Archives de catégorie : Retour d’expérience

La roue de la fortune selon A. Jodorowski

J’ai fait un rêve. Il y a quelques jours, à la suite d’une altercation très vive avec une voisine, dont d’autres voisins ont été témoins, j’ai fait ce rêve.

Je suis plutôt une femme assez pacifique. Pourtant le comportement de cette autre personne avec laquelle j’ai eu une altercation m’a poussé à me positionner. Et tant mieux. Car elle n’était finalement qu’une partie de moi-même à laquelle je ne faisais pas face, que je refusais d’affronter.

Et après cet événement, j’ai été extrêmement soulagée.

Cette altercation concernait l’occupation d’un espace commun, un détail qui, sans rentrer dans ma vie privée a de l’importance pour comprendre une partie du rêve que je vais vous expliquer.

Le rêve, la symbolique de ce que nous sommes

Je m’appuie donc cette fois-ci sur cette expérience pour vous rappeler l’importance de la symbolique dans nos vies.

Dernièrement je vous ai parlé à ce sujet du coronavirus en vous invitant à suivre aussi les travaux e Rose et Gilles Gandy sur le sujet.

Cf. article : https://emilie-m.net/le-symbolisme-pour-depasser-le-coronavirus/

Le rêve : « Je voyais ma mère dans un autobus. Elle voyait une roue (de grande taille) arriver sur le bus. Je ne sais par quel moyen, elle a réussi à faire changer le chemin du bus qui a évité la roue, mais a tout de même eu un accident. Lorsque je suis arrivée sur place, ma mère n’était pas là. Elle devait voir un médecin car elle avait mal au cœur. Mais les pompiers présents me précisaient que sans elle, cela aurait pu être bien plus grave pour tout le monde. Et effectivement je voyais tous les autres passagers sains et saufs. Le bus était juste accidenté. Je me tenais pour ma part en haut d’une colline et les occupants du bus étaient légèrement en-dessous de moi ».

L’autobus représente un moyen de transport collectif. Nous faisons donc une partie de notre voyage, de notre incarnation avec d’autres. Et donc cela renvoyait à ma relation aux autres. Oui ce rêve parlait bien de moi et non pas de ma mère qui était juste le reflet de mon côté « maman ». La mère protège. C’est ce qu’elle a fait en forçant le bus à changer de direction. Comme la veille lors de mon altercation vive avec ma voisine, je l’ai fait. Mais ma mère a eu mal au cœur. Évidemment cette altercation et surtout la manière dont elle a eu lieu m’a blessée. J’en avais conscience.

Mais le plus intéressant n’est pas là. Je passe sur la suite de l’interprétation de ce rêve que vous pouvez réaliser vous-même. Elle est assez simple.

Le plus intéressant à mon sens porte sur la symbolique de la roue, qui renvoie pour moi à celle que je connais (dans le tarot de Marseille) qui est celle de A. Jodorowski , la carte de la Roue de Fortune.

La roue de fortune, début ou fin d’un cycle

A Jodorowski indique concernant cette carte les nombreuses interprétations dont elle peut faire l’objet. C’est effectivement le cas : « Sa forme circulaire et la manivelle qui lui est attachée nous indiquent sa signification première : fin d’un cycle et attente de la force qui mettra en mouvement le cycle suivant. […] Plus que tout autre arcane, la roue de fortune est nettement orientée vers une clôture du passé et une attente de l’avenir. […] Si l’on décide d’analyser cette carte comme un échec, c’est pour y découvrir que l’échec n’est pas la fin de tout, mais une chance de reconversion : un changement de chemin ».

L’échec de la conversation avec la voisine oui, mais un changement de chemin effectivement !

Et A. Jodorowski d’ajouter : « Le message pourrait être que la réalité, sous une apparence solide, est en perpétuel changement comme les flots de la mer. Tout est condamné à disparaître, le réel est un rêve éphémère et la Terre une illusion de l’océan cosmique. Ici, un seul élément peut aspirer à l’éternité : le centre de la roue. […] Tout tourne autour de ce cœur, où l’on peut voir un symbole du mystère divin. […] Le centre est le point à partir duquel le changement peut s’opérer. »

Et il ajoute encore : « Le cœur est donc présenté comme l’élément qui peut unir ou immobiliser les autres instances, vie spirituelle et vie animale. C’est souvent une énigme émotionnelle, un noyau affectif irrésolu qui bloque l’action vitale d’un consultant. Les cinq pointes de la couronne du sphynx nous renvoient à la quintessence de l’être essentiel, la conscience capable d’unir les instances disparates de l’être humain comme le pouce unit les doigts de la main. »

« En descendant au plus profond de nous-mêmes dans l’acceptation de notre inconscient, nous pouvons effectuer la rencontre avec le dieu intérieur et émerger en tant qu’êtres illuminés. En ce sens, le centre de la roue représente à la fois le lieu de l’arrêt, le noyau du problème et celui du mouvement possible, l’appel à l’éveil du trésor intérieur. »

Et de conclure : « La roue de fortune invite à réfléchir sur les alternances inévitables d’ascension et de chute, de prospérité et d’austérité, de joie et de tristesse. Elle nous oriente vers le changement qu’il soit positif ou négatif et l’acceptation de la constante mutation du réel. »

Extraits tirés de : La voie du Tarot, Alexandro Jodoroswsky et Marianne Costa, Editions Albin Michel, 2004.

Et si la roue de fortune parlait ?

