblème est un croissant de lune. La lune est  par ailleurs le régent des cycles hebdomadaires et mensuels. Ce mouvement cyclique (phase de croissance et de décroissance) peut être mis en relation avec le symbolisme lunaire de Janus : la lune est à la fois porte du ciel et porte de l’enfer, Diane et Hécate, le ciel dont il s’agit n’étant toutefois que le sommet de l’édifice cosmique. La sortie du cosmos s’effectuera seulement par la porte solaire. Diane serait l’aspect favorable, Hécate l’aspect redoutable de la lune.

C’est elle qui nous éclaire en pleine nuit lorsqu’elle est pleine et révèle ainsi les pièges de la nuit. Elle est guidance dans la nuit, révélatrice de la pénombre et dans la pénombre.

Elle est aussi reliée au féminin sacrée et ainsi aux énergies de Marie/Isis/Ishtar. Les Moon Mother travaillent mensuellement avec ses énergies lors notamment de cérémonies de bénédiction de l’utérus. Elle joue donc un rôle crucial pour les femmes et bien évidemment pour les hommes dans la reconnaissance de leur féminin sacré.

Voici donc quelques exemples, sans être exhaustive, des significations des symboles du soleil et de la lune.

Et pour vous, que représentent ces astres ?

Bon week-end à tous,

Bien à vous,

Émilie Laure

Méditer, respirer

« Méditer » est un verbe qui en effraie plus d’un. On imagine les positions inconfortables de Yogis indiens ou mêmes de grands maîtres restant des heures sans bouger et rouvrant les yeux souriants et sereins. En cultivant une telle représentation, on imagine finalement que cette activité nous est totalement inaccessible.

Méditer n’importe où

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Pourtant la méditation peut en réalité se pratiquer n’importe où, y compris au travail. Je me rappelle à ce titre avoir déjà animé de tels ateliers au sein d’entreprises et dans des salles qui ne sont pas aménagées spécialement.

Une simple chaise peut être l’outil adéquat pour se positionner confortablement. Oui je viens bien d’écrire confortablement ! Donc selon moi, la première condition pour débuter cette activité est un certain confort. Il me paraît difficile d’atteindre un bien-être au cours d’une méditation si celle-ci ne débute pas par une position confortable physiquement, c’est-à-dire une position que vous pouvez tenir sans bouger pendant cinq à dix minutes.

Oui vous venez de lire 5 à 10 minutes (je l’écris en chiffres cette fois-ci !). Pour débuter la méditation et être aussi honnête que possible par rapport au rythme de vie qui est le nôtre tout en s’accordant des moments de ressourcement, il me paraît raisonnable de proposer des méditations d’une durée de 5 à 10 minutes.

S’intérioriser

Le point commun entre la majorité des techniques de méditation est l’intériorisation ou pour le dire autrement, faire le silence en soi. Et pour faire cela, il faut parfois varier les différentes techniques : assis, concentré sur un objet, les yeux fermés ou même en marchant.

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Aussi pour terminer cet article sur le sujet, je vous propose une petite recette pour aujourd’hui :

asseyez-vous confortablement. Posez vos deux mains sur vos cuisses dans la position la plus confortable pour vous, soit tournées vers le ciel ou à plat. Fixez un point ou un objet face à vous. Il peut s’agir d’une petite bougie ou tout autre objet inspirant. Concentrez-vous sur cet objet, observez-le sans jugement, sans le décrire. Juste observez-le. Puis progressivement tout en l’observant, prenez conscience de votre respiration. Observez juste votre respiration.

Si des pensées extérieures à l’exercice viennent, revenez juste à l’instant présent l’observation de l’objet et de votre respiration tout à la fois. Essayez de tenir pendant 5 minutes. Puis revenez progressivement à l’instant présent et reprenez contact avec les bruits vous environnant et les objets qui vous entourent.

Comment vous sentez-vous à présent?

Je vous souhaite à tous et à toutes une belle semaine.

Bien cordialement,

Émilie Laure

Religion et argent

Actuellement en congé dans le Vaucluse, je me suis rendue hier au Palais des Papes à Avignon. Pour moi, ce lieu était incontournable afin de mieux comprendre l’identité de la ville et aussi une partie de l’histoire de la papauté.

Nous avons opté pour la visite guidée. Premier constat : le Palais ressemblait davantage à une forteresse qu’à un palais. Les murs sont d’une épaisseur telle qu’il faut être motivé pour chercher à les traverser !

Mais ce n’est pas d’architecture que je souhaite vous parler, mais bien d’énergie.

En effet, ce lieu a reçu près de 8 papes en résidence, alors qu’au début du 14e siècle, la résidence de la papauté avait été déplacée d’Italie vers la France pour des raisons de sécurité.

Et l’on retrouve cette même exigence de sécurité dans cette résidence se trouvant pourtant en zone de paix.

nb0413avignonpalaisvueloint_0La religion n’est pas en paix

Quand on est un homme d’Église et de surcroît le Pape, nous devrions être extrêmement élevé spirituellement. Et qui dit haute spiritualité, dit confiance en la vie. Enfin me semble-t-il ! Or une résidence aussi sécurisée montre plutôt une angoisse de la mort et surtout une peur de perdre son pouvoir.

