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7 étapes pour choisir votre thérapeute indépendant idéal

Choisir son thérapeute indépendant est difficile. Après tout, vous êtes sur le point de confier votre bien être à une personne que vous ne connaissez pas et dont vous ignorez les qualifications.

Comment être confiant dans sa compétence ? Surtout lorsqu’il s’agit de pratiques du bien-être qui ne sont pas toutes reconnues/ régulées par la législation, pour lesquelles il n’existe pas de diplôme. Nous voulons tous être conseillé ou suivi par une personne qui maîtrise son art.

Comment s’y retrouver dans un secteur qui propose tant d’offres, toute différentes ? C’est un peu flou pour qui n’y connaît rien.

Comme pour toute nouvelle situation, choisir son thérapeute indépendant peut suivre une méthode, basée sur le bons sens et votre ressenti.

Choisissez une spécialité qui vous parle

Si vous êtes en quête d’un thérapeute indépendant dans le secteur du bien-être, il y a de très grandes chances que vous ayez un souci à résoudre. Avant de foncer bille en tête sur Google pour trouver le thérapeute le plus proche de chez vous, posez-vous quelques questions simples qui vous aideront à choisir la spécialité qui vous parle : en quoi croyez vous ? en quoi ne croyez-vous pas ? Qu’est-ce que vous êtes prêt à faire pour résoudre votre souci ? au contraire, qu’est-ce que vous ne voulez pas faire ?

Choisissez une spécialité qui vous attire et avec laquelle vous vous sentirez à l’aise. Par exemple, si vous avez peur des aiguilles, évitez l’acupuncture.

Les réponses à ces questions vous aideront à faire le tri parmi toutes les options qui s’offrent à vous. Les spécialités du bien-être sont multiples et se complètent toutes. Fort de votre réflexion, vous pourrez sélectionner les méthodes qui vous conviennent et écarter celles qui ne vous « parlent »pas du tout.

Renseignez-vous ensuite sur la spécialité que vous avez choisie, notamment le déroulement d’un rendez-vous. Avez-vous des questions à ce stade ? Notez-les, vous pourrez les poser lors de la 1ère rencontre avec votre thérapeute.

Vous trouverez de l’information sur Internet, auprès de votre entourage, dans les revues spécialisées. Faites une recherche Google sur la spécialité qui vous intéresse, inscrivez-vous sur un forum de discussion, inscrivez vous dans un groupe Facebook qui traite de la spécialité qui vous intéresse. Ne négligez pas Pinterest ou Intagram qui peuvent être source de beaucoup d’information.

Fort de toutes les informations que vous avez récoltées, vous décidez de prendre rendez-vous. Notez toutes les questions qui vous viennent à l’esprit et n’hésitez pas à les poser lorsque vous prenez rendez-vous.

En ce qui concerne le déroulement des séances, en Reiki Usui un soin se déroule toujours habillé. La personne est couchée de préférence sur une table de massage et peut être recouverte d’une couverture pour son confort.

Le déroulement de la séance peut être adapté à l’âge et à la pathologie de la personne qui consulte.

Choisissez un thérapeute conseillé par vos proches

Le bouche-à-oreille peut constituer une bonne source d’information. Vous avez des amis, proches auxquels vous avez pleinement confiance et qui consultent régulièrement ou ont consulté et se sont sentis mieux après rendez-vous ? Demandez-leur ce qu’ils en ont pensé et quels seraient leurs conseils. Y-a-t-il une personne qu’ils recommandent particulièrement ?

Cependant, s’ils vous déconseillent certains praticiens essayez de ne pas faire l’amalgame avec sa spécialité. Il se peut que cela se soit mal passé avec le praticien, mais que sa pratique puisse tout de même vous correspondre.

Choisissez un thérapeute présent sur les salons professionnels

Un praticien qui est présent sur un salon souhaite rendre son activité officielle. Il est prêt à échanger sur ses méthodes et parfois à vous proposer un essai court d’une séance.

De plus en plus de salons du bien-être voient le jour. Allez dans les salons réputés et non pas forcément les plus visibles. Les plus réputés peuvent exister depuis une dizaine d’années voire davantage et ont été créés souvent par des associations locales. Pour vous renseigner sur la réputation d’un salon, vous pouvez faire une recherche sur Google avec le nom du salon, en ajoutant le mot « avis ».

Sur Internet, les clients mécontents sont plus actifs que les clients satisfaits. S’il y a un problème avec un salon, vous n’aurez pas de difficultés à le savoir. Attention, faites la part des choses. Les faux avis existent et les campagnes de dénigrement sont une réalité.

Choisissez un thérapeute présent sur les annuaires professionnels

Les annuaires professionnels présentent les membres de leur profession. Certains ont mis en place une politique de vérification des informations qui leur sont soumises (numéro siren, copies des diplômes, certifications et attestations). Il en va de leur réputation et de leur valeur ajoutée. Ainsi, la présence d’un thérapeute dans un annuaire professionnel peut constituer un indice sérieux quant à sa compétence. Les annuaires de l’association Amavie ou des Ateliers du Mieux-être 71 le font dans les domaines du bien-être. Ils répertorient ainsi praticiens Reiki, géobiologue, acupuncteur, coach, naturopathes pour donner quelques exemples.

Lorsque vous consultez un annuaire en ligne, vérifiez sa politique de « recrutement » de ses praticiens. Encore une fois, n’hésitez pas à poser des questions, à entrer en contact avec l’équipe d’édition de l’annuaire pour connaître ses procédés de vérifications des informations.

Choisissez un thérapeute diplômé ou certifié

Dans le secteur du bien être, comme dans les autres secteurs professionnels, il existe des certifications qui permettent d’attester que le praticien a suivi un cursus d’apprentissage sous la supervision d’enseignants. A l’issu de sa formation, il aura validé ses compétences, savoir faire et savoir être.

Même s’il s’agit du domaine du bien être, assez peu suivi ou reconnu par les pouvoirs publics, il est important de ne pas consulter n’importe qui. Encore une fois, une personne qui aura suivi et validé une formation sera tout à fait disposée à vous en parler.

Choisissez un thérapeute affilié à une fédération

Tout comme il existe des formations, il existe des fédérations professionnelles de thérapeutes indépendants. Elles mettent souvent en place une charte de bonnes pratiques. Vous l’avez déjà compris, alors n’hésitez pas à vous renseigner sur les fédérations professionnelles des thérapeutes indépendants.

