Archives de catégorie : Communication

Le besoin de vérité dans toute relation authentique

Dans ce nouvel article, je vous propose d’explorer le besoin que nous avons tous au quotidien pour vivre sereinement nos relations : celui de vérité. En communication non violente, nous pourrions évoquer aussi la notion d’entendre, d’écouter le besoin de l’autre, de développer une véritable empathie et une compassion sincère. Et pourtant et pour de nombreuses raisons objectives et subjectives, nous nous retrouvons à avoir peur de ce besoin : peur de l’assouvir et à la fois de ne pas l’assouvir. Parmi les cinq blessures de l’âme évoquée par Lise Bourbeau, celle de la trahison peut notamment être à l’origine de cette peur de se dévoiler de nouveau. Et il en découle ensuite des quiproquos et des difficultés relationnelles à de multiples niveaux : amitiés, amours, famille etc.

La blessure de trahison et la peur de se dévoiler

Les blessures de l’âme sont des expériences douloureuses que nous aurions vécues pendant notre enfance et qui influencent nos réactions et notre personnalité d’adulte. C’est ce que Lise Bourbeau appelle les masques. La blessure de trahison s’éveille plus tard que les autres : plutôt entre l’âge de 2 et 4 ans. La plupart du temps, elle est vécue avec le parent de sexe opposé, en lien fort avec le complexe d’Œdipe.

Plusieurs situations peuvent générer une blessure de trahison, parmi lesquelles :

  • Lorsque le parent ne tient pas un de ses engagements, lorsqu’il n’est pas fidèle à sa parole. Cela peut être quelque chose d’aussi trivial que la promesse de faire un jeu ensemble ou d’aller au parc par exemple.
  • Ou lorsque l’enfant se sent délaissé au moment de l’arrivée d’un petit frère ou d’une petite sœur.
  • Lorsque son parent a des comportements imprévisibles et que l’enfant ne sait plus à quel signal se fier. Par exemple, l’enfant qui est victime de violence ou l’enfant dont l’humeur du parent est instable.
  • Généralement, lorsque le comportement du parent ne correspond pas à l’image idéalisée que s’en était faite l’enfant.

Lise Bourbeau explique qu’à chaque blessure correspond un masque. Ainsi la personne qui souffre de la blessure de trahison porte le masque du contrôlant.

Tout d’abord, comme son nom l’indique, le contrôlant est une personne qui a besoin de tout contrôler. Le fait de tout contrôler est une façon pour lui de baliser son environnement, de se prémunir contre la douleur de la trahison. C‘est pourquoi, en relation avec sa blessure, le contrôlant accueille très mal la lâcheté. Il trouve inacceptable de ne pas tenir ses engagements lui-même ou encore pire, de subir ce comportement de la part des autres. Il a beaucoup de difficulté à laisser aller, à lâcher prise car cela lui apparaît comme une forme de trahison. Lorsqu’il laisse tomber quelque chose, même si cela n’engage que lui, il se sent immédiatement profondément coupable.

Se mettre à nu, c’est prendre un risque

Dans ce contexte, se mettre à nu dans toute relation est une réelle prise de risque. Pour la personne chez laquelle cette blessure est prédominante, elle pourra chercher à fuir ces moments d’intimité, en dire le moins possible… de peur d’être trahie. Et elle sera mise en face de situation où elle sera amenée à revivre cette situation encore et encore tant qu’elle n’aura pas réglée la situation initiale à l’origine de sa blessure.

Par maladresse ou par manipulation intentionnelle, une personne en qui vous aviez confiance peut utiliser ces informations.

La maladresse peut venir d’une difficulté de l’autre à se positionner. Et comme la position n’est pas claire pour vous, cela réactive votre blessure de trahison.

C’est vous qui interprétez l’événement malheureux comme une trahison. Et c’est à vous de trouver les ressources en vous pour la dépasser.

Nos blessures révèlent notre besoin de vérité

Aussi votre besoin de vérité, autrement dit de sincérité, s’affirme plus fort. Vous risquez sans doute de mettre la barre plus haut pour la prochaine personne (ami, amour etc.). Mais l’autre personne n’y est pour rien dans ce qui vous est arrivé. Et ce besoin légitime de vérité (du cœur) et de sincérité, que parfois vous n’êtes même pas vous-même prêts à offrir, n’arrive pas comme vous le souhaiteriez. D’abord parce qu’en tant que contrôlant, vous n’écoutez pas assez l’autre, voire pas du tout. Et ensuite, parce que vous n’êtes pas prêt réellement à vous dévoiler, à expliquer, révéler votre vérité.

Mais le besoin est bel et bien réel ! Et cela vous conduit alors dans une véritable impasse : fuite, mensonge par peur de déplaire, de revivre la même blessure voire d’autres en plus (rejet, abandon…). Pour autant, la sincérité (y compris celle de révéler vos peurs) est la seule véritable réponse pour créer un lien authentique, si c’est vraiment cela que vous cherchez !

Le besoin de vérité pour maintenir le lien authentique

L’une des clés d’un couple qui fonctionne réside dans une communication la plus apaisée possible. Cela passe par une communication non violente, où chacun révèle ses besoins. Et quand on révèle ses besoins à l’autre, on répond au besoin de vérité et de sincérité de l’autre et le sien !

Cela s’avère aussi identique en amitié. Qui n’a pas eu des déceptions en amitié ?

Cela veut dire que cela passe pour chacun d’entre nous par le fait d’exprimer ses doutes, ses besoins donc (y compris celui d’être seul ou au contraire de passer un moment avec l’autre). Cela passe aussi par le fait d’arrêter d’accuser l’autre d’être à l’origine de notre mal-être.

Il s’avère nécessaire de reprendre encore et toujours sa responsabilité. Et pour cela, il faut aller chercher, voir à l’intérieur de soi, panser ses blessures, prendre le chemin de la résilience.

Sur la résilience, voir aussi : https://emilie-m.net/la-resilience-un-long-chemin/

C’est aussi apprendre à franchir le seuil d’un temple sacré, celui de l’autre : on entre en enlevant ses chaussures, avec empathie, douceur, parfois dans le silence, en parlant à voix basse. Parce que la voix porte dans ce lieu, et il n’est pas nécessaire de parler fort. Ce serait d’ailleurs malvenu. C’est un lieu fragile où le silence peut être nécessaire parfois et la parole doit être la plus juste possible.

Ce temple sacré, c’est le lieu de la vérité de l’autre, de son authenticité. Et la seule clé pour l’atteindre est la sincérité du cœur.