La religion de l’époque n’est donc pas en paix. Et revient d’ailleurs la question suivante : qu’ont en commun religion et spiritualité ? La religion, venant de religio signifiant relier, indique l’idée de relier les hommes entre eux. Relier ou enchaîner ? La religion monothéiste, la plupart d’entre elles, insuffle des dogmes à suivre. Car dit-on seuls les êtres élevés et ayant étudié les textes savent la véritable nature de la religion et peuvent la traduire au commun des mortels. Il faut donc avoir totale confiance en eux et suivre leurs enseignements, leurs dogmes.

Le problème de cette approche est multiple : d’abord l’interprétation de symboles, de signes et de textes peut être aussi diversifiée qu’il existe d’individus sur la Terre. Et l’interprétation d’érudits ne peut pas satisfaire chacun ou être aussi authentique que l’interprétation individuelle et individuée. Pour le dire autrement, le symbole appartient aussi bien à un langage commun qu’il est un langage individuel sacré.

En d’autres termes, à travers l’usage de symboles, la religion cherche à relier chacun sous la bannière de l’homogénéisation d’une masse au lieu de reconnaître la diversité de celle-ci. Ceci est donc un autre problème : s’adresser à une masse plutôt qu’à un individu.

La spiritualité, quant à elle, si elle n’est pas détournée par un individu pour ses propres intérêts, doit conduire au développement individuel de chacun, à son bien-être et avec des outils multiples que chacun est libre de choisir selon son libre-arbitre. C’est en tout cas la définition que j’en donne et telle que je la perçois dans son idéal.

Reconnaissons toutefois que, détournée de son objectif premier, la spiritualité peut devenir une religion qui asservirait à son tour tout un chacun selon les individus que vous rencontrerez.

Un être hautement élevé spirituellement est un guide (gourou) mais pas un usurpateur. Il ne vous dira pas quelle est votre voie/voix car vous seul pouvez la trouver. Si vous rencontrez l’un de ceux-là, alors vous pouvez vous engager dans une voie spirituelle. Sinon vous vous trouvez en face d’un Pape. Et ils sont bien plus nombreux que nous le pensons : ceux qui pensent détenir la vérité du monde et la vôtre en même temps. Quelle drôle d’idée !

Esprit et matière

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Dans la suite de notre visite du Palais des Papes d’Avignon, on nous décrit par la suite un souverain (car le Pape n’est autre qu’un souverain rappelons-le) qui assure régulièrement de grands banquets au cours desquels beaucoup de nourriture est préparé pour les convives qui la touchent à peine. Car l’objectif n’est pas véritablement de nourrir les convives mais de les impressionner. Et la présence de joyaux et d’or montre un attachement à la matière tout à fait discutable.

Ces pratiques sont même tout à fait antagonistes de celles dont nous devrions faire preuve dans la mise en pratique de nos religions. L’argent serait sale. Autant en avoir aussi peu que possible !

Alors qui dit vrai ? Quelle voie suivre ? L’argent est une énergie neutre comme toute énergie incarnée dans la matière. Par nos pensées, nos pratiques autour de celle-ci, nous avons progressivement construit un égrégore mondial définissant la/les connotations de l’argent. Et celles-ci sont péjoratives pour la plupart.

Pourtant il existe aussi une utilisation « positive » de l’argent, à des fins humanitaires par exemple. Et l’on voit bien alors que l’argent ne constitue que la matérialisation de nos intentions et de notre rapport à la matière.

Pourquoi donc la Papauté a-t-elle besoin d’accumuler autant d’argent, autant de richesses ? Cela la conduira-t-elle au paradis ? Au 14e siècle (est-ce d’ailleurs fini?), il s’agissait d’asseoir son pouvoir sur autrui. Et posséder de l’argent consistait en une démonstration de force.

On n’est pas si loin que cela d’un certain Donald Trump, qui lui aussi finalement n’est que la matérialisation de certaines de nos peurs. On peut tout dire de lui : folie, misogynie etc. Mais regardez au fond de vous-même.

Quel est notre rapport à la matière ? L’argent en est un véritable miroir. On l’appelle le blé, le flouze, le pognon, le liquide… Votre rapport à la matière est-il justement fluide ? Ou rencontrez-vous quelques barrages au quotidien ?

Nous sommes ce que nous pensons, ce que nous vibrons. La matière reflète ce que nous vibrons. Elle est notre miroir. Pour autant une richesse matérielle ne signifie pour autant pas toujours une richesse intérieure. Tout dépend comment celle-ci a été atteinte et au service de qui elle est mise en œuvre.

La vie est circulation libre d’énergie sans asservissement. Dans la nature, la lion ne cherche pas à asservir la gazelle. Il la laisse libre de vivre tant qu’il n’a pas besoin de manger.

Et nous que faisons-nous avec la matière ? Nous vivons comme si elle nous manquait déjà.

Se pourrait-il que la première chose qui nous manque soit la foi ?

Que disent les textes sacrés concernant Jeshua par exemple ? Etait-il riche pécuniairement ? Avait-il besoin de cela pour vivre ? Et d’autres prophètes avaient-ils de telles nécessités ?

Il est décrit dans de multiples ouvrages traitant de grands maîtres que ceux-là étaient libres de tout asservissement par la matière tout en acceptant parfaitement leur propre matérialité. Ayant pacifiée leur relation avec la matière, ils étaient ainsi libres de faire appel aux lois universelles pour se nourrir.