Choisissez un thérapeute avec qui le courant passe

Comment bien sentir un thérapeute que l’on ne connaît pas ? Lors de salons, par exemple. C’est une bonne occasion de rencontrer un thérapeute indépendant et de discuter. Quelle est sa pratique ? Quelle est son expérience ? Qu’est-ce qu’il préfère dans sa pratique ? Qu’est-ce qu’il a amené vers cette voie ? Vos questions sont légitimes. Elles vous permettront de savoir si la personne se sent bien dans sa pratique et dans ses baskets. C’est une manière méthodique de renseigner sa première impression.

Ensuite, écoutez-vous. Que ressentez-vous en face de cette personne ? êtes-vous à l’aise ? Ou avez-vous envie de prendre vos jambes à votre cou ?

Complétez cette première rencontre par une visite sur son site internet, sur ses comptes sur les réseaux sociaux. Vous êtes convaincu ?

Passez un coup de fil. Préparez vos dernières questions avant et vous obtiendrez toutes vos réponses avant de décider de vous engager.

Je reste à votre disposition pour échanger ici-même, par téléphone ou lors de salons ou conférences sur ce sujet et bien d’autres.

Bien à vous,

Émilie Laure

Rayonner au-delà des frontières de notre corps

Bonjour à tous,

Aujourd’hui je souhaite échanger avec vous sur une pratique essentielle pour chacun d’entre nous : rayonner.

Que cela signifie-t-il « rayonner » ? Pour moi, cela signifie d’abord qu’une lumière nous habite. C’est notre étincelle, notre étincelle divine. Cette étincelle, c’est nous qui la nourrissons et uniquement nous qui en avons le pouvoir.

Nous pouvons bien sûr nous inspirer de pratiques spirituelles pour cela : méditation, bouddhisme, reiki, sophrologie etc.

De nombreuses pratiques spirituelles nous permettent d’entrer dans une activité d’introspection et de rentrer en contact avec cette étincelle divine.

Dans ce but, nous recherchons, me semble-t-il à atteindre une certaine quiétude, une paix. Et cette paix nous est nécessaire face aux défis quotidiens et à ce qui peut être perçu comme des agressions de la part du monde extérieur.

Ainsi donc pour pallier les agressions extérieures nous nous réfugions à l’intérieur de nous-mêmes.

Rayonner pour se protéger

Rayonner consiste selon moi, à laisser grandir notre lumière intérieure au-delà des frontières de notre corps physique. Cela signifie que notre étincelle devient alors un feu étincelant. Mais ce feu n’est en rien destructeur. Il est lumière, il est partage, il est amour.

J’ai conscience en écrivant ces mots que nous craignons souvent de briller car cette lumière, croit-on, pourrait attirer des personnes mal intentionnées. Et ces dernières pourraient se nourrir de notre lumière.

Je crois important d’abord d’éviter de rentrer dans un schéma de victime-agresseur. Si nous évitons cela, nous ne craignons en réalité rien. Toute agression n’est possible que parce que nous avons quelque part dans nos informations cellulaires individuelles la fêlure qui permet à celle-ci de se concrétiser dans la matière.

Ensuite la lumière rayonnante d’un être est amour pur. Et ces rayons transmutent par leur présence. Ils ne détruisent pas. Et si les personnes sont mal à l’aise avec ces rayons, elles partent tout simplement.

Je me rappelle dans cet ordre d’idées d’une sortie que nous faisions entre amis dans le Morvan. Il s’agissait d’une sortie « géobiologie ». Nous nous étions rendus à Bibracte.

Les énergies étaient fortes et nous avions des difficultés à maintenir notre groupe soudé. Après nous être réunis de nouveau, nous avons tenté d’employer plusieurs techniques, sans succès.

Soudainement j’ai senti la nécessité de faire appel à Métatron, car je ne trouvais pas d’autres solutions. Par mon intermédiaire, il a alors fait rayonner sa lumière. C’était juste magnifique.

Après cela, nous avons tous progressivement rouvert les yeux. Le lieu était comme transmuté par l’énergie de cet être.

Bien sûr, j’ai conscience de parler d’un archange. Et nous ne sommes pas des archanges. Toutefois, il existe de nombreux êtres éveillés qui rayonnent, tels Amma par exemple.

Elle est incarnée et nous prouve par son existence et par ses actions, la possibilité que nous avons non seulement d’être en contact avec notre propre lumière et en conscience et de surcroît d’être en capacité de rayonner au-delà de nous-même.

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Rayonner pour ne plus paraître

Récemment, j’ai pris conscience que même avec ce qui semble être la plus grande honnêteté, nous pouvons ne pas être tout à fait en accord avec nous-même. Il y a l’être et le paraître.

Et cela peut s’exprimer par une lumière qui ne se présente jamais vraiment à tous, ou bien au contraire une personne qui montre une lumière extérieure plus forte que celle qui est à l’intérieur.

Encore une fois tout cela peut se faire sans la moindre arrière-pensée vis-à-vis d’autrui. Il s’agit d’accorder les lumières intérieures et extérieures. C’est dans la croissance de notre être que nous pouvons prendre conscience progressivement de l’écart entre les deux.

Il y a ce que je montre. Il y a ce que je rayonne réellement intérieurement. Et si je m’accordais autant de lumière à moi-même qu’aux autres ? Et si j’accordais enfin ces deux lumières comme on accorde un instrument de musique ?

Alors je ne serais plus dans le paraître, je serais. C’est tout. Ce qui semble évident, ce qui semble demander une certaine honnêteté envers soi-même, requiert un travail constant sur soi-même. C’est finalement le chemin que nous suivons tous. Et soyons honnête : nous visons la voie du milieu, mais notre chemin rencontre souvent des virages. Si nous les rencontrons, c’est sans doute que nous en avons besoin afin de nous rapprocher progressivement de la voie du milieu.

Rayonner devient alors un acte de reconnaissance de notre êtreté. Fini le par-être ! Enfin l’être.

Nous sommes nos propres instruments en même temps que les musiciens qui les employons. Apprenons nos gammes et constatons aussi, parfois, les pannes et les accords à réaliser.

C’est peut-être ainsi que nous pourrons atteindre l’unité de l’être.

Je vous souhaite une belle journée à tous.

Émilie Laure

Rhodochrosite, un atout pour le cœur

Pour ce nouvel article, je souhaite aujourd’hui revenir sur une pierre aussi belle qu’efficace en lithothérapie : la rhodochrosite. Qui est-elle exactement? Quelles sont ses propriétés?

Le nom rhodochrosite a été donné à cette pierre en 1813 par le minéralogiste Hausmann. Il a associé deux mots de grec ancien, Rhodon (rose) et Chrosis (= couleur), de sorte que cette pierre est désormais connue sous le nom de « de couleur rose ». Sur le plan thérapeutique, cette pierre n’est utilisée que depuis les 200 dernières années.