Au fond, on peut se rendre compte qu’en début de relation, son accès peut sembler facile. Et petit à petit, il nous semble que les portes se referment régulièrement. Nous devons garder en tête que si nous-mêmes, nous fermons les portes de notre temple, l’autre n’aura pas envie d’ouvrir les siennes. Le plus souvent, il les gardera fermées. Et l’accès à la vérité de l’autre ne sera pas permise. Oui il faut prendre des risques. Oui, on peut être de nouveau déçu. Mais finalement, cette déception ne vient pas de l’autre, mais de l’image qu’il nous renvoie de notre propre blessure. Et pour cela, nous pouvons le remercier de nous montrer le chemin que nous avons à poursuivre… pour répondre à notre besoin de vérité, de sincérité et d’authenticité.

PS : la plupart des articles que je vous propose sont issus de mon propre cheminement, de rencontres qui font écho à des blessures que j’ai moi-même rencontrées, que parfois (souvent!!!) je travaille encore. Ces articles sont une lecture d’une expérience avec le filtre de ma propre expérience. Restez libre d’évaluer vous-même vos sensations, vos expériences pour trouver votre vérité.

Vous avez encore des questions ou des remarques sur cet article ? Posez-les en commentaires, j’y répondrai avec plaisir.

Bien à vous,

Émilie Laure

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#cnv #trahison #blessuredetrahison #besoin #relationauthentique

Retrouvez votre véritable sensibilité avec la septaria

Pour cet article de lithothérapie, j’ai choisi de vous présenter une pierre magnifique, douce et puissante : la septaria. Celle-ci est aussi surnommée œuf de dragon. Cette pierre peut vous accompagner sur différents plans : physique, mental et émotionnel.

Elle participe au rééquilibrage de vos énergies et à votre évolution.

La septaria dissout les blocages physiques

La septaria est connue pour dénouer les blocages physiques et émotionnels et stimuler vos capacités d’auto-guérison.

Posée sur le chakra sacré et sur le plexus solaire, elle favorise la digestion et soulage les douleurs de l’estomac. Elle est donc conseillée au plus grand nombre que vous ayez des troubles passagers ou récurrents (aigreurs d’estomac ou troubles du colon irritable par exemple).

En outre, la septaria est une pierre avec laquelle vous pouvez travailler afin de consolider vos os et vous aider à la cicatrisation des tissus.

Enfin celle-ci augmente votre pouvoir d’auto guérison et éloigne les dépressions saisonnières.

La septaria dissout vos blocages émotionnels

Sur le plan émotionnel, la septaria dissout les carapaces que vous avez construit au fil des chocs émotionnels difficiles que vous avez vécus.

Elle efface la mémoire de ces chocs et remet en circulation votre sensibilité naturelle.

La septaria vous aide à canaliser les émotions et à extérioriser vos énergies négatives. Rappelez-vous que vous ne pouvez pas éviter de vivre des émotions. Il est primordial de les laisser circuler. La septaria vous aide dans ce sens.

De plus, la septaria est une pierre d’ancrage qui vous confère confiance en vous.

Vous apprécierez sa texture, sa forme et sa présence lors de vos méditations.

Voir aussi : https://emilie-m.net/la-gestion-du-stress-avec-la-lithotherapie/

Transformation et libération avec la septaria

Surnommée la « Pierre du Dragon » ou « œuf de dragon », la septaria est liée au Chakra Racine. Pierre d’ancrage et d’enracinement à la Terre, elle libère et nettoie vos mémoires karmiques (passé, présent et futur). 

Elle symbolise la transformation et la libération.

Voir aussi : https://emilie-m.net/memoire_cellulaire_fatalite/

Par ailleurs, vous pouvez utiliser la septaria en tant qu’outil lors de séance de programmation neurolinguistique. Celle-ci vous aidera à dissoudre une croyance limitante ou un autosabotage.

A cela s’ajoute le fait qu’elle vous aide à reprogrammer et ancrer un objectif bénéfique pour votre évolution et bien être personnel.

Si vous êtes impatient, cette pierre est faite pour vous. La septaria symbolise la patience et l’endurance et vous accompagne jusqu’à la concrétisation de vos projets.

Celle-ci vous insuffle motivation et courage pour avancer sur votre chemin de vie.

Voir aussi : https://emilie-m.net/langelite-pour-communiquer-avec-les-plans-superieurs/

Enfin, la septaria vous permet de développer vos capacités d’échange dans un groupe.

Pour conclure, la septaria est une pierre magnifique qui vous permet de travailler sur votre structure physique (ossature, ancrage) et stimuler votre capacité d’auto guérison. Celle-ci vous permet de dissoudre vos blocages émotionnels et vous accompagne dans la libération et la transformation de vieux schémas de pensées, croyances que ceux-ci soient issus de cette vie ou d’une autre vie.

Vous avez encore des questions ou des remarques sur la septaria ? Posez-les en commentaires, j’y répondrai avec plaisir.

Bien à vous,

Émilie Laure

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Sortez du triangle dramatique

L’analyse transactionnelle est une approche qui vous permet de mieux comprendre les interactions avec vos proches à travers l’analyse des dynamiques relationnelles. L’un des éléments le plus connu de cette approche est le triangle dramatique. Je vous propose ici de mieux comprendre en quoi l’analyse transactionnelle vous permet de reprendre en main votre vie et devenir ainsi pleinement acteur de votre vie.

Eric Berne évoque la liberté de chacun

Psychiatre à l’origine de l’Analyse transactionnelle, Eric Berne a observé ses patients et compris que des schémas qui se répétaient reposaient sur des états du moi et des positionnements répétés. Pour faire court, vous répétez un scénario établi dans votre enfance.

Simplement, il ajoute que chacun est libre. Vous êtes tous nés libres. Autrement dit, vous avez le pouvoir et la liberté de changer votre vie.

Votre scénario n’est pas voué à se répéter indéfiniment.

Voir aussi : https://emilie-m.net/trouver-votre-voie-spirituelle/

Quand le triangle dramatique montre les logiques des relations

C’est Stephen Karpman qui a mis en évidence des dynamiques relationnelles entre deux personnes sous la forme du triangle dramatique. Il considère que vous vous positionnez soit en tant que persécuteur (ou bourreau), sauveur (ou sauveteur) et victime.

Vous pouvez tour à tour changer de rôle. Si vous vous positionnez en tant que sauveur, vous avez tendance à faire les choses à la place des autres. Vous en tirez un bénéfice en vous sentant valorisé par vos actions. En agissant « pour le bien de la personne », le fait est que vous dévalorisez cette personne. Et de facto, vous nourrissez un schéma relationnel erroné. Cette personne comptera toujours sur vous.

Si vous prenez la posture du persécuteur, vous critiquez sans cesse les choix de la personne. Vous la critiquez. Bref, vous dévalorisez la personne et ainsi contribuez à sa posture de victime.

En tant que victime, vous considérez que tout ce qui vous arrive est la faute des autres. Vous n’avez aucun pouvoir sur ce qui vous arrive. Pire, personne ne vous comprend. Et vous attendez que les solutions viennent de l’extérieur de vous.

En vérité, ces trois positions sont-elles tenables à terme ? Si vous souhaitez vivre une vie apaisée, vous devez sortir de ce paradigme et changer votre manière de penser et de vous positionner.