Ils n’avaient pas besoin d’économiser ou d’anticiper. En vivant dans le présent, ils étaient bien plus riches qu’un certain nombre d’entre nous.

Tous nos besoins sont pourvus

Aujourd’hui pensez-vous que cela ait pu changer ? Pas le moins du monde. Soyez dans le présent et en paix avec vous-même et votre matérialité. Dès lors, les problèmes d’argent n’en seront plus. Vous apprendrez à contacter votre divinité intérieure afin que celle-ci puisse matérialiser non plus vos peurs, mais les solutions adéquates au moment opportun.

Nous sommes des êtres spirituels ayant choisi de vivre une expérience de vie matérielle. Et nous pouvons nous appuyer sur notre divinité pour la vivre confortablement. Rien ne nous oblige à vivre dans la pauvreté ni dans l’excès matériel.

Tous nos besoins sont pourvus par l’univers au quotidien. A nous de savoir exprimer correctement nos envies, nos besoins, nos demandes à notre divinité.

Pour conclure notre visite du Palais des Papes, j’ai été surprise de ne déceler que deux espaces véritablement sacrés où les vibrations étaient bien plus hautes qu’ailleurs : je parle de la chambre et du bureau du Pape. En dehors de ces lieux, le reste du bâtiment n’était finalement qu’un lieu commun parmi d’autres.

Quelle dommage que la matière n’ait pas été davantage mise au service de l’esprit dans ce lieu.

Je vous souhaite à tous une bonne fin d’année 2017 dans la paix, la lumière et l’amour.

Soyons un en cette fin d’année, Un dans la paix.

Bien à vous,

Émilie Laure

Le syndrome du sauveur

Aujourd’hui je souhaite aborder un thème qui nous concerne tous : le syndrome du sauveur. De quoi s’agit-il ? Ne vous est-il jamais arrivé de vous dire « il faut faire quelque chose pour cette personne » ? Et de le faire à sa place en pensant que c’était ce qu’il y avait de mieux à faire pour elle ?

Cela part toujours du bonne intention. Et cette bonne intention, je la rencontre souvent aussi chez des thérapeutes qui « savent » ce qu’il y a de mieux pour chacun. Et bien sûr, ce syndrome m’a longtemps touché. Il m’a fallu beaucoup de travail à vrai dire pour comprendre que la seule véritable personne dont je suis responsable, c’est moi-même !

Rendre sa responsabilité à chacun

Ce qui nous conduit au constat suivant : lorsque des clients viennent dans mon cabinet, certains d’entre eux me disent « dites-moi ce que je dois faire ! ». Ils sont tellement habitués à être pris en charge par la société, les médecins etc. qu’ils ont perdu le sens du mot « responsabilité ». Et autant dire que c’est de leur responsabilité et de notre responsabilité à tous de faire des choix et surtout de ne pas les laisser à une tierce personne. En effet, cette tierce personne ne sait pas en réalité ce qu’il y a de meilleur pour nous, car elle ne connaît pas de l’intérieur ce que nous sommes, même la personne la plus proche.

Même notre famille, notre conjoint, nos enfants ont leur propre chemin à suivre, y compris si ce chemin ne semble pas correspondre à nos attentes ni à nos valeurs.

Ce qui compte au final, c’est bien qu’ils suivent leur intuition. Et pour le leur permettre, nous avons un rôle important à jouer : leur rendre leur responsabilité. Mais comment fait-on ?

Je crois que l’un des premiers pas est de s’occuper de soi-même et de se limiter à ses propres responsabilités. Cela fait déjà beaucoup de travail. Prendre soin de soi, se faire plaisir en sortant dans la nature etc. N’attendez pas qu’une autre personne l’organise à votre place quand vous souhaitez le faire depuis si longtemps. C’est cela prendre sa responsabilité. Cela peut aussi être perçu comme être égoïste. Et d’une certaine manière, ça l’est effectivement. Toutefois si d’autres personnes souhaitent partager des moments avec vous et dans la mesure où vous le souhaitez, elles peuvent en être !

Le deuxième pas passe par une prise de conscience : la frontière entre ma responsabilité et celle d’autrui. Est-ce que parce que la personne vit sous mon toit, je suis responsable de ses choix ? Je ne parle pas d’un point de vue légal. Je parle d’un point de vue moral. Si un enfant casse une vitre, il doit être sanctionné. Il prend ainsi ses responsabilités.

Un enfant peut-il être responsable ?

Voilà une question qui me ramène aux recherches scientifiques que j’ai menées il y a quelques années sur la place de l’enfant dans la société. Nous avons trop tendance à réduire l’enfant à une petite chose fragile qui n’aurait pas l’intelligence ou la conscience suffisamment éveillées pour prendre lui-même ses décisions.

Or comment rendre les personnes responsables si l’on y invite pas dès leur enfance, à cette période où tout apprentissage est facilité ? Un enfant peut être responsable de ses actes.

Je me rappelle ma Maman qui m’apprenait à faire mes comptes. J’avais un petit carnet et elle me montrait comment structurer les comptes de ma tirelire. Ainsi donc, elle m’apprenait être responsable de ma tirelire !

Cela demande un lâcher-prise, une confiance en la vie et aussi de respecter le libre-arbitre de chacun !

Troisième point donc : travailler sa confiance en la vie et acquérir peu à peu la certitude, la conviction que le chemin de chacun est celui qui lui convient.