Pierre autrefois dénommée « rose inca », la rhodochrosite doit sa couleur rose au manganèse.
La rhodochrosite rubannée doit ses veines au dépôt de manganèse, de plomb, de cuivre et d’argent. La qualité gemme est extrêmement rare et est taillée pour les collectionneurs.

La rhodocrosite : quelques propriétés

La rhodochrosite équilibre essentiellement vos chakras émotionnels, c’est-à-dire les chakras du cœur et le plexus solaire. Sur le chakra du cœur, elle régule l’émotivité et les sentiments, autant pour vous-même que pour l’autre. Sur le plexus solaire, elle combat le stress, et développe une confiance et une estime positive de vous-même. Elle donne de la confiance personnelle et affine votre vision à long terme.

Concrètement la rhodochrosite génère la tendresse. Elle calme les migraines et favorise la convalescence de maladies difficiles. Elle agit aussi sur le soma et dissipe les craintes et les phobies.
Elle soulage les infections des oreilles, des sinus et du système laryngé. Très intéressant si vous avez des pathologies de la peau, qu’elles soient exceptionnelles ou régulières, la rhodochrosite a un effet bénéfique sur la peau, notamment la couperose et les allergies cutanées. Je suis eczémateuse et je dois dire qu’au cours d’une cure d’élixir de rhodochrosite, j’ai pu constater la régression rapide de ma plaque d’eczéma et surtout la réduction des symptômes (démangeaisons, sensations de brulures etc.). Il est vrai que pour les problèmes de peau, on conseille souvent le quartz rose. Si cela ne fonctionne pas pour vous, testez la rhodochrosite. Pour moi, cela fonctionne en tout cas.

Autre utilité : la circulation sanguine. J’ai constaté ainsi que j’avais les jambes moins lourdes. Elle peut aussi être utile en cas d’hémorroïdes. Celles-ci cicatriseront plus rapidement et vos symptômes réduiront rapidement (inflammation et douleur notamment).

La rhodocrosite facilite la circulation des fluides

Plus globalement, sur le plan physique, l’élixir de rhodochrosite facilite la circulation des fluides gastriques et renforce les intestins. Il stimule la production de kératine pour les cheveux et les ongles. Il est recommandé pour les problèmes de mémoire et de coordination des mouvements. Vous pouvez ainsi penser à son utilisation pour réduire le développement de certaines pathologies de type Alzheimer ou Parkinson par exemple pour ne citer que celles-ci, évidemment en complément des traitements fournis par la médecine chimique.

Au niveau mental, cette pierre est efficace pour retrouver l’amour de soi et de son entourage. Cet élixir dégage le cœur des pressions émotionnelles et facilite la prise de conscience des blocages personnels d’énergie. Il promeut le développement de la personnalité et affirme ses convictions et désirs. Il permet aussi l’épanouissement des aspirations sexuelles.

La pierre de Rhodochrosite évoque l’amour et la compassion altruiste.

Excellente pour le cœur et les relations, elle l’est spécialement pour si vous vous sentez mal aimés et subissez des énergies de mal être. Cette pierre fait remonter en douceur vos sentiments douloureux et refoulés afin de les dissiper à travers une libération émotionnelle.
Mentalement vivifiante, la rhodochrosite encourage une attitude positive.

Elle constituera ainsi un minéral de choix dans l’accompagnement de thérapies par le coaching ou lors de psychothérapies par exemple. Dernier exemple, vous pouvez aussi y avoir recours lors d’un travail de psychogénéalogie ou pour faire face en douceur à vos propres peurs.

En résumé, la rhodocrosite est une pierre douce et peut constituer une pierre de travail pour soi que ce soit au cours d’une thérapie ou pour développer davantage sa compassion.

Belle semaine à tous,

Émilie Laure

Pour en savoir plus :

La lithothérapie

https://emilie-m.net/specialites/la-lithotherapie/

Le quartz rose

https://emilie-m.net/le-quartz-rose/

Religion et argent

Actuellement en congé dans le Vaucluse, je me suis rendue hier au Palais des Papes à Avignon. Pour moi, ce lieu était incontournable afin de mieux comprendre l’identité de la ville et aussi une partie de l’histoire de la papauté.

Nous avons opté pour la visite guidée. Premier constat : le Palais ressemblait davantage à une forteresse qu’à un palais. Les murs sont d’une épaisseur telle qu’il faut être motivé pour chercher à les traverser !

Mais ce n’est pas d’architecture que je souhaite vous parler, mais bien d’énergie.

En effet, ce lieu a reçu près de 8 papes en résidence, alors qu’au début du 14e siècle, la résidence de la papauté avait été déplacée d’Italie vers la France pour des raisons de sécurité.

Et l’on retrouve cette même exigence de sécurité dans cette résidence se trouvant pourtant en zone de paix.

nb0413avignonpalaisvueloint_0La religion n’est pas en paix

Quand on est un homme d’Église et de surcroît le Pape, nous devrions être extrêmement élevé spirituellement. Et qui dit haute spiritualité, dit confiance en la vie. Enfin me semble-t-il ! Or une résidence aussi sécurisée montre plutôt une angoisse de la mort et surtout une peur de perdre son pouvoir.

La religion de l’époque n’est donc pas en paix. Et revient d’ailleurs la question suivante : qu’ont en commun religion et spiritualité ? La religion, venant de religio signifiant relier, indique l’idée de relier les hommes entre eux. Relier ou enchaîner ? La religion monothéiste, la plupart d’entre elles, insuffle des dogmes à suivre. Car dit-on seuls les êtres élevés et ayant étudié les textes savent la véritable nature de la religion et peuvent la traduire au commun des mortels. Il faut donc avoir totale confiance en eux et suivre leurs enseignements, leurs dogmes.

Le problème de cette approche est multiple : d’abord l’interprétation de symboles, de signes et de textes peut être aussi diversifiée qu’il existe d’individus sur la Terre. Et l’interprétation d’érudits ne peut pas satisfaire chacun ou être aussi authentique que l’interprétation individuelle et individuée. Pour le dire autrement, le symbole appartient aussi bien à un langage commun qu’il est un langage individuel sacré.

En d’autres termes, à travers l’usage de symboles, la religion cherche à relier chacun sous la bannière de l’homogénéisation d’une masse au lieu de reconnaître la diversité de celle-ci. Ceci est donc un autre problème : s’adresser à une masse plutôt qu’à un individu.

La spiritualité, quant à elle, si elle n’est pas détournée par un individu pour ses propres intérêts, doit conduire au développement individuel de chacun, à son bien-être et avec des outils multiples que chacun est libre de choisir selon son libre-arbitre. C’est en tout cas la définition que j’en donne et telle que je la perçois dans son idéal.