Au-delà de mon expérience personnelle évoquée plus haut, j’ai le sentiment, partagé avec d’autres, que l’expérience collective que nous vivons actuellement peut aussi s’appuyer sur la symbolique de la roue de fortune.

Plusieurs énergies sont en jeu et nous invitent à travailler sur nous-même et à l’intérieur en profondeur.

Je vous ai parlé plus tôt de la carte du Pendu.

Pour rappel sur le sujet voir : https://emilie-m.net/la-voie-du-pendu-ou-ce-que-son-symbole-nous-exprime/

Chaque symbole est porteur d’une conscience et j’aime l’idée de faire parler ces symboles, comme le font très bien Alexandro Jodorowski et Marianne Costa.

Si la roue de fortune parlait, elle pourrait nous dire : « J’ai connu toutes les expériences. Au commencement, j’avais devant moi un océan de possibilités. Guidée tour à tour par la volonté, par la providence ou le hasard, j’ai choisi mes actions, accumulé la connaissance, pour ensuite éclater sans finalité préconçue. D’innombrables fois j’ai trouvé la stabilité. J’ai voulu en garder les fruits sur ma table mais je les ai vus pourrir. J’ai compris que je devais m’ouvrir aux autres, partager. Qu’il me faudrait chercher le grand Autre en moi, la source divine. Le centre de mes révolutions innombrables autour de cet axe. Je me suis perdue, cherchant tout ce qui me ressemblait. J’ai connu le plaisir de me refléter dans les yeux de l’autre comme dans d’infinis miroirs. Jusqu’au jour où, avec une force irrépressible, j’ai agi dans le monde et tenté de le changer… pour me rendre compte que je pouvais seulement commencer à le transformer. Ma quête spirituelle s’est élargie au point d’imbiber la totalité de la matière et je suis arrivée à l’effrayante perfection, cet état où l’on ne pouvait rien m’ajouter, rien m’enlever. Je n’ai pas voulu rester ainsi pétrifiée. Alors j’ai tout abandonné, avec ma sagesse pour toute compagne. Je suis arrivée à l’extrême limite de moi-même, pleine, mais arrêtée, attendant que le caprice divin, l’énergie universelle, le vent mystérieux qui souffle de l’inconcevable, me fasse tourner et qu’en mon centre s’épanouisse le premier élan d’un nouveau cycle.

J’ai bien appris que tout ce qui commence finit, et que tout ce qui finit commence. J’ai bien appris que tout ce qui s’élève descend et que tout ce qui descend s’élève. J’ai bien appris que tout ce qui circule en vient à stagner et que tout ce qui stagne en vient à circuler. La misère devient richesse, la richesse misère. D’une mutation à l’autre, je vous invite à vous unir à la roue de la vie, acceptant les changements avec patience, docilité, humilité, jusqu’au moment où naît la Conscience. Alors, tout ce qui est humain, telle une chrysalide accouchant d’un papillon, parvient au degré angélique où la réalité cesse de tourner sur elle-même, où elle s’élance dans l’esprit du Créateur ».

En résumé, la symbolique qu’elle soit à travers un rêve ou un événement que vous vivez renvoie seulement à votre propre personne. Dans l’exemple que j’ai donné, le symbole de la Roue de Fortune joue un rôle important dans la compréhension du message de mon âme. De plus, cette carte de tarot rentre en parfaite résonance avec la situation universelle que nous vivons tous.

Vous voulez en savoir plus sur la roue de Fortune ? Posez vos questions en commentaire et j’y répondrai avec plaisir.

Prenez bien soin de vous,

Émilie Laure

Le symbolisme pour dépasser le Coronavirus

Vous me connaissez bien. Je m’intéresse depuis de nombreuses années au sens des événements, des symboles, de tout ce qui nous entoure.

Et si comme vous, je peux parfois me laisser emporter par les événements, par ce qu’ils touchent en moi de mémoires individuelles, je cherche alors à prendre de la hauteur, à m’observer pour mieux en comprendre les symboles et ainsi les dépasser.

Pour rappel sur des symboles avec lesquels nous vivons quotidiennement voir aussi : https://emilie-m.net/le-soleil-et-la-lune-des-symboles/

Aujourd’hui je vous propose de vous interroger justement sur le symbole du Coronavirus.

Pour ce faire, je prendrai deux axes de réflexion : celui du tarot de Marseille et celui de la médecine symbolique, méthode mise en place par Rose et Gilles Gandy.

Se responsabiliser et regarder en soi

Quelle que soit la méthode retenue en symbolique, tarot ou médecine symbolique, celle-ci vous invite à regarder à l’intérieur de vous-même. Cela tombe bien ! Le confinement que vous êtes une majorité à vivre vous oblige à vivre dans votre intérieur. Pour autant le regardez-vous ou le subissez-vous ?

Regarder en soi, c’est s’interroger sur sa part de responsabilité dans ce qui arrive. Et très clairement, cette part de responsabilité est totale. On peut bien sûr chercher des responsabilités auprès des Chinois (de véritables boucs-émissaires de cette crise), auprès du capitalisme, auprès de Trump etc. Ils sont tous des symboles quoiqu’il en soit.

Rappelez-vous que nous sommes tous reliés. Donc il y a quelque chose que vous/nous avez/avons construit ensemble. Et aujourd’hui nous l’identifions sous le nom de Coronavirus ou Covid-19.

Le tarot de Marseille pour vous aider à y voir plus clair

Ce matin en me réveillant, c’est la carte du Pendu, carte n°12 du tarot de Marseille de A. Jodorowsky, qui m’est venu en tête. En effet, vous êtes nombreux dans les témoignages que je reçois à avoir le sentiment de subir, de ne pouvoir rien faire, d’être « les pieds et les points liés ».