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Accompagner et non plus dicter

Le syndrome du sauveur se transforme peu à peu. S’il y a une personne à sauver, c’est nous-même. Et les autres ? Nous nous accompagnons, faisons un bout de chemin ensemble. Leur rendre leur responsabilité ne signifie pas pour autant devenir indifférent à ce qu’ils vivent. Nous pouvons y participer, les accompagner, leur proposer une main tendue. Mais au final, c’est eux qui décident. Et personne d’autre ! C’est cela leur rendre leur responsabilité et se détacher du rôle du sauveur, de ce Saint Bernard qui veut si bien faire.

Finalement, ce Saint Bernard ne demande qu’à être mis à votre propre service, pour ne plus dicter à qui que ce soit ce qu’il a à faire.

Accompagner est loin d’être évident. Vous verrez, le « sauveur » revient souvent à la charge. Mais quand on lâche prise, il y a tellement de chemins qui s’ouvrent devant la personne.

Je me surprends à recroiser des amis, des clients qui ont suivi leur propre chemin. J’ai juste été là à un moment. Mais voir ce qu’ils font par la suite est juste une merveille qui va au-delà de mon imagination. Le chemin peut être plus ou moins rapide pour atteindre certains objectifs de vie, mais il est celui que nous devons prendre. Et il est tout autant respectable que celui de notre voisin.

In fine, faire le choix d’être responsable uniquement de sa vie conduit aussi à ne plus juger quiconque et à commencer par soi-même.

Responsabilité, non-jugement pour une plus grande bienveillance envers soi-même et autrui.

Belle semaine à tous et à toutes,

Émilie Laure

Parler aux animaux… oui mais lesquels ?

KiraVoilà bien une drôle de question que je pose aujourd’hui. Communiquer avec les animaux intéresse de plus en plus. Et force est de constater que ce besoin se fait jour pour de nombreux propriétaires d’animaux de compagnie. Ce sont ainsi plutôt les chiens et les chats qui font le plus l’objet de demandes de communication… les chevaux aussi. Laïla Del Monte est d’ailleurs l’une des pionnières dans le domaine.

On s’intéresse d’abord au bien-être et à la compréhension de ceux qui nous sont les plus proches, ce qui est tout à fait louable en soi.

Toutefois on oublie que la conscience animale ne se limite pas aux seuls animaux proches physiquement des êtres humains.

Revoir notre relation avec les animaux

La communication avec d’autres animaux, qu’ils soient d’élevage, de cirque, en parc d’attraction, en captivité ou en milieu sauvage, a beaucoup à nous apprendre sur eux-mêmes et sur nous-mêmes… la plupart de nos études les concernant se réduisant pour la plupart à une observation de notre point de vue et sans réelle communication avec les animaux.

L’on comprendrait davantage la séparation des mères et des petits dans les élevages et ce que cela génère pour ces êtres, comme pour nous en tant que consommateurs d’un lait qui ne nous est pas destiné.

L’on comprendrait davantage les comportements de dauphins ou autres êtres marins vivant dans des bassins de tailles réduites et qui passent leur vie en captivité à distraire des êtres sans conscience venus voir tourner un ballon sur le bout du nez d’une otarie. Est-ce si drôle, si amusant pour tout le monde ? L’animal y compris ?

D’ailleurs que cela nous apporte-t-il réellement de voir de tels tours ?

Qu’est-ce qui peut nous émerveiller le plus ? Voir ces animaux mis en scène ? Ou les observer avec respect dans leur milieu naturel ?

Communiquer avec les animaux et revenir à l’unité

Chloé

Communiquer avec les animaux peut permettre de développer un mieux-vivre ensemble, voir comment partager notre planète dans le respect de l’autre et sans chercher constamment à tuer ou blesser pour imposer sa suprématie.

La Terre appartient à tous. Échangeons pour mieux respecter chacun.

Qu’il s’agisse de déplacer un essaim d’abeilles ou de demander à des cervidés de réduire leur passage dans le jardin, une communication non violente et bienveillante est aussi possible avec les animaux.

Et ils sont bien souvent plus compréhensifs que les êtres humains eux-mêmes.

J’ai ainsi récemment négocié le déplacement d’un essaim de guêpes. Aucun ne m’a attaquée. Quelques mois plus tôt, j’avais aussi négocié avec l’esprit des cervidés qui venaient dans mon potager.

Dans mon foyer, tout au long de ma grossesse, j’ai échangé avec mes chiennes pour présenter l’arrivée du bébé et aussi leur rappeler que personne ne pouvait prendre leur place. C’était primordial pour moi comme pour mes chiennes qui savent aujourd’hui quelle place est la leur et ont accepté le bébé.

Je crois utile de développer davantage la communication animale pour mieux nous comprendre en tant qu’êtres humains.

Les animaux ont une grande bienveillance et un regard très sage sur nos comportements. Ils ne jugent pas et soulèvent néanmoins des questions très pertinentes sur nos motivations dans telle ou telle situation.

Qui sont vraiment les maîtres ? Ceux qui cherchent à dominer ? Ou ceux qui attendent que les oreilles soient prêtes à entendre ?

Il est encore temps de reprendre notre vie sur Terre en main. Un nombre croissant d’entre nous le réalise.