Voir aussi : https://emilie-m.net/le-syndrome-du-sauveur/

Changez de paradigme

Pour vivre une vie harmonieuse et changer vos relations avec autrui, vous devez changer de paradigme. Ainsi de bourreau ou persécuteur, devenez challenger. Le challenger sera dans la bienveillance, le non-jugement. Vous proposez vos conseils au créateur uniquement s’il vous sollicite. Vous acceptez qu’il avance selon son rythme.

Vous étiez en posture de sauveur ? Vous changez par la posture de coach. Vous êtes alors uniquement pour poser des questions qui conduiront le créateur à faire des choix, à prendre des décisions par lui-même et seulement par lui-même.

De victime, vous passez enfin à la posture de créateur. Vous devenez 100 % responsable de vos choix et vous les assumez. Quels que soient les résultats obtenus, vous assumez. Vous choisissez les directions que vous prenez et ce que vous voulez vivre comme émotions.

En conclusion, sortir du triangle dramatique vous demande d’abord d’être capable d’analyser votre ou vos positionnements dans vos relations interpersonnelles. Une fois votre prise de conscience réalisée, vous avez à changer de paradigme et de posture afin de changer votre réalité relationnelle.

C’est de cette manière que vous retrouverez des relations saines et une vie épanouissante.

Vous avez encore des questions ou des remarques sur cet article ? Posez-les en commentaires, j’y répondrai avec plaisir.

Bien à vous,

Émilie Laure

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Quelle image donnez-vous de vous-même ?

La présentation de soi sur internet

Depuis sa création, Internet s’est développé auprès du plus grand nombre. Cette technologie peut présenter de vrais bénéfices dans vos vies, comme de vrais freins ou distorsions.

Quand il s’agit de l’image que vous transmettez sur internet, celle-ci est souvent fausse, ou améliorée pour de nombreuses raisons.

L’image que vous donnez de vous-même n’est donc pas toujours juste. Pourtant il est essentiel d’être attentif à ce que vous partagez, transmettez. Tout est vibration.

Les représentations que vous diffusez de vous-même

Depuis plusieurs années de nombreuses études montrent comment lorsque vous vous présentez sur internet ou derrière un écran, vous avez tendance à améliorer votre présentation. Déjà lorsque le minitel existait, c’était le cas.

Avec Internet et les smartphones, le phénomène s’est accru. Et de nombreuses personnes réalisent quasi quotidiennement des selfies, parfois en mettant en avant uniquement leur aspect physique.

Cette recherche de plaire montre un réel désarroi et un manque de confiance.

En feriez-vous autant en face-à-face ? Pas si sûr !

Vous pouvez aussi omettre d’évoquer certains de vos défauts ou au contraire les grossir et ne voir que cela.

D’une manière générale, la présentation que vous faites de vous-même sur les écrans est souvent exagérée. Et ce n’est bon ni pour vous ni pour les autres.

Et comme tout est vibration, prenez soin de votre image

Rappelez-vous que tout est vibratoire. Et de fait, les messages que vous diffusez sur internet non seulement restent sur la toile, mais diffusent aussi une énergie.

Le choix de vos visuels et vos mots est loin d’être anodin.

Rappelez-vous de votre pouvoir créateur. Chaque mot, chaque image vient nourrir un égrégore.

Par exemple, lorsque vous vous présentez en tant que défenseur de la nature, mais que vous pointez davantage du doigt les dernières pollutions du groupe Total, vous nourrissez un égrégore de guerre, de conflit. En revanche, si vous souhaitez nourrir une démarche positive, montrez plutôt comment vous arrivez à dépolluer un site, grâce à la solidarité, grâce à des méthodes naturelles.

Il est de même pour la présentation de vous-même. D’abord avez-vous vraiment besoin de vous présenter ? De mettre en avant telle qualité ?

Si vous avez un site marchand, c’est évident que vous devez le faire. Mais pour le reste ? Que cherchez-vous sur internet ?

Enfin rappelez-vous que nous sommes tous reliés les uns aux autres. Ce que vous vibrez a un impact sur le voisin.

A voir : https://emilie-m.net/comment-sommes-nous-tous-relies/

Vivez en dehors d’un monde artificiel

Dans le secteur du développement personnel, nous vous encourageons à travailler votre ancrage, votre enracinement et à vivre le moment présent.

Lorsque vous êtes constamment relié à la toile, à votre téléphone portable, pensez-vous vivre dans le présent ? La réponse est négative.

Vous vivez dans un monde artificiel, déconnecté de votre incarnation.

Rappelez-vous que vous êtes venu sur Terre pour vivre une incarnation. Rappelez-vous que le seul moyen de la vivre pleinement est d’accepter la matière.

C’est aussi de cette manière que vous vous donnez les moyens de mieux vous connaître et de mieux connaître les autres.

Voir aussi : https://emilie-m.net/creer-du-lien-sur-internet-une-illusion/

En conclusion, l’image que vous diffusez sur internet peut souvent être fausse. Prenez-en conscience et prenez conscience du monde artificiel que vous nourrissez. Même si ce monde est artificiel, il nourrit des vibrations qui peuvent avoir des répercussions sur votre vie. Aussi le meilleur moyen de se connaître et que les autres vous connaissent reste encore de se voir, de se rencontrer concrètement dans la matière.

Vous avez encore des questions ou des remarques ? Posez-les en commentaires, j’y répondrai avec plaisir.

Bien à vous,

Émilie Laure

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Créer du lien sur internet ? Une illusion

Dans cet article, je vous propose une réflexion sur les relations humaines, sociales, sur internet. Celles-ci impliquent par exemple la question de la distance que vous mettez entre vous et la personne qui se trouve de l’autre côté de l’écran : une personne que la plupart du temps vous ne connaissez pas.

Depuis plusieurs années, l’utilisation d’internet s’est généralisée avec des dérives de plus en plus importantes et un manque de conscience de certaines pratiques. Pouvez-vous vraiment considérer que les relations que vous créez sur internet sont sincères ?

L’illusion de proximité d’internet

Tout d’abord, avez-vous remarqué à quelle vitesse vous pouvez tutoyer quelqu’un en ligne, alors même que lorsque vous rencontrez quelqu’un dans la rue, vous aurez normalement plus de réserves ?

Internet vous donne l’illusion d’une proximité. D’ailleurs tout dans le vocabulaire employé sur les réseaux sociaux contribue à ce trouble. Vous vous faites des « amis ». Et ils sont toujours plus nombreux.

Honnêtement, tous ces contacts que vous avez en ligne seront-ils présents dans la matière au moment où vous en aurez le plus besoin ? Pour vous loger par exemple ou vous écouter des heures durant lorsque vous serez en larmes ?

Déjà ces dernières années, de nombreuses études portant sur les sites de rencontres montraient les dérives de la présentation de soi : portrait idéal, contacts rapides mais superficiels et la construction d’une relation qui ne repose sur rien de concret au départ, mais seulement sur les discours de l’autre.