Reconnaissons toutefois que, détournée de son objectif premier, la spiritualité peut devenir une religion qui asservirait à son tour tout un chacun selon les individus que vous rencontrerez.

Un être hautement élevé spirituellement est un guide (gourou) mais pas un usurpateur. Il ne vous dira pas quelle est votre voie/voix car vous seul pouvez la trouver. Si vous rencontrez l’un de ceux-là, alors vous pouvez vous engager dans une voie spirituelle. Sinon vous vous trouvez en face d’un Pape. Et ils sont bien plus nombreux que nous le pensons : ceux qui pensent détenir la vérité du monde et la vôtre en même temps. Quelle drôle d’idée !

Esprit et matière

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Dans la suite de notre visite du Palais des Papes d’Avignon, on nous décrit par la suite un souverain (car le Pape n’est autre qu’un souverain rappelons-le) qui assure régulièrement de grands banquets au cours desquels beaucoup de nourriture est préparé pour les convives qui la touchent à peine. Car l’objectif n’est pas véritablement de nourrir les convives mais de les impressionner. Et la présence de joyaux et d’or montre un attachement à la matière tout à fait discutable.

Ces pratiques sont même tout à fait antagonistes de celles dont nous devrions faire preuve dans la mise en pratique de nos religions. L’argent serait sale. Autant en avoir aussi peu que possible !

Alors qui dit vrai ? Quelle voie suivre ? L’argent est une énergie neutre comme toute énergie incarnée dans la matière. Par nos pensées, nos pratiques autour de celle-ci, nous avons progressivement construit un égrégore mondial définissant la/les connotations de l’argent. Et celles-ci sont péjoratives pour la plupart.

Pourtant il existe aussi une utilisation « positive » de l’argent, à des fins humanitaires par exemple. Et l’on voit bien alors que l’argent ne constitue que la matérialisation de nos intentions et de notre rapport à la matière.

Pourquoi donc la Papauté a-t-elle besoin d’accumuler autant d’argent, autant de richesses ? Cela la conduira-t-elle au paradis ? Au 14e siècle (est-ce d’ailleurs fini?), il s’agissait d’asseoir son pouvoir sur autrui. Et posséder de l’argent consistait en une démonstration de force.

On n’est pas si loin que cela d’un certain Donald Trump, qui lui aussi finalement n’est que la matérialisation de certaines de nos peurs. On peut tout dire de lui : folie, misogynie etc. Mais regardez au fond de vous-même.

Quel est notre rapport à la matière ? L’argent en est un véritable miroir. On l’appelle le blé, le flouze, le pognon, le liquide… Votre rapport à la matière est-il justement fluide ? Ou rencontrez-vous quelques barrages au quotidien ?

Nous sommes ce que nous pensons, ce que nous vibrons. La matière reflète ce que nous vibrons. Elle est notre miroir. Pour autant une richesse matérielle ne signifie pour autant pas toujours une richesse intérieure. Tout dépend comment celle-ci a été atteinte et au service de qui elle est mise en œuvre.

La vie est circulation libre d’énergie sans asservissement. Dans la nature, la lion ne cherche pas à asservir la gazelle. Il la laisse libre de vivre tant qu’il n’a pas besoin de manger.

Et nous que faisons-nous avec la matière ? Nous vivons comme si elle nous manquait déjà.

Se pourrait-il que la première chose qui nous manque soit la foi ?

Que disent les textes sacrés concernant Jeshua par exemple ? Etait-il riche pécuniairement ? Avait-il besoin de cela pour vivre ? Et d’autres prophètes avaient-ils de telles nécessités ?

Il est décrit dans de multiples ouvrages traitant de grands maîtres que ceux-là étaient libres de tout asservissement par la matière tout en acceptant parfaitement leur propre matérialité. Ayant pacifiée leur relation avec la matière, ils étaient ainsi libres de faire appel aux lois universelles pour se nourrir.

Ils n’avaient pas besoin d’économiser ou d’anticiper. En vivant dans le présent, ils étaient bien plus riches qu’un certain nombre d’entre nous.

Tous nos besoins sont pourvus

Aujourd’hui pensez-vous que cela ait pu changer ? Pas le moins du monde. Soyez dans le présent et en paix avec vous-même et votre matérialité. Dès lors, les problèmes d’argent n’en seront plus. Vous apprendrez à contacter votre divinité intérieure afin que celle-ci puisse matérialiser non plus vos peurs, mais les solutions adéquates au moment opportun.

Nous sommes des êtres spirituels ayant choisi de vivre une expérience de vie matérielle. Et nous pouvons nous appuyer sur notre divinité pour la vivre confortablement. Rien ne nous oblige à vivre dans la pauvreté ni dans l’excès matériel.

Tous nos besoins sont pourvus par l’univers au quotidien. A nous de savoir exprimer correctement nos envies, nos besoins, nos demandes à notre divinité.

Pour conclure notre visite du Palais des Papes, j’ai été surprise de ne déceler que deux espaces véritablement sacrés où les vibrations étaient bien plus hautes qu’ailleurs : je parle de la chambre et du bureau du Pape. En dehors de ces lieux, le reste du bâtiment n’était finalement qu’un lieu commun parmi d’autres.

Quelle dommage que la matière n’ait pas été davantage mise au service de l’esprit dans ce lieu.

Je vous souhaite à tous une bonne fin d’année 2017 dans la paix, la lumière et l’amour.

Soyons un en cette fin d’année, Un dans la paix.

Bien à vous,

Émilie Laure

Le chemin Reiki

Après un magnifique week-end de premier degré Reiki, l’énergie d’amour, de compassion et de partage qui s’est dégagée me pousse vers un nouveau partage sur la notion de cheminement.

Pourquoi ?

Peut-être pour rappeler que derrière un enseignant de Reiki, il y a un être humain qui a expérimenté des douleurs comme chacun et qui peut parfois encore en expérimenter. Rappeler aussi que le chemin ne commence pas seulement avec le premier degré et surtout ne se termine pas avec celui de la maîtrise.

Certains au contraire disent que celui-ci débuterait réellement à la maîtrise.

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Un chemin Unique et propre à chacun

Le Reiki, outre le fait qu’il conduit à pouvoir réaliser des autotraitements et des traitements sur autrui, conduit aussi sur le chemin de la spiritualité. Mikao Usui disait que le Reiki était constitué à 50 % de la partie traitement par les mains et à 50 % par les idéaux, à savoir une philosophie de vie, une voie spirituelle.

Et cette progression se vit de manière individuelle et collective à la fois : individuelle car nous faisons nos propres choix dans le rythme d’intégration de l’énergie et des enseignements ; collective car même sur un chemin unique l’on croise l’autre, les autres, en stage ou non.