Et vous, êtes-vous prêt à cela ? Êtes-vous prêt à vous remettre en question ? A remettre en question votre mode de vie ?

Arrêtez de vous limiter et considérez chaque être comme apte à communiquer avec vous. Vos serez surpris des échanges. Allez-y sans à priori. Soyez vous-même.

Belle communication avec chaque-Un.

Bien à vous,

Émilie Laure

Spiritisme ou spiritualité ?

Voilà une réflexion que je voulais partager avec vous. je rencontre de temps à autre et j’ai dans mon entourage des personnes s’intéressant au spiritisme.

Le spiritisme est une approche, on pourrait même parler de doctrine développée par Allan Kardec, en France à la fin du 19e siècle. Cette doctrine a aussi, à travers le contact avec les esprits, développé plusieurs approches sur l’au-delà. Et quand j’entends certains de ses adeptes, on pourrait même dire des croyances. Car si Allan Kardec est décédé, son approche et ses travaux lui survivent encore aujourd’hui à travers l’existence de « cercles ».

De ce qui m’a été rapporté, je comprends qu’au cours de ces rencontres, l’on pratique certaines expériences, comme par exemple chercher à matérialiser une rose. Mais quelle est la véritable finalité de tout cela à part « comprendre l’au-delà »?

Si quelqu’un peut m’éclairer davantage, j’en serai heureuse. J’ai déjà lu ouvrages et articles sur la question et cela m’a permis d’apprendre aussi que cette doctrine était pratiquée en tant que religion dans certains pays tels que le Brésil et d’autres pays de l’Amérique latine.

Une pratique ésotérique ?

Aux vues des informations que je possède actuellement sur le spiritisme, j’ai plutôt tendance à penser que cette pratique est plutôt de l’ordre de l’ésotérisme sans réelle visée spirituelle.

En effet, pour moi, suivre une voie spirituelle quelle que soit sa forme, doit nous permettre d’élever nos pensées, nos vibrations et à être dans le présent.

Savoir que l’au-delà existe est une chose. Mener des expériences sans nul autre but que d’acquérir une « technique » en est une autre. Cela me semble être jouer avec le feu.

En outre, de ma propre expérience, c’est lorsque nous sommes prêts et que nous élevons nos vibrations et nos pensées que certaines expériences se présentent à nous. Chercher à se connecter à des esprits sans élever ses pensées au préalable, c’est prendre le risque de se connecter à des énergies qui nous ferons prendre des vessies pour des lanternes. Et si nous manquons d’esprit critique, nous risquons de tomber dans leurs pièges et de se faire manipuler.

Les apports du spiritisme

Pour autant et encore une fois du peu que j’en ai lu et des discussions que j’ai eu avec un adepte de cette approche en particulier, il est important d’en reconnaître les apports. Premier apport : la reconnaissance de l’existence de l’au-delà et d’un monde des esprits. Allan Kardec et ses disciples ont bravé la « chasse aux sorcières » afin de pouvoir nous rappeler cela. Je dis bien « rappeler », car il n’y a rien de nouveau sous le soleil à ce niveau-là puisque les sorcières et les chamanes d’antan et d’aujourd’hui le savaient déjà.

Sous l’apparence d’une certaine rigueur « scientifique », ce courant a dégagé certaines certitudes avec lesquelles en revanche je suis en désaccord. C’est le cas par exemple de la supériorité de l’homme sur toutes les autres créatures incarnées sur notre terre.

test-adnCette approche me semble erronée car elle est emprunte d’une volonté de domination et de pouvoir bien en vogue à l’époque où ce courant est né.

Alors les messages reçus par Allan kardec sur ce sujet ont-ils fait l’objet d’une manipulation par certaines énergies ?

C’est possible. Mais il est également possible que certaines énergies bienveillantes leur aient transmis ces informations, des informations acceptables pour l’époque.

Nous recevons ce que nous sommes en mesure d’entendre.

je m’explique. Nous pouvons bien sûr quand nous en avons le besoin pour avancer, poser des questions à nos guides ou à des êtres de lumière par exemple. J’ai remarqué qu’afin de pouvoir nous répondre dans la mesure de ce que nous pouvons comprendre, les énergies adaptent leurs discours, tronquant parfois une part de la « réalité », comme nous le faisons lorsque nous expliquons à nos enfants comment faire les bébés par exemple. Au fur et à mesure qu’ils grandissent, qu’ils « s’élèvent », nous leur révélons d’autres détails qui changent leurs points de vue. Et ils sont alors enclins à nous dire que nous leur avons menti. Or nous leur avons fourni une version de la réalité qu’ils étaient en mesure d’entendre.

La spiritualité, s’élever vers sa propre lumière

Salon du bien-être et de la beauté de Saint Marcel 2016
Salon du bien-être et de la beauté de Saint Marcel 2016

La spiritualité, telle que pratiquée dans plusieurs traditions comme le bouddhisme ou dans le Reiki par exemple, a pour but d’élever ses pensées et de venir incarner ses pensées dans la matière, sans jugement ni culpabilité.

Pour moi, la spiritualité n’a pas une visée ésotérique expérimentale. Elle permet le développement de soi ici et maintenant et non pas hypothétiquement dans l’au-delà. La spiritualité vise le présent tout en nous permettant de travailler notre verticalité et notre horizontalité.