Mais regardez un instant davantage ce pendu. Que vous dit-il ? Ses mains sont liées derrière lui dans son dos. Il est pendu par un pied, l’autre, le droit, est libre de bouger. Et il a la tête en bas.

Vous avez toujours l’impression qu’il ne peut rien faire ?

Et cette carte correspond pleinement à ce que vous vivez : « Il indique un état d’accumulation, d’arrêt et de réclusion. Il s’est écarté du monde des humains, auquel il n’est plus relié que par la corde qui l’attache, entre les deux arbres qui le soutiennent. » indique A. Jodorowsky.

Et il ajoute : « Le Pendu est couvé : il entre en gestation pour faire naître l’être nouveau. […] Suspendu entre ciel et terre, il attend de naître. ».

Concernant la symbolique des mains, comme elles sont bloquées, le Pendu ne fait pas, ne choisit pas non plus.

Et il ajoute aussi que pour « cette naissance matérielle ou spirituelle qui se prépare, un arrêt est nécessaire ». Voilà donc ce qui nous attend. Et cela rejoint une partie du travail de Rose et Gilles Gandy.

Le Pendu est clairement le symbole d’une transformation en cours. Mais que pouvons-nous faire ? Rien ? Ou bien méditer, se reposer et préparer dans l’idée l’après ? Qu’en pensez-vous ?

Pour A. Jodorowsky, le Pendu est en méditation et cette méditation lui donne accès à la sagesse universelle qui repose en lui… à condition bien sûr qu’il prenne conscience de ce temps qui s’offre à lui et de cette opportunité.

A défaut, il risque de bloquer une énergie qui a besoin d’être libérée. Le temps qu’il aura eu de disponible pour s’éveiller aura alors été inutile.

Pour rappel sur mon approche du tarot, voir aussi : https://emilie-m.net/le-tarot-un-outil-devolution/

Rose et Gilles Gandy, la médecine symbolique

Rose et Gilles Gandy définissent la médecine symbolique comme suit : « La Médecine Symbolique© apporte des solutions aux problèmes individuels et collectifs par une approche sensible et une prise de conscience personnelle. Elle révèle les mécanismes internes et externes des phénomènes, et elle donne du sens aux interactions avec les autres et les choses, en éclairant les dysfonctionnements qui peuvent en découler. »

Et de poursuivre : « Son objectif est de favoriser l’équilibre et le bien-être par une approche complémentaire. En effet, les techniques de soin actuelles s’adressent soit aux symptômes physiques (médecine du corps) soit aux facteurs psycho-émotionnels (médecine de l’esprit).

Dans les deux cas, l’objectif est d’enclencher une guérison. Guérison du corps, guérison de l’esprit ou guérison des deux?

Et si les symptômes corporels et psycho-émotionnels provenaient aussi de « maladies de l’âme » ? Cette hypothèse ouvre de nouvelles perspectives thérapeutiques… »

Ces derniers jours, Rose et Gilles Gandy ont proposé une approche du coronavirus par la médecine symbolique. Je vous laisse en prendre connaissance via les trois vidéos qui ont été mises en ligne par Rose et Gilles Gandy si cette approche vous interpelle, vous parle.

Coronavirus et symbolique

Coronavirus, virus mental

Coronavirus, le pouvoir créateur

Je trouve vraiment leur approche intéressante. Et elle vous rend votre responsabilité, votre rôle à jouer dans votre quotidien. Vous êtes acteur/actrice de votre quotidien y compris sur des problématiques qui semblent être plus universelles.

Je reviendrai prochainement vers vous pour vous délivrer le message du Pendu et d’autres cartes pour vous accompagner dans cet épisode de vie que nous traversons ensemble.

Prenez bien soin de vous.

Émilie Laure

Le passage d’âme, à manier avec prudence

Aujourd’hui je vous propose cet article sur le passage d’âme. Je rencontre de plus en plus de personnes intéressées par le sujet et qui s’interrogent sur le fait ou non d’être passeur d’âme. Qu’est-ce que cela signifie ? Comment cela se passe-t-il ? Tout le monde peut-il le faire ? Dans cet article, j’essaie de vous apporter quelques éléments de réponses au regard de ma propre expérience de passeuse d’âme.

Le passage d’âme, essai de définition

Je pourrais simplifier à l’extrême en disant que le passeur ou la passeuse d’âme a pour fonction de faire passer des âmes. Oui mais où ? Et une âme ? D’abord, cela signifie que notre espace ou notre dimension matérielle est loin d’être unique et qu’il existe d’autres espaces non matériels en parallèle de celui-ci où nous sommes incarnés. Ensuite une âme, dès lors que vos proches décèdent, se détache progressivement de la matière. Cela peut être plus ou moins rapide.

La plupart du temps, vos défunts arrivent à s’élever seuls.

Parfois tel n’est pas le cas. Et pour permettre à l’âme de passer dans une dimension non matérielle plus élevée, celle-ci a besoin d’un passeur d’âme. Donc en résumé, le passeur d’âme est un pont entre deux rives.

Les précautions à prendre pour un passeur d’âme

Par période, le passeur d’âme peut être très sollicité, y compris la nuit. J’ai eu l’expérience d’être dérangée pendant des moments plutôt inappropriés.

Je me rappelle ainsi d’une fois où un défunt est venu insister alors que je déjeunais. Cela m’a alors profondément agacée.