Pour moi le Reiki a été une rencontre inattendue, inespérée aussi. J’ai rencontré le Reiki à un moment de ma vie où finalement mon ego ne pouvait que lâcher. Il n’avait plus le choix. Le Reiki avait alors toute sa place pour se présenter à moi. Et à vrai dire, ce sont mes guides qui m’ont conduite vers le Reiki à ma demande.

J’avais reçu une seule fois dans ma vie un traitement Reiki, par ailleurs partiel. Et lorsque j’ai demandé conseil à mes guides pour aider mes chiennes, il m’a été répondu Reiki, avec une telle certitude et à la fois une bienveillance que j’ai alors entamé un chemin sans savoir, il est vrai, où j’allais me rendre.

Et cela était bien mieux ainsi. Sans réel objectif, si ce n’est mon bien-être et celui des miens, je ne pouvais pas être déçue. D’ailleurs, j’étais tellement mal dans ma vie à ce moment-là, que cela ne pouvait être que mieux !

Un chemin et de la persévérance

Nelson Mandela disait que c’est notre propre lumière qui nous fait peur et la puissance de celle-ci. Et il est clair qu’à aucun moment je ne pouvais imaginer celle que je serais aujourd’hui et encore moins celle que je serai demain. Et à vrai dire, cela ne m’intéresse même pas de le savoir. Être dans le présent, maintenant, est l’un des objectifs de ma vie. Profiter de chaque instant avec chacun. Le présent réserve déjà tellement de surprises.

Et ces dernières années, ce cheminement m’a demandé aussi beaucoup de persévérance dans mon travail sur moi-même : de la persévérance pour faire face à mon vécu, à ces émotions que j’avais laissées enfouies en moi, aussi à ces choses qu’on étouffe en pensant pouvoir y échapper. Eh bien, le Reiki m’a accompagnée et continue de le faire. C’est une force tranquille et toujours étonnante.

Le plus étonnant est finalement de se découvrir tel que l’on est vraiment, découvrir cette lumière qui nous habite. Et elle habite tous, sans le moindre doute.

Ce qu’on cherche avec le Reiki, c’est d’abord un bien-être. On le trouve. Mais on trouve, et c’est selon l’expérience de chacun, bien d’autres choses, des cadeaux. La vie quoi !

Et la vie est ambivalente. Nous le savons tous. Ce que, pour ma part, j’ai appris et continue d’apprendre, c’est à apprécier cette ambivalence, à en rire même. Y compris rire des moments les plus pénibles… plus tard bien sûr. Ou bien sourire avec bienveillance de ces expériences que j’ai pu percevoir comme difficiles, parfois injustes, que sais-je encore. Et se dire : « j’avais donc bien besoin de vivre cela pour progresser sur ce point. Merci la vie. ».

Je remercie la vie de me guider, de m’accompagner et d’être au cœur de ma vie.

Merci pour toutes ces rencontres et tous ces maîtres qui viennent à moi pour m’aider à grandir et à me révéler. Car c’est en se confrontant à l’autre, en le rencontrant que l’on devient soi-même, que l’on se montre soi-même.

Belle semaine à tous dans la paix et la lumière,

Bien à vous,

Émilie Laure

Le syndrome du sauveur

Aujourd’hui je souhaite aborder un thème qui nous concerne tous : le syndrome du sauveur. De quoi s’agit-il ? Ne vous est-il jamais arrivé de vous dire « il faut faire quelque chose pour cette personne » ? Et de le faire à sa place en pensant que c’était ce qu’il y avait de mieux à faire pour elle ?

Cela part toujours du bonne intention. Et cette bonne intention, je la rencontre souvent aussi chez des thérapeutes qui « savent » ce qu’il y a de mieux pour chacun. Et bien sûr, ce syndrome m’a longtemps touché. Il m’a fallu beaucoup de travail à vrai dire pour comprendre que la seule véritable personne dont je suis responsable, c’est moi-même !

Rendre sa responsabilité à chacun

Ce qui nous conduit au constat suivant : lorsque des clients viennent dans mon cabinet, certains d’entre eux me disent « dites-moi ce que je dois faire ! ». Ils sont tellement habitués à être pris en charge par la société, les médecins etc. qu’ils ont perdu le sens du mot « responsabilité ». Et autant dire que c’est de leur responsabilité et de notre responsabilité à tous de faire des choix et surtout de ne pas les laisser à une tierce personne. En effet, cette tierce personne ne sait pas en réalité ce qu’il y a de meilleur pour nous, car elle ne connaît pas de l’intérieur ce que nous sommes, même la personne la plus proche.

Même notre famille, notre conjoint, nos enfants ont leur propre chemin à suivre, y compris si ce chemin ne semble pas correspondre à nos attentes ni à nos valeurs.

Ce qui compte au final, c’est bien qu’ils suivent leur intuition. Et pour le leur permettre, nous avons un rôle important à jouer : leur rendre leur responsabilité. Mais comment fait-on ?

Je crois que l’un des premiers pas est de s’occuper de soi-même et de se limiter à ses propres responsabilités. Cela fait déjà beaucoup de travail. Prendre soin de soi, se faire plaisir en sortant dans la nature etc. N’attendez pas qu’une autre personne l’organise à votre place quand vous souhaitez le faire depuis si longtemps. C’est cela prendre sa responsabilité. Cela peut aussi être perçu comme être égoïste. Et d’une certaine manière, ça l’est effectivement. Toutefois si d’autres personnes souhaitent partager des moments avec vous et dans la mesure où vous le souhaitez, elles peuvent en être !

Le deuxième pas passe par une prise de conscience : la frontière entre ma responsabilité et celle d’autrui. Est-ce que parce que la personne vit sous mon toit, je suis responsable de ses choix ? Je ne parle pas d’un point de vue légal. Je parle d’un point de vue moral. Si un enfant casse une vitre, il doit être sanctionné. Il prend ainsi ses responsabilités.

Un enfant peut-il être responsable ?

Voilà une question qui me ramène aux recherches scientifiques que j’ai menées il y a quelques années sur la place de l’enfant dans la société. Nous avons trop tendance à réduire l’enfant à une petite chose fragile qui n’aurait pas l’intelligence ou la conscience suffisamment éveillées pour prendre lui-même ses décisions.

Or comment rendre les personnes responsables si l’on y invite pas dès leur enfance, à cette période où tout apprentissage est facilité ? Un enfant peut être responsable de ses actes.

Je me rappelle ma Maman qui m’apprenait à faire mes comptes. J’avais un petit carnet et elle me montrait comment structurer les comptes de ma tirelire. Ainsi donc, elle m’apprenait être responsable de ma tirelire !