Et encore une fois, lorsqu’une thématique doit être plus approfondie, cela s’impose à nous. Tel a été le cas par exemple lorsque j’ai passé mon deuxième degré Reiki, il y a quelques années de cela.

Les messages qui m’ont été envoyés m’ont permis de travailler sur une mémoire familiale à laquelle je n’avais pas cherché à me connecter avant puisque je n’en avais aucune utilité.

De la même manière, plus tard et lorsque je commençais à recevoir certaines informations sur certains sujets, je comprenais qu’il fallait que je mène mes propres recherches sur le sujet, recherches complétées par la suite par des messages.

Et sur ces mêmes thématiques et au fur et à mesure de mon travail sur moi-même, certains pans de la réalité me sont dévoilés.

La spiritualité et sa pratique régulière conduisent dès lors vers une première vertu : l’humilité.

La réalité et la vérité sont impermanentes. Et cette impermanence nous imposent la plus grande prudence.

« Le doute est permis »

Lorsque j’ai été instruite par Métatron, il me répétait souvent que le doute était permis. On peut avoir confiance en soi tout en s’autorisant parfois à douter sur tel ou tel discours.

Et aujourd’hui cette position m’est beaucoup plus confortable que toutes les certitudes que j’ai pu avoir dans le passé et qui me conduisaient dès lors que j’en atteignais les limites à des angoisses profondes.

Lorsque le doute est permis, nous nous autorisons à nous tromper, nous nous autorisons à être imparfaits. Et nous nous acceptons ainsi.

En cela, cette phrase m’apporte beaucoup car elle me permet réellement de cheminer vers moi-même avec davantage de bienveillance que par le passé.

Alors si vous me le permettez, que vous soyez davantage adepte du spiritisme ou d’une forme de spiritualité ou même d’aucun des deux, je partage de nouveau cette phrase avec vous pour plus de bienveillance envers nous-même et autrui. « Le doute est permis ».

Je vous souhaite le meilleur pour la semaine à venir.

Bien à vous,

Émilie Laure

L’haptonomie, le retour à soi

En tant qu’énergéticienne et future maman, j’ai rapidement souhaité éviter les méthodes trop conventionnelles d’accompagnement de la grossesse et de l’accouchement. Et dans ce sens, j’ai rencontré des personnes me parlant de la préparation par l’haptonomie.

L’haptonomie en tant que méthode naturelle

Depuis le mois d’avril, je suis donc suivie par une sage-femme formée à l’haptonomie.

« L’haptonomie a vu le jour en plein milieu du vingtième siècle. Son fondateur, Frans Veldman, né aux Pays-Bas en 1921 et décédé le 25 Janvier 2010 en France, la définit comme « science de l’affectivité ».  » texte tiré du site haptonomie.org

Plusieurs avantages sont indiqués par l’utilisation de cette pratique : d’abord l’implication du papa. Et effectivement, cela me semble primordial aujourd’hui de redonner sa place au papa dans un moment de la vie du couple où elle n’est pas toujours aisée à trouver. En plus, cela permet déjà de l’introduire auprès de l’enfant en conscience.

L’autre avantage de cette technique, à mes yeux, porte sur la communication avec son enfant. Certes j’ai déjà d’autres moyens pour communiquer avec mon enfant. Mais je trouvais important aussi de développer une technique autre au niveau physique, une technique douce non intrusive. Et c’est pour moi un bénéfice majeur de l’haptonomie : une méthode non violente, pour la mère, l’enfant et le papa.

Le retour à soi

Plus nous avançons dans les séances et plus je découvre cette discipline qui permet à mon sens un retour à soi, une redécouverte de son corps dans ces moments où parfois il peut échapper à la femme (ou en tout cas sembler lui échapper). Par des gestes doux, on retrouve des postures naturelles qui vont soulager notre corps. Et je m’y retrouve pleinement.

Y compris pour soulager sa compagne, le futur papa est aussi acteur et peut y trouver toute sa place. Ce sont alors des moments uniques à vivre à deux, enfin à trois !

J’attends la suite des séances avec impatience. D’autant plus que nous échangeons bien sur nos différentes pratiques respectives avec ma sage-femme. Ainsi je lui indique pour ma part comment je peux répondre à certains aléas de la grossesse que ce soit avec le Reiki ou par la lithothérapie par exemple.

Lorsque j’ai eu quelques courbatures au dos, je le frictionnais ainsi avec de l’huile d’ambre par exemple. Lorsque mes pieds gonflent et me font mal, j’utilise soit l’huile de grenat, soit l’huile de cristal de roche en application directe sur la zone.

Les exercices que j’apprends par l’haptonomie sont d’un réel enrichissement qui viennent parfaitement compléter à mon sens les enseignements que j’ai reçus.

Je conseille à toutes les femmes enceintes de passer par cette pratique. Cette méthode douce est d’une grande bienveillance pour l’enfant, la mère et le père. Et je sais que mon enfant s’y retrouve. Je le sens.

Espérons que cette pratique se généralise dans les maternités dans un avenir proche.

Belle journée à tous et à toutes,

Émilie Laure

Souffrance animale, souffrance humaine

Sommes-nous si différents des autres animaux ? Nombreux sont ceux d’entre nous à le croire et à construire une représentation pyramidale des êtres vivants avec à leur tête les êtres humains que nous sommes.