Avec les expériences, je me suis rendue compte de la nécessité d’avoir une véritable hygiène lorsqu’on accepte cette capacité d’être passeuse d’âme. En effet, certains défunts vous laissent un ou plusieurs souvenirs sous la forme de sentiments, de leur fin ou de ce qui a pu les retenir dans notre dimension (peur, peine, colère etc.). Il est primordial de savoir nettoyer ses corps énergétiques et de prendre du temps pour soi pour se ressourcer et s’ancrer dans le présent. Bref il vous faut faire en sorte de bien vivre dans la dimension matérielle.

Pour rappel sur l’ancrage, voir aussi : https://emilie-m.net/lancrage-pour-vivre-au-present/

Après tout, vous êtes venu pour vivre une incarnation et pas pour rester « branché » H 24 avec d’autres espaces/dimensions.

Le passage d’âme, loin d’être un jeu

En outre, être passeur/passeuse d’âme requière beaucoup de compréhension, d’analyse, d’écoute afin de bien pouvoir réaliser votre fonction. En fait, le passeur d’âme n’est pas seulement le pont. Pour le dire autrement, ce n’est pas parce que vous imaginez une porte qui s’ouvre que le défunt y passe.

Les défunts ne sont pas toujours prêts à passer dans la lumière, c’est-à-dire dans un autre espace plus léger et à s’élever. Les raisons peuvent être multiples : peur de se détacher de la matière, le défunt n’a pas conscience d’être décédé, colère, peine excessive ou des « engagements » qui le retiennent.

Bref, le passeur d’âme doit faire preuve d’une certaine psychologie. Il vous faut rentrer en contact avec le défunt, le comprendre et parfois proposer un accompagnement personnalisé. Je me rappelle d’un homme qui n’avait pas conscience d’être décédé. Je lui ai demandé quelle date nous étions. Cela faisait visiblement plus d’un an que son incarnation avait cessé. Je lui ai demandé son dernier souvenir : une douleur sourde dans la poitrine. C’était visiblement une crise cardiaque. Il a alors pris conscience de son état. En échangeant encore, j’ai compris qu’il avait peu de foi et aussi qu’il avait une faible estime de lui-même. C’est un soutien moral et « psychologique » que je lui ai apporté et aussi spirituel. A la fin nous avons prononcé ensemble une prière que je lui avais proposé. Et il s’est élevé.

Le passeur d’âme, le soigneur d’âme

Cette fonction du passeur d’âme est souvent méconnue et pourtant importante. Les maladies ou encore la perte de foi d’un nombre de plus en plus important de personnes conduit leur âme à s’appauvrir et surtout à s’élever assez peu au cours de son incarnation. Si vous méditez peu ou si vous vous interrogez peu spirituellement, vous pouvez être dans ce cas.

Or, au moment de la fin de l’incarnation physique, si vos corps énergétiques ont été extrêmement détériorés, du fait d’une maladie, d’un manque de foi, d’une faible hygiène de vie, cela peut rendre votre passage dans la lumière difficile. Certains passeurs d’âmes peuvent alors devenir de véritables soigneurs d’âmes. Cela signifie que, pour permettre au défunt de rejoindre la lumière, ils vont « soigner » leur âme et les corps énergétiques de celle-ci afin de lui permettre de s’élever. Autrement dit, ils vont faire en sorte d’élever les vibrations de l’âme du défunt pour faciliter son passage. Cette pratique est essentielle aujourd’hui et peut se faire rapidement après le décès du défunt ou plus tard.

En résumé, le passeur ou la passeuse d’âme est une sorte de pont entre plusieurs espaces/dimensions et permet aux âmes en difficulté de passer dans la lumière. Cette fonction qui est la leur requiert protection et hygiène de vie. En outre, elle peut faire appel à des qualités d’écoute et de psychologie pour accompagner le défunt vers la lumière.

Enfin un passeur d’âme peut être amené à accompagner / soigner l’âme du défunt et ses corps énergétiques pour faciliter son passage.

Vous voulez en savoir plus sur le passage d’âme ? Posez vos questions en commentaire et j’y répondrai avec plaisir.

Bien à vous,

Émilie Laure

Reiki Usui et sensations désagréables

Vous avez sans doute lu sur certains blogs ou dans des fils de discussions de groupes facebook des échanges concernant des expériences désagréables à la suite de la pratique du Reiki Usui. Je rencontre moi-même de temps à autre certaines personnes qui se retrouvent dans ce cas. Je vous propose ma lecture et mon éclairage sur le sujet dans cet article.

Au préalable, je rappelle que le Reiki Usui, outre le fait de constituer une technique de guérison par imposition des mains, est une voie initiatique.

Elle s’appuie sur un système d’initiations (qui ouvrent le canal énergétique permettant ainsi de transmettre de l’énergie aux personnes ou à soi-même). Elle permet de réaliser des traitements sur soi-même et sur autrui. Et surtout, au-delà des week-ends de formation, vous pouvez solliciter votre enseignant afin qu’il puisse vous éclairer sur vos expériences, vos questionnements. Les week-ends de stage sont généralement très intensifs et peuvent soulever de nombreux questionnements à l’issue de ceux-ci.

Sensations désagréables lors des initiations

Vous pouvez lire de ci de là que certaines personnes initiées ont vécu un moment plutôt désagréable lors de leur initiation. Cela peut effectivement arriver : allant du mal de ventre au mal de tête. Ces sensations sont généralement passagères et liées à la très forte transmission d’énergie. Votre taux vibratoire augmente rapidement et cela peut donc être inconfortable.