Cela demande un lâcher-prise, une confiance en la vie et aussi de respecter le libre-arbitre de chacun !

Troisième point donc : travailler sa confiance en la vie et acquérir peu à peu la certitude, la conviction que le chemin de chacun est celui qui lui convient.

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Accompagner et non plus dicter

Le syndrome du sauveur se transforme peu à peu. S’il y a une personne à sauver, c’est nous-même. Et les autres ? Nous nous accompagnons, faisons un bout de chemin ensemble. Leur rendre leur responsabilité ne signifie pas pour autant devenir indifférent à ce qu’ils vivent. Nous pouvons y participer, les accompagner, leur proposer une main tendue. Mais au final, c’est eux qui décident. Et personne d’autre ! C’est cela leur rendre leur responsabilité et se détacher du rôle du sauveur, de ce Saint Bernard qui veut si bien faire.

Finalement, ce Saint Bernard ne demande qu’à être mis à votre propre service, pour ne plus dicter à qui que ce soit ce qu’il a à faire.

Accompagner est loin d’être évident. Vous verrez, le « sauveur » revient souvent à la charge. Mais quand on lâche prise, il y a tellement de chemins qui s’ouvrent devant la personne.

Je me surprends à recroiser des amis, des clients qui ont suivi leur propre chemin. J’ai juste été là à un moment. Mais voir ce qu’ils font par la suite est juste une merveille qui va au-delà de mon imagination. Le chemin peut être plus ou moins rapide pour atteindre certains objectifs de vie, mais il est celui que nous devons prendre. Et il est tout autant respectable que celui de notre voisin.

In fine, faire le choix d’être responsable uniquement de sa vie conduit aussi à ne plus juger quiconque et à commencer par soi-même.

Responsabilité, non-jugement pour une plus grande bienveillance envers soi-même et autrui.

Belle semaine à tous et à toutes,

Émilie Laure

Spiritisme ou spiritualité ?

Voilà une réflexion que je voulais partager avec vous. je rencontre de temps à autre et j’ai dans mon entourage des personnes s’intéressant au spiritisme.

Le spiritisme est une approche, on pourrait même parler de doctrine développée par Allan Kardec, en France à la fin du 19e siècle. Cette doctrine a aussi, à travers le contact avec les esprits, développé plusieurs approches sur l’au-delà. Et quand j’entends certains de ses adeptes, on pourrait même dire des croyances. Car si Allan Kardec est décédé, son approche et ses travaux lui survivent encore aujourd’hui à travers l’existence de « cercles ».

De ce qui m’a été rapporté, je comprends qu’au cours de ces rencontres, l’on pratique certaines expériences, comme par exemple chercher à matérialiser une rose. Mais quelle est la véritable finalité de tout cela à part « comprendre l’au-delà »?

Si quelqu’un peut m’éclairer davantage, j’en serai heureuse. J’ai déjà lu ouvrages et articles sur la question et cela m’a permis d’apprendre aussi que cette doctrine était pratiquée en tant que religion dans certains pays tels que le Brésil et d’autres pays de l’Amérique latine.

Une pratique ésotérique ?

Aux vues des informations que je possède actuellement sur le spiritisme, j’ai plutôt tendance à penser que cette pratique est plutôt de l’ordre de l’ésotérisme sans réelle visée spirituelle.

En effet, pour moi, suivre une voie spirituelle quelle que soit sa forme, doit nous permettre d’élever nos pensées, nos vibrations et à être dans le présent.

Savoir que l’au-delà existe est une chose. Mener des expériences sans nul autre but que d’acquérir une « technique » en est une autre. Cela me semble être jouer avec le feu.

En outre, de ma propre expérience, c’est lorsque nous sommes prêts et que nous élevons nos vibrations et nos pensées que certaines expériences se présentent à nous. Chercher à se connecter à des esprits sans élever ses pensées au préalable, c’est prendre le risque de se connecter à des énergies qui nous ferons prendre des vessies pour des lanternes. Et si nous manquons d’esprit critique, nous risquons de tomber dans leurs pièges et de se faire manipuler.

Les apports du spiritisme

Pour autant et encore une fois du peu que j’en ai lu et des discussions que j’ai eu avec un adepte de cette approche en particulier, il est important d’en reconnaître les apports. Premier apport : la reconnaissance de l’existence de l’au-delà et d’un monde des esprits. Allan Kardec et ses disciples ont bravé la « chasse aux sorcières » afin de pouvoir nous rappeler cela. Je dis bien « rappeler », car il n’y a rien de nouveau sous le soleil à ce niveau-là puisque les sorcières et les chamanes d’antan et d’aujourd’hui le savaient déjà.

Sous l’apparence d’une certaine rigueur « scientifique », ce courant a dégagé certaines certitudes avec lesquelles en revanche je suis en désaccord. C’est le cas par exemple de la supériorité de l’homme sur toutes les autres créatures incarnées sur notre terre.

test-adnCette approche me semble erronée car elle est emprunte d’une volonté de domination et de pouvoir bien en vogue à l’époque où ce courant est né.

Alors les messages reçus par Allan kardec sur ce sujet ont-ils fait l’objet d’une manipulation par certaines énergies ?

C’est possible. Mais il est également possible que certaines énergies bienveillantes leur aient transmis ces informations, des informations acceptables pour l’époque.

Nous recevons ce que nous sommes en mesure d’entendre.

je m’explique. Nous pouvons bien sûr quand nous en avons le besoin pour avancer, poser des questions à nos guides ou à des êtres de lumière par exemple. J’ai remarqué qu’afin de pouvoir nous répondre dans la mesure de ce que nous pouvons comprendre, les énergies adaptent leurs discours, tronquant parfois une part de la « réalité », comme nous le faisons lorsque nous expliquons à nos enfants comment faire les bébés par exemple. Au fur et à mesure qu’ils grandissent, qu’ils « s’élèvent », nous leur révélons d’autres détails qui changent leurs points de vue. Et ils sont alors enclins à nous dire que nous leur avons menti. Or nous leur avons fourni une version de la réalité qu’ils étaient en mesure d’entendre.

La spiritualité, s’élever vers sa propre lumière

Salon du bien-être et de la beauté de Saint Marcel 2016
Salon du bien-être et de la beauté de Saint Marcel 2016

La spiritualité, telle que pratiquée dans plusieurs traditions comme le bouddhisme ou dans le Reiki par exemple, a pour but d’élever ses pensées et de venir incarner ses pensées dans la matière, sans jugement ni culpabilité.

Pour moi, la spiritualité n’a pas une visée ésotérique expérimentale. Elle permet le développement de soi ici et maintenant et non pas hypothétiquement dans l’au-delà. La spiritualité vise le présent tout en nous permettant de travailler notre verticalité et notre horizontalité.