Nombreux sont encore les travaux qu’ils soient scientifiques ou tirés d’expériences médiumniques, je pense notamment aux canalisations des cercles d’Allan Kardec, à justifier la supériorité de l’être humain.

Aujourd’hui force est de constater que ces discours volent en éclats sous la présentation de nouveaux travaux de scientifiques, des neuro-scientifiques notamment, qui montrent non seulement la sensibilité des animaux, mais aussi leur conscience. Oui une conscience à part entière.

Alors bien sûr, nous pouvons rester dubitatif si nous le souhaitons. Toutefois, la véritable rigueur scientifique consiste au bas mot à s’ouvrir à ces nouveaux résultats à défaut de totalement les accepter.

Quant aux médiums qui croient encore des écrits datant de plusieurs années, je leur dis ceci : pensez-vous réellement que l’on vous dit toujours LA vérité ? Ou bien ne vous communique-t-on pas ce que vous êtes en mesure d’accepter, notamment afin de ne pas vous brusquer ?

En vérité, il faut être non seulement extrêmement intelligent, mais en plus être maître dans l’amour inconditionnel afin d’accepter d’accompagner les êtres que nous sommes.

Et qui a décrété que la maîtrise de la parole était une preuve d’intelligence supérieure ? C’est nous, êtres humains, évidemment ! Cela devient vite plus confortable pour nous de penser cela.

Kira

Amour inconditionnel et souffrance animale

Nous sommes si peu sûrs de nous qu’il nous faut faire endurer tant et tant de souffrances aux animaux pour nous prouver une fois de plus « qu’ils sont bien bêtes d’endurer cela ».

Et vous, avez-vous remarqué l’accroissement du développement de certaines pathologies dans nos sociétés humaines concomitamment à la consommation de certains produits en excès ? Viande, poisson, certaines céréales génétiquement modifiées etc.

Avez-vous constaté le changement de modes de production et d’égards que nous avons vis-à-vis de la vie ? Comment traitons-nous les animaux ? Les sols ? Les semences ?

Et les animaux grandissent, grossissent et meurent prématurément au regard de leur véritable durée de vie. Ils meurent dans d’atroces souffrances. Ils vivent dans d’atroces souffrances… pour un bon nombre d’entre eux.

Ils l’acceptent comme une expérience qu’ils doivent vivre et que nous devons vivre, comme pour mieux comprendre toutes les facettes de la création.

Le lien qui nous unit

L’une des facettes de la création, c’est ce lien qui nous unit et qui pour certains n’est pas tangible. Pourtant lorsque vous mangez la viande d’un animal qui a souffert, le lien est tout à fait palpable. Tout au long de sa vie et bien sûr au moment de sa mort, le stress généré par son transport à l’abattoir mais aussi par les conditions de son exécution libère des toxines dans le corps de l’animal. Où se retrouvent-elles à votre avis ces toxines ? Dans votre corps, vos cellules bien sûr ! Et pensez-vous que cela puisse réellement vous apporter un mieux-être et vous rassasier dans ces conditions que de manger de la viande ? Assurément non !

Mais si vous aimez cet animal qui se présente face à vous, tout devient différent. Avez-vous pensé seulement à le regarder droit dans les yeux ? Avez-vous seulement cherché à l’écouter ? A l’observer avant de tirer toute conclusion sur sa prétendue conscience ?

Chloé

Et finalement avez-vous pris le temps aujourd’hui de vous écouter ? De vous observer ? Et de vous demander si vous étiez vous-même conscient ?

La Terre est notre école. Et les meilleurs manuels sont autour de nous et face à nous quotidiennement. Émerveillez-vous quotidiennement comme l’enfant que vous étiez à la sortie du ventre de votre mère. Contemplez la vie. Soyez présent à la vie. Et le livre s’ouvrira progressivement à vous.

Alors de souffrance il n’y en aura progressivement plus. Il y aura juste des expériences et des prises de conscience… pour tous les êtres de la création, à égalité.

Je vous souhaite une belle journée en conscience.

Bien à vous,

Émilie Laure

Communiquer avec son enfant

Une grossesse est l’occasion rêvée d’expérimenter de nouvelles sensations pour une femme. D’abord dans son corps, mais aussi à bien d’autres niveaux. Pour les personnes sensibles, à l’écoute de leurs sens subtils, la communication avec leur enfant peut être facilitée.

En réalité, cette communication peut même commencer avant le début de la grossesse car l’être à venir tourne autour de ses parents entre 9 mois et 1 an avant le moment de la conception. Et j’ai été étonnée de faire connaissance avec cet être à venir de nombreux mois avant mon début de grossesse (environ un an avant plus exactement).

Si toutes les informations perçues ne sont pas toujours faciles à interpréter, il est clair que j’ai pu vérifier nombre d’entre elles à plusieurs reprises. D’abord mon enfant m’avait indiqué qu’il viendrait – dans mon ventre – au moment de mon 4e degré Reiki. Et la datation par les médecins correspond parfaitement à cette période.

Ensuite mon bébé m’a indiqué à plusieurs reprises lorsqu’il fallait prendre soin de son papa ou de son oncle par exemple.

Plus drôle encore : il prend soin de sa maman, me déconseillant de faire ceci ou cela. Je lui rappelle toutefois qui est la maman et qui est l’enfant.