A la fin de la journée ou le lendemain, vos sensations ont généralement disparu.

Au-delà de cette durée, cela peut être le signe que votre initiation a fait ressortir un blocage énergétique ou une barrière à lever.Votre auto-traitement pendant 21 jours pourra permettre de faire disparaître ces sensations.

Sensations désagréables lors de votre auto-traitement

Au contraire, vos initiations se sont bien passées. En revanche, lorsque vous réalisez votre auto-traitement des sensations désagréables (douleurs, nausées, crampes, images/visions etc.) apparaissent au niveau de certaines positions. L’énergie du Reiki est en train de faire ressortir une problématique et vous aide progressivement à la libérer. C’est le moment de dépasser certaines situations de votre vie. Selon le degré que vous avez atteint, vous avez des outils suffisants pour le faire par vous-même.

Pour rappel sur les degrés voir : https://emilie-m.net/le-reiki-usui-et-ses-degres/

Vous pouvez par exemple, travailler sur vos schémas de pensée, vos croyances avec le traitement mental.

Voir également : https://emilie-m.net/le-traitement-mental-avec-le-reiki-usui/

Sensations désagréables lors d’un traitement sur autrui

Certains d’entre vous m’ont rapporté avoir eu des sensations désagréables lors de traitement sur autrui. Plusieurs cas de figure peuvent expliquer ce sentiment d’avoir été touché lors d’un traitement sur autrui.

Tout d’abord avez-vous pris le temps de vous ancrer et de vous couper avant et après de la personne ? Des exercices existent pour ce faire.

Ensuite êtes-vous une personne hypersensible ? C’est-à-dire une véritable éponge émotionnelle ? Il faut donc apprendre à bien vous protéger, bien délimiter vos frontières. C’est un travail que vous pouvez réaliser conjointement avec un autre praticien pour vous aider à prendre de la hauteur.

Enfin la situation pour laquelle la personne vient vous voir vous touche personnellement parce qu’elle correspond à une expérience personnelle que vous n’avez pas réglée. Il est donc tout à fait cohérent que vous puissiez avoir des sensations désagréables. Autrement dit, cette expérience vient vous dire qu’il est temps de lâcher le passé et de dépasser la situation qui vous cause ce désagrément.

Reiki Usui et accompagnement de votre enseignant

Que vous viviez des sensations désagréables au cours d’une initiation, de votre auto-traitement ou d’un traitement sur autrui, je vous conseille d’en parler à votre enseignant de Reiki.

Celui-ci plus expérimenté pourra vous donner des conseils. Il est là pour cela et pour vous aider à comprendre pourquoi vous vivez ces moments désagréables.

Si vous n’êtes pas satisfait de votre relation avec votre maître-enseignant, vous pouvez vous tourner vers un autre enseignant de Reiki pour obtenir des réponses.

En outre et comme je l’ai déjà expliqué dans un précédent article, vous avez le droit aussi de changer d’enseignant si vous souhaitez poursuivre vos apprentissages du Reiki.

Pour rappel sur le sujet : https://emilie-m.net/peut-on-changer-denseignant-reiki/

En conclusion, vous pouvez effectivement vivre des sensations désagréables au cours de votre pratique du Reiki. Au cours d’une initiation, d’un auto-traitement, ces situations sont souvent dues à un changement de taux vibratoire, lequel permet de faire ressortir des blocages qu’il est temps de dépasser. Au cours d’un traitement sur autrui, vous avez des sensations désagréables. Celles-ci vous montrent la nécessité de poursuivre votre chemin de progression ou de bien vous protéger. En tout cas, votre enseignant peut vous accompagner au cours de ces moments en répondant à vos questions.

Vous voulez en savoir plus sur ce sujet ? Posez vos questions en commentaire et j’y répondrai avec plaisir.

Bien à vous,

Émilie Laure

Chantez, faites vibrer votre voix

D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours aimé chanter. Chanter souvent seule, comme le font beaucoup d’entre vous, dans la voiture ou sous la douche. Chanter a longtemps été pour moi l’outil de ma libération, un positionnement dans la vie.

Pour autant ce chant, je le gardais pour moi. Et je chantais mes chansons préférées. Même si aujourd’hui cela peut être encore le cas, le chant a pris aujourd’hui une autre place dans ma vie, une place complémentaire à la première pour autrui et pour moi-même.

Pourquoi chanter est important pour vous ? Pour autrui ?

Chanter pour se libérer

Vous avez souvent en tête que chanter peut d’abord signifier chanter juste ou bien chanter une chanson. En réalité, chanter est même plus simple que cela. Lorsque vous fredonnez un air, parfois même que vous l’inventez laissant aller ainsi votre âme à s’exprimer, vous chantez.

D’ailleurs plus vous vous laissez aller à chanter spontanément, plus vous vous laissez vous libérer de tensions, d’idées lancinantes.

Le son vous permet de vous libérer au quotidien, de vous remettre dans le présent tout simplement.

Chanter pour méditer

Il existe aussi des chants plus spécifiques pour méditer, des chants millénaires ou plus récents.

Des notes précises vous permettent de travailler davantage sur certaines émotions et/ou certaines parties de votre être.

Avec le Reiki, vous pouvez pratiquer certains sons sacrés que l’on nomme les kotodamas.

Pour en savoir plus, voir aussi : https://emilie-m.net/reiki-usui-et-sons-sacres/

Que vous les inventiez ou que vous utilisiez des sons ou mantras dans votre propre langue, ceux-ci peuvent être un puissant outil de centrage dans le présent au cours d’une méditation. Ils peuvent vous aider à méditer.