Et encore une fois, lorsqu’une thématique doit être plus approfondie, cela s’impose à nous. Tel a été le cas par exemple lorsque j’ai passé mon deuxième degré Reiki, il y a quelques années de cela.

Les messages qui m’ont été envoyés m’ont permis de travailler sur une mémoire familiale à laquelle je n’avais pas cherché à me connecter avant puisque je n’en avais aucune utilité.

De la même manière, plus tard et lorsque je commençais à recevoir certaines informations sur certains sujets, je comprenais qu’il fallait que je mène mes propres recherches sur le sujet, recherches complétées par la suite par des messages.

Et sur ces mêmes thématiques et au fur et à mesure de mon travail sur moi-même, certains pans de la réalité me sont dévoilés.

La spiritualité et sa pratique régulière conduisent dès lors vers une première vertu : l’humilité.

La réalité et la vérité sont impermanentes. Et cette impermanence nous imposent la plus grande prudence.

« Le doute est permis »

Lorsque j’ai été instruite par Métatron, il me répétait souvent que le doute était permis. On peut avoir confiance en soi tout en s’autorisant parfois à douter sur tel ou tel discours.

Et aujourd’hui cette position m’est beaucoup plus confortable que toutes les certitudes que j’ai pu avoir dans le passé et qui me conduisaient dès lors que j’en atteignais les limites à des angoisses profondes.

Lorsque le doute est permis, nous nous autorisons à nous tromper, nous nous autorisons à être imparfaits. Et nous nous acceptons ainsi.

En cela, cette phrase m’apporte beaucoup car elle me permet réellement de cheminer vers moi-même avec davantage de bienveillance que par le passé.

Alors si vous me le permettez, que vous soyez davantage adepte du spiritisme ou d’une forme de spiritualité ou même d’aucun des deux, je partage de nouveau cette phrase avec vous pour plus de bienveillance envers nous-même et autrui. « Le doute est permis ».

Je vous souhaite le meilleur pour la semaine à venir.

Bien à vous,

Émilie Laure

Le Reiki Kristal, un enseignement ancien

De nombreuses prophéties font état depuis plusieurs années de la remontée de l’Atlantide et de savoirs très anciens à la surface de notre globe.

La lithothérapie d’abord a le vent en poupe, même si j’appelle à beaucoup de prudence dans l’utilisation des minéraux, d’abord par respect et bienveillance vis-à-vis de notre mère la Terre et ensuite parce que ces « petits cailloux » sont loin d’être anodins.

Et c’est d’ailleurs à cause notamment d’une mauvaise utilisation de ceux-ci et d’une déconnexion avec ceux-là que l’Atlantide s’est engloutie progressivement dans ce que nous appelons aujourd’hui l’océan atlantique. Physiquement, il faut être clair, elle ne remontera pas à la surface.

En revanche, ce sont ses enseignements qui remontent régulièrement à la mémoire de certains d’entre nous et nous avons la responsabilité de les partager.

Je dis responsabilité car c’est bien, je le répète, une utilisation déraisonnable de certaines énergies et le désir de pouvoir qui ont conduit et continuent partout dans l’univers à conduire à la fin de certaines civilisations.

Le Reiki Kristal, une reconnexion à l’énergie cristalline

Il existe une véritable conscience cristalline. Aussi l’utilisation de cristaux en l’absence totale de connexion avec ceux-ci me semble aujourd’hui constituer une erreur. Nous pouvons avoir cette connexion chacun à notre niveau et l’approfondir encore davantage pour travailler avec eux en conscience. Nous pouvons et nous le leur devons. Arrachés à la terre, pour certains dans une certaine souffrance, nous devons les accueillir chez nous avec la plus grande bienveillance. Et alors entrant dans notre famille, ils donneront le meilleur d’eux-mêmes avec beaucoup d’amour, l’amour inconditionnel.

En outre, du fait de leur âge avancé, ils ont acquis bien plus de connaissances que celles qui nous reviennent à la conscience au cours de nos incarnations. Aussi par le Reiki Kristal nous enseignent-ils l’humilité et tout ce dont nous avons besoin pour avancer dans notre chemin d’évolution.

Ils œuvrent avec nous aussi pour rééquilibrer les énergies d’autrui et ce que le Reiki Kristal est amené à apporter à chacun d’entre nous est bien au-delà de ce que nous pouvons imaginer.

L’histoire atlante, partie intégrante de l’enseignement du Reiki Kristal est là pour nous rappeler les erreurs à éviter à présent, plus de 20000 ans après l’effondrement de cette civilisation.

Nous devons retenir les leçons du passé pour reprendre à présent le chemin vers notre évolution et celui de la Terre.

Le Reiki Kristal, connexion avec Kristos

Le Reiki Kristal inclut aussi une connexion à l’énergie christique, celle-là même dont plusieurs textes sacrés des trois principales religions monothéistes occidentales parlent lorsqu’elles évoquent celui qu’on appelait Jésus le Christ.

Cet être était éveillé et connecté à l’énergie christique. Et il disait que nous pouvions tous suivre son chemin. En effet, nous pouvons tous être connecté et accueillir l’énergie christique et cela passe par un chemin initiatique.

Le Reiki Kristal y participe pleinement : accueillir Kristos en soi. C’est un chemin initiatique, pas religieux et encore moins dogmatique. C’est un retour vers la plus pure lumière cristalline qui nous habite, cette lumière à laquelle de nombreux atlantes étaient reliés, celle du cristal central.

Aussi pour avoir accès à l’initiation du Reiki Kristal, faut-il avoir déjà mené un premier travail sur soi et avoir suivi un premier chemin initiatique à travers les deux premiers degrés du Reiki Usui. Celui-ci nous permet de monter en vibration, de travailler au niveau physique, mental et émotionnel.

Il faut avoir intégrer une partie des enseignements du Reiki Usui avant de pouvoir envisager de recevoir l’initiation au Reiki Kristal.

Pour plus de détails, voir ici : https://emilie-m.net/formations/reiki-kristal/

Le Reiki Kristal ne constitue pas une partie des enseignements du Reiki Usui. Il est une des pièces du puzzle qui nous ramène à nous-même. Il vient le compléter. Il est aussi un entre-deux vers la suite de notre chemin initiatique.

Son enseignement va au-delà d’un simple week-end. Après avoir reçu quatre initiations, il y a un travail d’intégration très complet de techniques et aussi de cette connexion avec les différentes énergies citées plus haut. Il faut être prêt à être bousculé et à ce que de vieilles mémoires remontent. Cela signifie aussi qu’il faut être prêt à vouloir les transmuter et non pas les subir.