Autrement dit, vous restez encore dans la sphère du rêve, de l’irréel. La proximité ainsi créée est bien souvent irréelle, inexistante. Et surtout elle ne repose pas sur la confiance.

Voir aussi : https://emilie-m.net/laissez-lamour-sinstaller-entre-deux-etres/

Revenir au lien social dans la matière

Si l’on peut comprendre l’isolement que nombre d’entre vous ont pu vivre ces dernières années à la suite des confinements et des couvre-feux, il est à présent temps de vous reconnecter au monde de la matière.

En effet, une relation humaine se développe dans la matière, en face-à-face. Le lien social durable ne peut se développer que de cette manière.

Combien d’entre vous se rendent compte qu’ils ne connaissent pas vraiment les personnes rencontrées sur internet ? Comment pouvez-vous avoir totalement confiance dans les propos transmis – peut-être avec sincérité – par votre interlocuteur à l’autre bout de l’écran ?

La majeure partie de la communication passe par le non verbal. Si vous ne rencontrez pas une personne en face-à-face, il est difficile de mesurer l’intensité et la sincérité d’une relation.

Revenir à des relations sincères

L’isolement vécu ces derniers mois a pu raviver chez certains d’entre vous des blessures d’abandon ou de rejet. Il est temps d’y faire face et de vous montrer tel que vous êtes. C’est de cette manière et seulement de cette manière que vous saurez si vous êtes apprécié tel que vous êtes.

Réapprenez à échanger, à dire les choses, pacifiquement.

Le monde a besoin de relations sincères. Vous avez besoin de relations sincères dans votre vie.

Une personne qui refuse de vous rencontrer peut être une personne blessée certes. Mais elle peut aussi nier l’importance d’une relation dans la matière.

Rappelez-vous que vous êtes un être spirituel venu vivre une incarnation. Lorsque vous restez derrière un écran, vous présentez une image tronquée de vous-même. Vous risquez de manquer de sincérité. Revenez à qui vous êtes réellement et acceptez d’expérimenter la relation dans la matière.

En conclusion, une relation humaine, sociale, passe par des échanges en face-à-face. Elle passe par une construction dans la matière pour sortir de l’illusion de l’écran. Enfin autorisez-vous ainsi à revenir à des relations sincères.

Vous aurez sans doute moins d’amis dans votre vie. Mais vous aurez surtout de vrais amis !

Vous avez des questions ou remarques concernant cet article ? Posez-les en commentaire et j’y répondrai avec plaisir.

Bien à vous,

Émilie Laure

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#developpementpersonnel #developpementspirituel #spiritualité #eveildeconscience #eveilspirituel #langage #communication #bourgogne #alchimie #relationshumaines #relationsincère

Tout est langage, parler libère

Quelle que soit la relation, qu’il s’agisse d’une relation avec votre conjoint ou conjointe, au sein de votre fratrie, dans votre famille ou avec vos enfants, communiquer est ce qui vous permet de créer du lien.

Vous avez beau croire connaître par cœur la personne qui se trouve en face de vous, vous ne pouvez pas deviner systématiquement ce qu’elle pense.

Le langage est cet outil nécessaire pour équilibrer le lien, pour désamorcer les malentendus, à condition bien sûr que chacun souhaite y avoir recours et de manière saine.

Ce que l’autre ne peut pas comprendre

L’autre est omniprésent dans votre vie. Il peut l’être ponctuellement ou bien dans votre quotidien. Et même dans une relation quotidienne, vous devez prendre l’habitude que rien n’est acquis.

L’autre n’est pas systématiquement connecté à vous. Il ne connaît pas toujours vos intentions ni vos émotions. Et vous-même n’êtes pas toujours connecté pleinement à qui vous êtes.

De la sorte, vous ne connaissez pas toujours votre propre intention.

Comment voulez-vous que l’autre entende et comprenne mieux que vous ce que vous n’arrivez pas à préciser dans votre esprit ?

Voir aussi : https://emilie-m.net/la-communication-non-violente-pour-desactiver-les-conflits/

Tout ce qui est dans votre esprit ne peut pas être entendu si vous ne le verbalisez pas. Autrement dit, vous devez toujours partir du postulat que la personne qui se trouve en face de vous doit obtenir un maximum d’informations, de détails et qu’elle n’a pas toujours le vécu ou l’historique préalable à votre communication actuelle.

Parler, c’est libérer pour éviter la maladie

Parler avec l’autre vous permet d’extérioriser des émotions. C’est aussi vous donner l’opportunité de les analyser et les transmuter. Cette partie du travail reste personnelle et individuelle.

Toutefois lorsque vous vivez de la frustration face à une relation, essayez d’échanger avec la personne avec laquelle vous vivez cela.

Rappelez-vous que la personne n’est pas comme ceci ou comme cela, mais que c’est bien une situation (parfois répétée) qui vous apporte de la frustration.

Donnez-vous l’opportunité de libérer et transmuter ces schémas rapidement. En effet, une émotion contenue peut être à l’origine de maladies : douleurs, problèmes de peau, infections à répétition etc.

Voir aussi : https://emilie-m.net/juste-pour-aujourdhui-je-me-libere-de-toute-colere/

Communiquer et parler vous donne l’occasion d’éviter que la maladie s’exprime à votre place.

Parler pour tisser des liens

Parler avec l’autre, c’est aussi vous donner l’opportunité de créer du lien ou même de créer un autre lien.

Il y a quelques années, j’avais déjà expérimenté cette méthode alors que j’étais directrice de centre de loisirs. J’avais malencontreusement dû reprendre une animatrice devant une partie de l’équipe et des enfants.

Elle a vécu cela comme une blessure et une frustration. Au cours d’un entretien quelques jours plus tard et en présence de mon adjointe pédagogique, elle a ainsi dit : « Ce que tu m’as dit m’a blessé ». Je lui ai présenté mes excuses et lui ai demandé pardon pour cette maladresse. Et je l’ai remerciée d’avoir su utiliser les mots justes pour me présenter son état émotionnel.

Si nous ne sommes pas devenues les meilleures amies du monde, je dois dire que cette expérience nous a permis d’achever cette expérience professionnelle de manière totalement pacifique. Et le lien professionnel en est même ressorti grandi. Cette animatrice avait compris que je tenais compte de ce qu’elle disait et a participé de manière constructive à la suite du séjour.

La bonne gestion de ces événements grâce au langage nous a amené à tisser des liens, inexistants auparavant.

Parler vous permet donc de tisser des liens et même de développer de l’empathie.

En conclusion, la communication entre deux personnes permet déjà de préciser vos intentions, intentions que l’autre ne peut pas capter pleinement puisqu’il n’est pas connecté à votre esprit. Communiquer, parler, c’est permettre aussi d’éviter le développement de maladies. Enfin communiquer vous permet de tisser des liens.