Pour rappel sur les mantras, voir aussi : https://emilie-m.net/creez-votre-propre-mantra-pour-vous-eveiller/

Chanter pour autrui

Lorsque vous vous rendez à un concert, avez-vous remarqué à quel point certains chanteurs/chanteuses peuvent vous apporter une véritable paix intérieure ? Le son de la voix allié aux paroles de leurs chansons vont venir vous toucher et libérer ce qui a lieu de l’être.

Chanter pour autrui est véritablement thérapeutique. Il existe de nombreuses techniques qui ont intégré le son et le chant.

Même si cela est moins connu, le praticien Reiki Usui peut chanter pendant une séance de Reiki s’il le juge nécessaire.

La pratique du Reiki Kristal s’appuie aussi sur les vibrations du chant.

Voir aussi : https://emilie-m.net/le-reiki-kristal-une-technique-pour-nourrir-sa-paix-interieure/

Chantez, faites vibrer votre voix

Enfin chanter vous permet de prendre votre place dans l’espace, l’espace sonore bien sûr, l’espace vibratoire évidemment et l’espace physique.

Chanter peut donc vous permettre de travailler votre estime de vous-même et de trouver ou retrouver plus facilement votre place dans votre vie et auprès de vos proches.

Dans ce cas précis, chantez juste pour vous-même, sans occasion précise.

Essayez et sentez ce que le chant vous procure.

Laissez-vous emporter par votre voix. Vous risqueriez d’être surpris !

En résumé, le chant constitue un outil merveilleux de libération de soi, aussi un outil de méditation, à destination d’autrui. Enfin il est l’occasion de se positionner, de reprendre confiance en soi.

Cet article vous inspire ? Posez vos questions ou vos remarques en commentaire et j’y répondrai avec plaisir. Et partagez-le !

Bien à vous,

Émilie Laure

Le Reiki Usui et les troubles cardiaques

Le Reiki Usui est une technique holistique pouvant être employée pour toutes les pathologies. Toutefois vous pouvez parfois vous interrogez sur la spécificité de certains troubles et leur accompagnement par le Reiki Usui. Les troubles cardiaques en font partie : qu’ils vous touchent vous-mêmes ou vos proches. Existe-t-il des différences de traitement suivant la pathologie et la prise en charge médicale ? (traitement médicamenteux, pacemaker etc.)

Le Reiki Usui en cas d’opération du cœur

Le Reiki Usui est une technique holistique qui entre progressivement dans de plus en plus d’établissements hospitaliers en France, notamment grâce à du personnel soignant initié à cette technique et des chefs de service ouverts.

Une opération au niveau de l’organe du cœur est l’une des plus délicates. Aussi et si la personne le souhaite, il est possible de réaliser des séances de Reiki soit globales soit localisées avant l’opération, pendant l’opération et après l’opération. Ces séances peuvent être réalisées en direct en présentiel ou à distance.

Pour rappel, voir aussi: https://emilie-m.net/reiki-usui-et-operations-chirurgicales/

Également ici : https://emilie-m.net/le-reiki-usui-a-lhopital/

Cela permettra à la personne de mieux récupérer, mieux cicatriser et d’être plus sereine avant, pendant et après l’opération.

Le Reiki Usui pour une personne déjà traitée

Si vous recevez déjà un traitement médicamenteux ou si vous avez un pacemaker, vous pouvez recevoir du Reiki. Toutefois il est indispensable de l’indiquer à votre praticien Reiki.

Vous pouvez lui apporter votre traitement médicamenteux si vous en avez un et si vous le souhaitez. Votre praticien pourra prendre quelques instants pour apporter du Reiki à vos médicaments. Cela potentialisera leurs effets.

Concernant le pacemaker, il n’existe aucun risque de décharger la pile en donnant du Reiki. Cependant votre praticien vous demandera où se trouve votre appareil afin de ne pas le toucher.

Dans un témoignage récent, Nita Mocanu indique n’avoir jamais entendu parler du moindre incident à ce sujet. Au contraire, « plusieurs personnes m’ont raconté que leur pacemaker s’activait de moins en moins depuis qu’elles donnaient ou recevaient du Reiki » indique-t-il.

Être cardiaque et initiée au Reiki Usui

Si vous souffrez de problèmes cardiaques, vous pouvez recevoir du Reiki ou vous faire initier. Le Reiki va vous apporter l’énergie qui vous manque, le lâcher-prise, la réduction du stress, l’amour pour vous-même. Il va vous aider à résoudre plus facilement vos problèmes.

La combinaison médecine-Reiki est particulièrement bénéfique.

Pour rappel sur le système d’initiation voir : https://emilie-m.net/le-reiki-usui-et-ses-degres/

Être initié au Reiki Usui vous permettra de réaliser vous-même vos traitements et d’être pleinement acteur de votre guérison. C’est donc plutôt intéressant !

Le Reiki Usui pour prévenir des troubles cardio-vasculaires

Enfin, il est inutile d’attendre ou d’avoir eu un accident vasculaire pour recevoir du Reiki ou être initié au Reiki. Au même titre que la méditation apaise, le Reiki participe pleinement à la réduction du stress, à une meilleure récupération physique et psychologique.

Cette technique holistique agit au-delà de votre propre intention, puisque l’énergie universelle a sa propre intelligence et sait là où elle doit se rendre. Si vous avez des prédispositions familiales, vous pouvez prévenir ou réduire les facteurs de risques cardio-vasculaires en pratiquant le Reiki sur vous-même et bien sûr votre entourage (avec leur consentement bien sûr!).