Le Reiki Kristal s’inscrit dans un prolongement du Reiki Usui, dans une pacification de soi et de nos civilisations.

Nous recherchons la paix. Le Reiki Kristal nous rappelle qu’elle se trouve d’abord en nous-même.

Je vous souhaite une belle journée à tous.

Bien à vous,

Émilie Laure

L’agate de feu

Bonjour à tous,

Aujourd’hui je souhaite vous parler d’une pierre peu connue en lithothérapie : l’agate de feu. Comme son nom l’indique, elle fait partie de la famille des agates, une famille connue, notamment par la diversité des couleurs présentes dans la nature.

On trouve souvent des tranches d’agate, mais aussi des agates artificiellement colorées. Je vous déconseille d’acheter celles-ci si vous souhaitez les utiliser à des fins thérapeutiques.

C’est une amie qui m’a fait découvrir l’agate de feu. Elle a d’abord la particularité de dégager beaucoup de chaleur et de posséder une vibration très forte permettant de réparer des blessures importantes dans les corps énergétiques.

A cette fin, lorsque nous constatons mon amie et moi-même des blessures profondes sur les corps énergétiques d’une personne, nous pouvons avoir recours à l’utilisation de l’agate de feu, pierre puissante et efficace dans ce cas-là. On l’utilisera sous la forme d’un « bouclier » disposé autour du corps physique de la personne. Cela induit donc l’idée qu’il faut en posséder plusieurs : selon les cas, entre 12 et 24 agates de feu.

Toutefois, plus ponctuellement je suis amenée à l’utiliser en fonction de ses autres propriétés ou sur une partie restreinte du corps de la personne. Ponctuellement je la porte aussi sur moi pour m’apporter une protection en lien avec mes besoins du jour.

Une pierre protectrice, rattachée à la terre

Ce minéral est très rassurant car il est d’abord rattaché à la terre en même temps qu’il se rapporte à l’élément feu comme son nom l’indique. Il a donc un fort pouvoir d’ancrage. Globalement c’est une pierre adéquate pour équilibrer le chakra racine et stimuler la vitalité à tous les niveaux.

Sur le plan psychologique, cette pierre dissipe la peur et instille un profond sentiment de sécurité.

On peut l’utiliser pour apaiser les problèmes d’estomac, le système nerveux, le système endocrinien et les troubles circulatoires. L’agate de feu a aussi la capacité de rééquilibrer le méridien triple réchauffeur et d’apporter la vitalité au corps en prévenant l’épuisement énergétique.

L’agate de feu peut être portée sur de longues périodes.

Toutefois, veillez bien à son nettoyage et à remonter son énergie quotidiennement. Je conseille d’enlever les pierres portées en journée, chaque soir avant de se coucher et de poser chaque pierre individuellement sur une onde de forme (de votre choix), laquelle nettoiera et remontera le niveau vibratoire de votre minéral.

L’agate de feu est une pierre de petite taille, pourtant très efficace et très puissante. Elle saura vous apporter réconfort et force si tel est votre besoin ! Respectez-la comme toutes les pierres que vous possédez chez vous. Et vous pourrez en tirer le meilleur.

Belle fin de semaine à vous tous,

Bien à vous,

Émilie Laure

Nos anciens

Aujourd’hui je souhaite partager avec vous une nouvelle réflexion qui est la mienne sur la place de nos anciens dans la société française.

Cette réflexion, à vrai dire, s’est imposée à moi par les mésaventures d’une personne proche retraitée et pour laquelle à mes yeux, le milieu médical a insuffisamment joué son rôle. Cette personne a fait une réaction très impressionnante à un médicament avec une hausse conséquente de sa tension. Je me suis vite rendue compte de troubles anormaux. Suivant mes conseils, elle en a parlé à deux médecins (dont un spécialiste), notice du médicament à l’appui. Cela n’a pas semblé les émouvoir.

« Juste pour aujourd’hui… j’honore mes parents »

Après l’inquiétude, une période d’incompréhension m’a envahie. Comment ne pouvait-on pas écouter un minimum nos anciens? Qu’ils soient tout juste retraités ou non.

Et le constat est amer quand je me remémore les discussions régulières avec des personnes âgées que je reçois en consultation et qui ont toutes l’impression de ne pas être écoutées, pire de ne plus exister ni d’avoir la moindre importance.

Chez moi, cette prise de conscience de la situation française vis-à-vis de nos anciens, de nos parents, a été dure à avaler. Et je ne peux accepter cette situation quand d’autres considèrent encore leurs parents et grand-parents dans d’autres pays.

Il me revient à l’esprit l’un des idéaux du Reiki qui y fait référence et auquel je suis très sensible. « Juste pour aujourd’hui, Je rends grâce pour mes nombreuses bénédictions, j’honore mes parents, mes professeurs et mes aïeux ».

Sait-on encore honorer nos parents ?

J’ai eu ces dernières semaines l’occasion d’échanger avec du personnel médical sur le sujet. Et le constat est le suivant :  » nous ne savons plus prendre soin de « . C’est un fait. Oui, certaines techniques médicales s’améliorent mais pas les relations humaines.

En réalité, quelle place laisse-t-on à nos anciens dans la société ? Sommes-nous capables de continuer à les solliciter ? Sommes-nous encore capables de reconnaître leur valeur ? De moins en moins.

Faut-il s’en contenter ? Je ne pense pas. Ils ont tant à nous apporter.

Lorsque j’étais enfant, j’aimais aller voir mes arrière grand-mères. Je prenais plaisir à écouter leurs histoires qui m’expliquaient d’où je venais. En Corse, je prenais plaisir à aller voir ma grand-tante et à la retrouver à la place ou encore à retrouver mon grand-père bricoler dans son garage.

Et ces dernières années, avant le départ de ma grand-mère, je partageais le bonheur d’écouter son passé, sa relation avec sa mère et avec mon grand-père. L’écoute est une première étape pour leur rendre leur place.

Ils ont aussi un savoir-faire certain dont il serait dommage de se passer.

A l’heure où l’on parle de la transmission de valeurs, de savoir-faire, savoir-être, qui mieux que nos anciens peut y contribuer ? Les plus fragiles doivent à mon sens être traités avec autant de respect, qu’ils soient en début de vie ou plus proches de la fin.

Nos comportements actuels sont révélateurs des déséquilibres de notre société. Nous pouvons contribuer à de véritables changements. Nous pouvons être ces changements.

Alors « juste pour aujourd’hui, je rends grâce pour mes nombreuses bénédictions. J’honore mes parents, mes professeurs et mes aïeux ».

Merci à eux pour celle que je suis.

Émilie Laure