Vous avez des questions ou remarques concernant cet article ? Posez-les en commentaire et j’y répondrai avec plaisir.

Bien à vous,

Émilie Laure

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Pour une re-connaissance de l’enfant préscolaire

Vous me connaissez en tant que praticienne et maître Reiki, géobiologue et lithothérapeute. Dans cet article, je veux revenir sur une discipline que j’ai pratiquée en tant que chercheur et pratique encore en tant qu’enseignante : la communication.

Il s’agit bien plus que de savoir seulement utiliser de « jolis mots ». Il s’agit aussi de savoir décoder ce que d’autres laissent entendre, des représentations que vous pouvez posséder.

J’ai été la première spécialiste en Sciences de l’information et de la communication à travailler sur les très jeunes publics, les publics préscolaires, âgés de trois à six ans. C’était il y a plus de 10 ans. J’ai pris plaisir à réaliser ce travail passionnant.

Passionnant car il me permettait de reconnaître une partie de nous tous : le petit enfant âgé de 3 à 6 ans.

Aujourd’hui une partie de mes travaux me rattrape. Je rencontre des situations dans mon cabinet et à l’extérieur qui me montrent où en sont les adultes dans leurs représentations des enfants.

C’est de cela dont cet article va traiter pour vous inviter à prendre conscience de l’importance d’écouter, d’accompagner et d’utiliser les mots justes avec ces merveilleux êtres que sont les enfants.

Ils sont très intelligents et doivent être canalisés dans le bon sens. Encore faut-il avoir conscience de qui ils sont vraiment.

L’émergence de l’enfant en tant qu’individu

L’émergence de l’enfant dans la société française a dû attendre longtemps. L’enfant n’avait de réelle valeur que dans des familles bourgeoises où il transmettait un nom, une lignée (particulièrement vrai pour les garçons). Pour les familles rurales ou ouvrières, il constituait la plupart du temps une bouche à nourrir.

Il n’avait pas vraiment son mot à dire sur ce qu’il souhaiterait avoir dans son assiette ou pour Noël.

Puis plusieurs facteurs ont joué un rôle déterminant dans la prise en compte progressive de l’enfant : l’Emile de Rousseau, les dames bienfaitrices qui commencèrent à créer des institutions pour accueillir et prendre soin des enfants, la Révolution française aussi.

L’instruction obligatoire a été également un signe de l’attribution d’une place de l’enfant dans la société française.

De nombreux ouvrages de sociologie de la famille évoquent par ailleurs l’évolution de la famille en France et de la place de l’enfant dans celle-ci.

L’enfant préscolaire : son hygiène, sa protection

Dans la dynamique de ces évolutions, des spécialistes ont pris conscience de besoins différenciés, notamment au niveau des soins à apporter aux enfants, de leur instruction, selon des catégories d’âge.

Les salles d’asiles créées en 1837 accueillent des enfants âgés de 3 à 6 ans. Vous les connaîtrez plus tard sous le nom d’écoles maternelles.

Les enfants accueillis sont nourris. Et progressivement des méthodes d’instruction sont créées plus spécifiquement à leur destination pour éveiller leurs sens et toutes leurs capacités.

La création des salles d’asiles est considérée à l’époque comme un tournant historique pour la société : le moment où on va pouvoir changer la société par son socle grâce à l’éducation. L’enfant est ainsi protégé.

Le développement de la figure de l’enfant-roi

Après la seconde guerre mondiale et pendant les années qui suivent, les enfants sont soignés, accompagnés. Il faut certes reconstruire le pays. Puis le développement économique du pays transforme les enfants progressivement en clients.

En parallèle, l’enfant devient sujet de débats, de travaux rendus publics auprès du plus grand nombre. En France, Françoise Dolto sera reconnue comme l’une des spécialistes, psychiatre freudienne. Même si une partie de son héritage aura été mal compris, il est encore aujourd’hui dans l’esprit de beaucoup d’entre vous.

Elle sera notamment à l’origine de l’importance de parler avec son enfant y compris le bébé.

Lui parler oui ! Mais pas en faire un enfant-roi qui choisit tout !

Et c’est bien d’ailleurs ce qu’essaie de faire comprendre Catherine Dolto, psychologue et psychiatre, qui s’inscrit dans la continuité des travaux de sa mère.

De nombreux autres travaux vont dans son sens en France et à l’étranger. Et d’autres spécialistes (la liste est longue !) s’accordent sur ce point.

Jusqu’à quel point est-on prêt à le prendre au sérieux ?

Aujourd’hui je m’interroge en observant plusieurs mouvements :

  • d’une part toujours cette stratégie de vente de jouets, bonbons à destination des enfants, les considérant déjà comme des clients ;
  • d’autre part, des enfants qui font des « petites choses ». Le vocabulaire employé par les adultes pose question sur la réelle prise en considération des gestes commis par les enfants.

Ces dernières semaines, j’ai été témoin ou à l’écoute de personnes témoins de plusieurs cas de violence dans des écoles maternelles ou de harcèlements. Plusieurs parents parlent de violence : « l’enfant tape, l’enfant mort, l’enfant tord le bras, donne un coup de pied dans le dos ».

Des adultes dans certaines écoles répondent que ce sont des « chamailleries ». La définition de la chamaillerie désigne un désaccord, et pas un échange de coups. D’autres adultes en charge de l’enfance dans certains services publics évoquent des bousculades. Bousculer peut être volontaire ou involontaire et désigne le fait de faire malencontreusement tomber quelqu’un. Quand on bouscule, on ne tape pas.

Alors je m’interroge sur ce que certains adultes envoient vibratoirement à l’univers. Non seulement il s’agit d’une lecture différenciée d’une réalité vécue par un enfant et sa famille. Mais en plus c’est un déni profond de l’individu enfant dont tant d’hommes et de femmes ont cherché à préciser les contours ces derniers siècles : leurs droits, les devoirs des adultes à leur égard, leurs compétences. Je peux dire que je fais partie de ceux et celles qui ont cherché à mieux comprendre qui ils sont, ce qu’ils sont.

Quand il y a violence dans une cour d’école, si on utilise un autre champ lexical que celui de la violence, cela cherche-t-il à minimiser les faits ? Et si tel est le cas, peut-on vraiment croire que la réalité holistique de ces faits en est changée ? La question que vous pouvez vous poser est : prend-on vraiment au sérieux ce que vit l’enfant aujourd’hui ?

Dans certaines écoles et certaines institutions, je crois que oui. Et fort heureusement. Simplement, cela n’est pas généralisé partout. Ce témoignage, issu d’observations non quantitatives, m’invite à nous interroger sur notre rôle en tant que parents, grand-parents, adultes conscients.

Voir aussi : https://emilie-m.net/accompagner-son-enfant-se-regarder-soi/

L’importance du verbe

Françoise Dolto, comme d’autres spécialistes, ont expliqué l’importance du langage, de parler, l’importance du verbe.