L’échange avec mon enfant permet de voir déjà quelques fêlures qui peuvent exister en lui du fait de la période de pré-conception, mais aussi pendant la grossesse. Dès lors, je peux l’aider dès maintenant à dépasser cela en utilisant notamment le Reiki.

Nos échanges sont réguliers. Et je pousse aussi son père – également médium – à échanger avec notre enfant. Je me rappelle de moment très drôles où au cours d’un voyage en avion notre enfant me fait dire à son père : « regarde je suis là ! ». Je n’étais pas encore enceinte. Pendant le voyage, l’ordinateur de mon siège ne fonctionnait pas bien. Et à un moment donné, le bouton pour appeler l’hôtesse s’est même déclenché. Nous avons donc bien compris que notre enfant nous faisait une petite blague !

Résolument cela nous permet en conscience de nourrir notre relation à trois. Et c’est merveilleux. C’est merveilleux car je / nous percevons déjà le caractère de cet être venant s’incarner parmi nous. est-ce à dire qu’il n’y aura pas de surprises ? Bien sûr que si. J’ai un enfant blagueur qui parfois ne donne pas les bonnes informations afin de bien nous faire travailler. Et cela fonctionne ! Je peux le remercier de l’apprentissage du lâcher-prise et de mon perfectionnement en la matière.

Finalement, communiquer avec mon enfant me confirme que nous faisons face à des maîtres. Des maîtres oui ! Dont il faudra certes canaliser certaines énergies afin de l’aider à les exprimer dans son meilleur potentiel. C’est sans doute cela un de mes engagements. Nous nous accompagnons à présent mutuellement dans l’incarnation mais aussi déjà dans le subtil.

Ce serait sans doute bénéfique au plus grand nombre de pouvoir communiquer avec son enfant. Cela vient de plus en plus. Nous nous éveillons toujours plus nombreux. Et nos enfants y participent. Merci à eux. Merci à mon enfant.

Belle journée à tous,

Émilie Laure

Nos anciens

Aujourd’hui je souhaite partager avec vous une nouvelle réflexion qui est la mienne sur la place de nos anciens dans la société française.

Cette réflexion, à vrai dire, s’est imposée à moi par les mésaventures d’une personne proche retraitée et pour laquelle à mes yeux, le milieu médical a insuffisamment joué son rôle. Cette personne a fait une réaction très impressionnante à un médicament avec une hausse conséquente de sa tension. Je me suis vite rendue compte de troubles anormaux. Suivant mes conseils, elle en a parlé à deux médecins (dont un spécialiste), notice du médicament à l’appui. Cela n’a pas semblé les émouvoir.

« Juste pour aujourd’hui… j’honore mes parents »

Après l’inquiétude, une période d’incompréhension m’a envahie. Comment ne pouvait-on pas écouter un minimum nos anciens? Qu’ils soient tout juste retraités ou non.

Et le constat est amer quand je me remémore les discussions régulières avec des personnes âgées que je reçois en consultation et qui ont toutes l’impression de ne pas être écoutées, pire de ne plus exister ni d’avoir la moindre importance.

Chez moi, cette prise de conscience de la situation française vis-à-vis de nos anciens, de nos parents, a été dure à avaler. Et je ne peux accepter cette situation quand d’autres considèrent encore leurs parents et grand-parents dans d’autres pays.

Il me revient à l’esprit l’un des idéaux du Reiki qui y fait référence et auquel je suis très sensible. « Juste pour aujourd’hui, Je rends grâce pour mes nombreuses bénédictions, j’honore mes parents, mes professeurs et mes aïeux ».

Sait-on encore honorer nos parents ?

J’ai eu ces dernières semaines l’occasion d’échanger avec du personnel médical sur le sujet. Et le constat est le suivant :  » nous ne savons plus prendre soin de « . C’est un fait. Oui, certaines techniques médicales s’améliorent mais pas les relations humaines.

En réalité, quelle place laisse-t-on à nos anciens dans la société ? Sommes-nous capables de continuer à les solliciter ? Sommes-nous encore capables de reconnaître leur valeur ? De moins en moins.

Faut-il s’en contenter ? Je ne pense pas. Ils ont tant à nous apporter.

Lorsque j’étais enfant, j’aimais aller voir mes arrière grand-mères. Je prenais plaisir à écouter leurs histoires qui m’expliquaient d’où je venais. En Corse, je prenais plaisir à aller voir ma grand-tante et à la retrouver à la place ou encore à retrouver mon grand-père bricoler dans son garage.

Et ces dernières années, avant le départ de ma grand-mère, je partageais le bonheur d’écouter son passé, sa relation avec sa mère et avec mon grand-père. L’écoute est une première étape pour leur rendre leur place.

Ils ont aussi un savoir-faire certain dont il serait dommage de se passer.

A l’heure où l’on parle de la transmission de valeurs, de savoir-faire, savoir-être, qui mieux que nos anciens peut y contribuer ? Les plus fragiles doivent à mon sens être traités avec autant de respect, qu’ils soient en début de vie ou plus proches de la fin.

Nos comportements actuels sont révélateurs des déséquilibres de notre société. Nous pouvons contribuer à de véritables changements. Nous pouvons être ces changements.

Alors « juste pour aujourd’hui, je rends grâce pour mes nombreuses bénédictions. J’honore mes parents, mes professeurs et mes aïeux ».

Merci à eux pour celle que je suis.

Émilie Laure