En résumé, le Reiki Usui est une technique holistique pouvant être tout à fait employée pour accompagner le traitement de troubles cardiaques, qu’il s’agisse d’une opération et la récupération de la personne à la suite de celle-ci ; ou qu’il s’agisse de vous accompagner si vous êtes sous traitement médicamenteux par exemple. Vous pouvez aussi être initié au Reiki Usui et le pratiquer sur vous-même y compris si vous avez des troubles cardiaques connus. Enfin pratiquer le Reiki Usui régulièrement ou recevoir des traitements de reiki régulièrement participe à la réduction de risques cardio-vasculaires.

Vous voulez en savoir plus sur le Reiki Usui et les troubles cardiaques ? Posez vos questions en commentaire et j’y répondrai avec plaisir.

Bien à vous,

Émilie Laure

L’équipe qui vous accompagne toute votre vie

Vous croyez sans doute être seul avec vous-même tout au long de votre incarnation. La déconnexion de l’être humain avec la nature et d’abord avec lui-même l’a conduit à cette croyance. Pourtant, ils sont nombreux à être autour de vous et à attendre que vous les contactiez.

Et cet accompagnement débute même avant votre incarnation.

Un accompagnement avant votre incarnation

Vos guides sont à vos côtés bien avant votre incarnation. Nombreux sont les médiums qui ont pu en témoigner. J’ai moi-même pu recevoir des bribes d’échanges entre l’un de mes guides et moi-même avant mon incarnation.

Votre guide vous aide dans la compréhension de ce qui se présente à vous, le contexte dans lequel vous vous apprêtez à vous incarner. Il vous aide à venir vous incarner tout en restant connecté à votre mission et vos objectifs d’incarnation.

Il peut même vous donner alors quelques conseils.

Voir aussi « Les neuf marches » de Daniel Meurois et Anne Givaudan.

Un oubli de cet accompagnement

Vous êtes très nombreux à oublier la présence de votre guide. Et cela est dû à plusieurs raisons : la densité de l’incarnation d’abord, l’éducation ensuite, vos propres peurs également.

Les premiers mois et années de votre vie sont destinés à vous incarner pleinement dans votre corps physique. L’intégration de la densité physique est parfois difficile pour certains d’entre vous, vous conduisant alors à préférer vous couper de votre part subtile. Ensuite, votre éducation, celle de vos parents et leurs croyances peuvent constituer un véritable barrage à la communication avec les esprits.

Si vous êtes éduqué en revanche à discuter avec les êtres de la nature, les anges ou vos ancêtres dès votre plus jeune âge, il est évident que vous garderez cette capacité plus facilement que la majorité des autres personnes.

Enfin vos propres peurs peuvent être à l’origine de blocages dans la communication avec d’autres plans de conscience.

Se reconnecter à vos guides

Quel que soit votre âge, il est toujours possible de vous reconnecter avec vos guides et les êtres subtils qui vous entourent.

Cela nécessite la capacité à revenir en soi. Des exercices de méditation peuvent constituer un début dans ce retour en direction de vos guides.

Pour un exemple de méditation, voir : https://emilie-m.net/mediter-en-mouvement

Il faut aussi croire, ne serait-ce qu’un peu, à la présence d’êtres subtils autour de vous. Cherchez à communiquer avec eux. Attention toutefois aux moyens que vous employez. Les expériences avec des tablettes de type Oui Ja peuvent être périlleuses. Commencez simplement en posant des questions au moment de votre coucher par exemple.

Pour aller plus loin voir aussi : https://emilie-m.net/formations/ecoute-de-sa-mediumnite/

Vivre votre incarnation en conscience

Dès lors que vous recommencez à vous connecter vous-même et à ceux qui vous entourent, votre incarnation est beaucoup plus consciente.

Et vous pouvez même travailler avec certains être subtils pour la matière. C’est le cas par exemple des êtres de la nature qui peuvent vous aider dans votre jardin par exemple.

Voir : https://emilie-m.net/les-etres-de-la-nature-des-etres-subtils-au-service-de-tous

Communiquer avec les êtres subtils demande de la prudence, de la patience et surtout des objectifs. Cela ne peut constituer une simple curiosité, « pour voir ». Les êtres subtils peuvent être à votre service. Ils ont aussi leurs missions propres. Respectez-les et apprenez à échanger avec eux au moment opportun. Ayez aussi de la gratitude pour tous les échanges. Et vivez à présent pleinement en conscience votre incarnation grâce à l’appui de ceux qui vous entourent.

En résumé, vos guides sont à vos côtés bien avant votre incarnation. Et c’est souvent au début de votre incarnation qu’une rupture dans le contact avec eux peut se faire pour de nombreuses raisons. Il est toutefois possible de se reconnecter à eux à n’importe quel moment de votre vie. Cela vous permettra de vivre pleinement en conscience votre incarnation, de leur demander des conseils afin de pouvoir avancer plus sereinement sur votre chemin d’évolution.

Vous souhaitez en savoir plus sur cet article ? Posez vos questions en commentaire et j’y répondrai avec plaisir.

Bien à vous,

Émilie Laure

La vie continue au-delà de la mort

Le mois d’octobre est une période privilégiée pour fleurir les tombes de nos défunts. Les morts… Nos amis partis trop tôt, notre famille, nos ancêtres etc. Mais qui sont les morts en réalité ? Et qu’est-ce que la mort ? De quoi parle-t-on ?