Plusieurs textes sacrés évoquent le verbe, le son créateur. A l’origine, il y a un souffle, un verbe créateur. Le mot crée, donne du sens, reconnaît une forme.

Mettre les bons mots en face des manifestations, c’est être juste, c’est re-connaître.

Apprendre à un enfant à s’exprimer correctement, c’est lui permettre d’être re-connu par les adultes. Vous pourriez dire que cela permet de connaître l’enfant tout court. Ses prises de parole permettent de connaître une partie de ce qu’il sent intérieurement.

Quand l’adulte utilise d’autres mots pour des faits de violence commis par un enfant, accorde-t-il la même importance à l’enfant qu’à l’adulte ? Est-il prêt réellement à reconnaître l’adulte en devenir chez le tout-petit en face de lui ? Prend-il alors conscience que sans reconnaître certains actes à sa juste valeur, il donne des codes/symboles erronés à l’individu ?

Voir aussi la symbolique : https://emilie-m.net/le-symbolisme-pour-depasser-le-coronavirus/

En conclusion, depuis le siècle des Lumières, une réflexion s’est accélérée sur la place de l’enfant dans la société. Ses droits sont manifestement reconnus. Pour autant, il reste encore à faire évoluer les mentalités de certains adultes afin que l’enfant soit connu en tant qu’être responsable en devenir. Il reste à comprendre que minimiser des actes par le choix de mots erronés, c’est être dans le déni.

Utiliser les bons mots, les symboles justes est essentiel aujourd’hui.

Vous avez des questions ou remarques concernant cet article ? Posez-les en commentaire et j’y répondrai avec plaisir.

Bien à vous,

Émilie Laure

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Références :

Émilie Mondoloni et Évelyne Mounier, Bibliothèques jeunesse en ligne et publics jeunes, in Pierre Morelli et Nathalie Pignard-Cheynel « Le public saisi par les TIC », PUN-Editions universitaires de Lorraine, 2012, pp.289-308.

Emilie Mondoloni, Les séries télévisées à destination des publics préscolaires : un méta-genre télévisuel spécifique, in Recherches en communication, « Les compétences médiatiques des gens ordinaires », publié en 2012

URL : https://ojs.uclouvain.be/index.php/rec/article/view/51993

Emilie Mondoloni, Les téléspectateurs préscolaires : des publics, in Communication, lettres et sciences du langage, publié en 2011

URL : https://clsl.recherche.usherbrooke.ca/vol5no1/MONDOLONI_vol5_no1_2011.pdf

Emilie Mondoloni, Télévision et publics préscolaires : de la réception et des enjeux industriels et politiques, Thèse de Doctorat, Université de Grenoble, 2010.

De la propagande à la paix

Il y a 10 ans, j’obtenais un doctorat en Sciences de l’information et de la Communication. J’ai passé 10 ans de ma vie à étudier la communication, en particulier audiovisuelle dans un premier temps. Puis j’ai axé mes recherches de doctorat sur la communication à destination des enfants, à la compréhension et l’analyse des jeux d’influences entre les différents acteurs de ce que l’on nomme les industries culturelles.

Je me suis intéressée aussi dans une recherche co-signée avec un confrère d’un laboratoire labellisé CNRS à Grenoble, à ce que nous étions capable de concéder comme informations sur internet en échange de contre-parties (à l’époque il pouvait s’agir de bons de réduction par exemple). Et j’ai même étudié les représentations des transformations du corps des pré-adolescents dans la presse spécialisée leur étant destinée (recherche menée au sein d’une équipe pluridisciplinaire au sein d’un laboratoire labellisé CNRS à Strasbourg).

Lorsque j’étais en DEA (Master Recherche), nous recevions des enseignements sur les fondamentaux de notre discipline afin de comprendre notamment les différents courants de pensées.

Et l’un d’eux s’appelle l’école de Francfort. Il y en aurait tant d’autres à évoquer ! Je propose juste une réflexion. Cette théorie est celle de penseurs européens qui à l’avènement de Hitler en 1933 ont fui aux Etats-Unis. Même si leur théorie était inspirée du marxisme, ils cherchaient à mettre en garde contre les médias de masse, notamment. Encore une fois, excusez-moi de faire un raccourci afin de rendre plus lisible mon texte. Nos enseignants notaient que leur approche s’étaient d’autant plus durcie après l’utilisation des médias par Hitler dans le cadre de sa propagande.

En fait, Hitler avait utilisé plusieurs éléments pour arriver au pouvoir et mener ses plans à bien. J’en cite quelques-uns : la peur, l’éloignement, la dispersion, la méfiance, la manipulation des foules.

Hannah Arendt et la manipulation des foules

Au début du 20e siècle, alors qu’elle vivait encore en Allemagne, Hannah Arendt a observé les foules et le phénomène de manipulation de celles-ci.

« Chacun, par sa participation à la « condition de pluralité », selon le concept d’Hannah Arendt, pressent déjà les enjeux des dynamismes d’assimilation relatifs aux différentes formes du « vivre ensemble ». Tout regroupement humain impose un clivage entre qui « en est » et qui en est exclu, dedans et dehors, fait jouer des sentiments primordiaux d’identification et de rejet, de structuration et de déstructuration, d’élan et de régression. Les frontières de l’identité personnelle sont ainsi mises à l’épreuve des masses » rappelle Géraud Manhes au sujet de l’approche de Hannah Arendt.

En savoir plus : https://www.cairn.info/revue-libres-cahiers-pour-la-psychanalyse-2011-2-page-91.htm#

Autrement dit, lorsque l’individu est dans une foule, il devient foule, il s’oublie lui-même. Certains diraient qu’il devient un mouton. Elle avait identifié une dynamique profonde qui s’appuie sur une blessure présente chez beaucoup d’entre vous, la peur du rejet, d’où l’acceptation à l’assimilation à une foule et au reniement de soi.

En fait Hannah Arendt a dû fuir l’Allemagne nazie, effrayée par ce qui était en train d’arriver sous ses yeux, une robotisation de la société au nom d’un führer, d’une élite, au nom d’un pays à sauver d’une crise… financière alors.

La propagande

Je me rappelle aussi avoir étudié de plus près l’étymologie du mot « propagande ». En latin (médiéval), propaganda est l’adjectif verbal de propagare signifiant littéralement « ce qui doit être propagé ». Puis en 1622, dans un contexte de revivification de la foi catholique consécutif au Concile de Trente (1545-1563), le pape Grégoire XV fonde la Congregatio de Propaganda Fide (« Congrégation pour la propagation de la foi »). Celle-ci réunit un comité de cardinaux chargé d’observer la propagation du christianisme par les missionnaires envoyés dans les pays à évangéliser.

Retrouvez davantage d’éléments sur wikipédia par exemple pour l’étymologie et la définition du terme.

Le terme de propagande se charge ensuite d’une connotation péjorative au cours du 20e siècle, partiellement d’abord, à la suite de la Première Guerre mondiale, au cours de laquelle les États engagés dans le conflit abusent du contrôle de l’information et du « bourrage de crâne » puis après la seconde mondiale.

Une frontière mince entre publicité, information et propagande

A vrai dire, la frontière entre la publicité (le fait de rendre public), l’information (la mise à disposition de l’information) et la propagande est assez ténue.

L’information en tant que telle est mise à disposition. On sait où on peut la retrouver, comme les procès verbaux d’un conseil municipal dans une mairie par exemple. Il s’agit d’une information.

La publicité a pour objectif de faire connaître des services ou des produits. Elle est réalisée en ciblant une partie de la population. Les messages sont diffusés de ce fait à des moments correspondants à la présence/écoute optimale de la tranche de la population ciblée.

Enfin la propagande est effectivement une forme de bourrage de crâne, qui conduit à une désinformation des personnes, une manipulation complète de celles-ci. En somme, « dans sa forme la plus dure, elle façonne la connaissance des personnes par n’importe quel moyen dont la diversion ou la confusion. » peut-on lire sur wikipédia (bien inspirée par l’auteur de l’article).

Depuis plusieurs mois, j’observe ce qu’il se passe ici en France. Et devant la répétition des mêmes informations en boucle, aussi « du tout et son contraire », j’ai parfois l’impression de me retrouver face à des gouvernants « pervers narcissiques » qui jouent avec vous.

Redevenez acteurs de votre vie

Certains diront qu’ils sont dépassés par la situation. Pourtant avez-vous constaté tout ce que vous avez concédé ces derniers mois, toutes les libertés que vous avez accepté qu’ils vous retirent au nom de la Covid-19, au nom du culpabilité qui serait la vôtre si vous ne respectiez pas le confinement ou les gestes édictés dits « barrières » ?

Oui ces gestes deviennent des barrières à votre liberté et pas au virus. Ils deviennent des barrières au lien social. Écoutez bien le discours répété des journalistes à la télévision. Observez les barrières mises pour écouter et prendre soin de la mémoire de vos familles – vos parents, vos grands-parents – enfermés dans leurs chambres et qui meurent à petit feu de ne plus exister et pas de la Covid-19.

Prenez le temps d’écouter et pas de subir les discours, écoutez-les, observez-les. Prenez de la hauteur. Puis arrêtez la télévision et redevenez acteur de votre vie.

Que voulez-vous de votre vie ? Laisser monter cette colère et cette frustration en vous qui justifieront ensuite le couvre-feu et encore plus d’interdits ?

Voulez-vous vous extraire enfin de ce complexe de victime ? Alors c’est maintenant que vous pouvez le faire. C’est dès à présent.

Le changement vient de vous, pas d’une autre personne.

C’est vous qui pourrez gérer votre vie, votre mieux-être.

Pour rappel sur le sujet, voir aussi : https://emilie-m.net/bien-etre-et-responsabilite/

Un appel à cultiver votre paix

C’est dans la paix que vous trouverez votre chemin et que vous pourrez reprendre individuellement d’abord et collectivement ensuite les rênes de votre vie en main.

Bien sûr que certaines dispositions actuelles conduiront certains à se soulever et à juste titre. Il faut trouver en vous le juste milieu pour trouver la voie la plus juste.

Trop de conflits dont vos parents et grands-parents ont encore la mémoire se sont achevés sur des chasses aux sorcières, des procès qui n’ont rien apaisé.

C’est en vous que vous devez régler le conflit qui se joue sous vos yeux. C’est en vous que vous pourrez trouver la paix qui vous manque actuellement.

Élevez-vous au-dessus des discours de propagande et de culpabilisation retransmis par les médias nationaux et une partie des médias locaux. Revenez dans le présent. Revenez à vous-même.

Pour vous y aider, vous pouvez retrouver une prière/mantra que j’avais reçu il y a quelques temps déjà : https://emilie-m.net/priere-de-la-paix/

En résumé, ce qu’il se passe à l’extérieur de nous et qui vous touche est un reflet de vous-même, d’une partie de vous-même non encore apaisée. Vous pouvez régler cette partie de votre histoire personnelle et celle de vos lignées à présent. Les temps et les événements vous y poussent. C’est par une pacification profonde de vos mémoires que vous y arriverez.

Je vous souhaite bon courage et qu’une belle lumière vous accompagne.

Bien à vous,

Émilie Laure

La communication non violente, pour désactiver les conflits

Avec cet article, je souhaite partager avec vous une technique de communication qui permet de désactiver les conflits tout en vous respectant vous-même. Il est dommage que vous ne puissiez la recevoir actuellement lors de vos formations académiques, car elle permettrait de rendre la vie personnelle et professionnelle nettement plus harmonieuse. Au lieu de cela, et je le sais d’autant plus que je fournis des formations en communication, expression écrite et orale, les programmes actuels demandent seulement la transmission de connaissances et savoir-faire en argumentation. Elles ne font pas le lien entre la communication et la résolution pacifique de conflits.

Aussi et m’appuyant sur le travail réalisé par Pierre Pellissier, je vous fournis ici quelques clés qui vous donneront peut-être envie d’aller plus loin avec cette technique de communication non violente.

Calmer notre émotion

Globalement et comme le rappelle l’auteur, souvenez-vous que le rapport de force est contre-productif. En effet, même si vous obtenez un « oui » de force, vous laisserez une véritable frustration chez l’autre personne et l’objectif majeur de la communication non violente est que chacun ressorte satisfait et apaisé de l’échange. Donc vos premiers pas passent par la nécessité de calmer vos émotions. Plusieurs méthodes peuvent vous être utiles pour ce faire : la correction de l’erreur de représentation, le report de l’attention sur la respiration, encaisser les coups sans renvoyer, ou toute autre technique que vous maîtrisez et qui vous permet de rester calme.

Rappel sur une technique simple de méditation, en travaillant sur sa respiration : https://emilie-m.net/mediter-respirer/

Calmer les émotions de l’autre

L’autre personne vous voyant calme peut déjà commencer à se calmer. Et si dans l’échange vous percevez que vous recommencez à sentir la colère monter, revenez à la première étape.

C’est ensuite au tour de la personne en face. Comment la calmer ? Eh bien en ne faisant rien ou presque rien. Remettre de l’huile sur le feu, même si vos arguments sont valables est très énervant avouez-le.

L’idée est de ne pas contrer ni juger. En prononçant un mot comme : oui, bon, bien, d’accord. Ces mots envoient le message : « Vous avez sûrement une bonne raison de dire ce que vous dites et de le dire comme vous le dites. Je suis prêt à en parler avec vous. »

Cette étape dure le temps nécessaire, le temps qu’il faut pour dire « oui ».

Les empathes savent bien aller facilement jusqu’à cette étape.

Quand les émotions des deux protagonistes sont stabilisées, vous pouvez passer à l’étape suivante.

Comprendre plutôt que de se faire comprendre

Troisième étape : celle de comprendre l’autre. Comment devez-vous faire ? En posant des questions ! Par exemple : « pourquoi n’êtes-vous pas d’accord ? ». Écoutez la réponse de votre interlocuteur avec l’intention de voir les choses comme il les voit, voire de les ressentir comme il les ressent. Cherchez à être convaincu plutôt que de convaincre.

Son « oui » futur est dans les arguments mêmes qu’il vous oppose.

Soyez sincère dans votre écoute et réellement intéressé car là réside la solution qui vous permettra de résoudre votre conflit.

Faites-lui comprendre que vous l’avez compris en reformulant ses propos

Écouter est déjà une étape importante. A présent, prouvez à votre interlocuteur que vous avez compris ce qu’il vous a dit. Pour cela utilisez la reformulation. Redites avec vos mots ce que vous avez compris en finissant votre propos par une phrase du type « c’est bien cela ? ».

S’il dit oui, vous êtes toujours sur le bon chemin, sinon posez de nouveau les questions nécessaires pour bien comprendre votre interlocuteur. S’il se sait compris, votre interlocuteur sera prêt à vous écouter.

Juxtaposer votre point de vue au sein plutôt que de l’opposer

La cinquième étape consiste à juxtaposer votre point de vue au sein grâce à l’aide de mots-clés comme « de mon côté », « pour moi », « en même temps », « de mon point de vue ». Évitez à tout prix le « oui mais » qui signifie « NON ».

Ensuite observez les deux points de vue en cherchant à trouver une solution qui puisse convenir aux deux. Ce sont alors deux cerveaux qui réfléchissent en même temps à résoudre l’équation.

Proposer une solution

Vous pouvez alors passer à l’étape suivante ! Dès qu’une solution gagnant-gagnant apparaît, proposez-la. Si vous ne la voyez pas, demandez à votre interlocuteur s’il voit une solution. Et parlez-en ensemble. Éventuellement si aucune solution gagnant-gagnant n’apparaît, cherchez un compromis. Ce dernier a de grandes chances d’être accepté, car la relation est devenue une relation de coopération.

Si jamais la solution n’a pas encore été trouvée, on peut se donner un temps supplémentaire de réflexion. Chacun des protagonistes y réfléchira de son côté.

En résumé, l’attitude générale consiste à comprendre que le rapport de force est contre-productif. Résistez à la tentation d’utiliser les arguments, les menaces et les attaques personnelles.

Pensez à traiter les émotions avant de traiter le problème : vos émotions et celles de votre interlocuteur. Questionnez pour comprendre, reformulez et juxtaposez les points de vue. Enfin proposez une solution gagnant-gagnant.

Pour en savoir plus : http://www.letaoduconflit.fr/

Vous avez encore des questions ou des remarques sur la communication non violente ? Posez-les en commentaires, j’y répondrai avec plaisir.

Bien à vous,

Émilie Laure

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Parler aux animaux… oui mais lesquels ?

KiraVoilà bien une drôle de question que je pose aujourd’hui. Communiquer avec les animaux intéresse de plus en plus. Et force est de constater que ce besoin se fait jour pour de nombreux propriétaires d’animaux de compagnie. Ce sont ainsi plutôt les chiens et les chats qui font le plus l’objet de demandes de communication… les chevaux aussi. Laïla Del Monte est d’ailleurs l’une des pionnières dans le domaine.

On s’intéresse d’abord au bien-être et à la compréhension de ceux qui nous sont les plus proches, ce qui est tout à fait louable en soi.

Toutefois on oublie que la conscience animale ne se limite pas aux seuls animaux proches physiquement des êtres humains.

Revoir notre relation avec les animaux

La communication avec d’autres animaux, qu’ils soient d’élevage, de cirque, en parc d’attraction, en captivité ou en milieu sauvage, a beaucoup à nous apprendre sur eux-mêmes et sur nous-mêmes… la plupart de nos études les concernant se réduisant pour la plupart à une observation de notre point de vue et sans réelle communication avec les animaux.

L’on comprendrait davantage la séparation des mères et des petits dans les élevages et ce que cela génère pour ces êtres, comme pour nous en tant que consommateurs d’un lait qui ne nous est pas destiné.

L’on comprendrait davantage les comportements de dauphins ou autres êtres marins vivant dans des bassins de tailles réduites et qui passent leur vie en captivité à distraire des êtres sans conscience venus voir tourner un ballon sur le bout du nez d’une otarie. Est-ce si drôle, si amusant pour tout le monde ? L’animal y compris ?

D’ailleurs que cela nous apporte-t-il réellement de voir de tels tours ?

Qu’est-ce qui peut nous émerveiller le plus ? Voir ces animaux mis en scène ? Ou les observer avec respect dans leur milieu naturel ?

Communiquer avec les animaux et revenir à l’unité

Chloé

Communiquer avec les animaux peut permettre de développer un mieux-vivre ensemble, voir comment partager notre planète dans le respect de l’autre et sans chercher constamment à tuer ou blesser pour imposer sa suprématie.

La Terre appartient à tous. Échangeons pour mieux respecter chacun.

Qu’il s’agisse de déplacer un essaim d’abeilles ou de demander à des cervidés de réduire leur passage dans le jardin, une communication non violente et bienveillante est aussi possible avec les animaux.

Et ils sont bien souvent plus compréhensifs que les êtres humains eux-mêmes.

J’ai ainsi récemment négocié le déplacement d’un essaim de guêpes. Aucun ne m’a attaquée. Quelques mois plus tôt, j’avais aussi négocié avec l’esprit des cervidés qui venaient dans mon potager.

Dans mon foyer, tout au long de ma grossesse, j’ai échangé avec mes chiennes pour présenter l’arrivée du bébé et aussi leur rappeler que personne ne pouvait prendre leur place. C’était primordial pour moi comme pour mes chiennes qui savent aujourd’hui quelle place est la leur et ont accepté le bébé.

Je crois utile de développer davantage la communication animale pour mieux nous comprendre en tant qu’êtres humains.

Les animaux ont une grande bienveillance et un regard très sage sur nos comportements. Ils ne jugent pas et soulèvent néanmoins des questions très pertinentes sur nos motivations dans telle ou telle situation.

Qui sont vraiment les maîtres ? Ceux qui cherchent à dominer ? Ou ceux qui attendent que les oreilles soient prêtes à entendre ?

Il est encore temps de reprendre notre vie sur Terre en main. Un nombre croissant d’entre nous le réalise.

Et vous, êtes-vous prêt à cela ? Êtes-vous prêt à vous remettre en question ? A remettre en question votre mode de vie ?

Arrêtez de vous limiter et considérez chaque être comme apte à communiquer avec vous. Vos serez surpris des échanges. Allez-y sans à priori. Soyez vous-même.

Belle communication avec chaque-Un.

Bien à vous,

Émilie Laure