Dans de nombreuses religions, il existe une croyance répandue que la vie est ce qui se passe lors de votre incarnation. Et à l’issue de celle-ci, vous êtes morts. Vous retournez au néant. Le vide…

Pourtant d’autres religions font aussi état d’un lieu où vous vous rendez à l’issue de votre incarnation, le paradis ! Si vous le méritez évidemment. Et vous vous y rendez parce que vous êtes morts. D’ailleurs on parle de la demeure de l’ultime repos. Pourtant, il semble bien qu’il s’y passe quelque chose.

La mort, cette inconnue

Il y a maintenant 9 ans, la meilleure amie de ma Maman est partie. J’étais très proche d’elle. Quelques heures après qu’elle ait rendu son dernier souffle, elle est venue me voir. Je l’ai su avant même que ma maman en soit avisée. Et le soir après avoir contacté la famille de son amie, elle me confirmait la nouvelle.

Toutefois l’histoire ne s’arrête pas là. Comme nous étions très proches, la veille de ses obsèques, j’ai fait un voyage astral dont le souvenir d’une partie m’est restée. Plus exactement, j’ai accompagné la meilleure amie de ma maman. Elle arrivait dans un lieu où beaucoup de « personnes » l’attendaient. C’est en tout cas l’impression que cela m’a donné, car j’ai entendu beaucoup de monde autour d’elle, comme un brouhaha.

Et j’ai alors pris conscience que je l’avais accompagnée jusqu’à l’ultime limite où je pouvais me rendre en tant qu’être incarné.

Toutefois ce premier voyage à l’époque m’a laissé plutôt le sentiment d’une vie après l’incarnation ou plus exactement de la continuité d’un chemin. Certes j’étais triste, mais je savais qu’elle n’était pas seule, car ces autres qui l’avaient accueillie, je les avais entendus.

En 2004, c’est une amie qui s’est tuée dans un accident de voiture. Elle avait alors 20 ans. Il y a environ trois ans, je suis passée non loin de la ville où elle habitait. Au passage, j’ai ressenti une immense chaleur. Je savais que c’était elle. Et quelques mois plus tard, je me demandais ce qu’elle devenait. Je l’ai donc contactée. Elle a expliqué lors de la communication qu’elle travaillait dans une sorte de bibliothèque ou d’école afin de poursuivre son évolution. Et j’étais juste heureuse d’avoir de ses nouvelles, comme s’il s’agissait d’un simple coup de téléphone. Je la sentais bien, fraîche comme je l’ai connue et rayonnante.

Il n’y avait absolument pas ce parfum de tristesse de ma part ni de la sienne que l’on rattache dans nos cultures à ce qui est appelé communément la mort.

La vie après la mort

J’ai eu d’autres contacts avec d’autres « défunts » y compris la meilleure amie de ma maman que  j‘ai trouvé aussi rayonnante, rajeunie, libre. Tout cela est emprunt d’une grande gaieté.

Et je ne peux donc pas rattacher le mot mort à cet état dans lequel ces êtres vivent. Ils sont même à mes yeux et à ma conscience plus vivants que jamais. Ils sont.

Leur conscience est ouverte sur la réalité dans toutes ses dimensions.

Mais vous ? Êtes-vous réellement ouverts à la réalité ? L’êtes-vous vraiment ? Tant que vos yeux sont fermés, vous êtes aveugles. Tant que vous suivez un ordre bien établi sans conscience, sans réfléchir à vos actes, comme des robots, il me semble bien que vous êtes morts. Oui c’est cela pour moi la mort, cet état dans lequel une majorité d’entre vous vit. C’est cela la mort : croire que la vie consiste en une répétition d’actes communs. Certains attendent même la retraite pour vivre !

La vie, cette inconnue

C’est une tribu de zombie qui vit à la surface de la planète et vous êtes parmi eux. A n’importe quel moment, vous pouvez choisir de basculer et de revenir dans le royaume des vivants. Vous pouvez le faire et gravir les marches qui peu à peu vous ramènent dans cet espace de quiétude que vous recherchez trop souvent à l’extérieur de vous-mêmes.

Car la vie est en vous. Vous êtes la vie. Et cette flamme ne demande qu’à rejaillir. Chaque jour je découvre un nouvel espace de la vie, une nouvelle dimension. Et je m’en amuse. Que nous sommes si ignorants de la vie !

Aujourd’hui je continue à me rendre certes sur les tombes des miens. Mais je ne suis pas triste. C’est le temple qu’ils ont choisi afin que vous puissiez les honorer. Et je suis heureuse de pouvoir m’y rendre afin de rendre honneur à mes lignées. J’aime les miens et je sais aujourd’hui qu’ils vivent dans un espace de bienveillance où je peux les contacter si besoin. Ils nous observent. Ils nous laissent avancer. Ils participent parfois à notre chemin… si nous les écoutons.

Ils ne sont donc pas morts ! Loin s’en faut ! Et surtout ils sont loin de se reposer. Ils restent actifs, ils restent VIVANTS, plus que jamais.

Et vous, où en êtes-vous ?

Bien à vous,

Émilie Laure

Le tarot, un outil d’évolution

J’ai découvert la cartomancie à mes 20 ans. Je me rappelle de cette soirée comme si c’était hier. Je faisais les vendanges dans le mâconnais. A l’occasion d’une soirée avec le groupe de vendangeurs, l’un d’entre eux a sorti un jeu de cartes qu’il avait et nous a proposé de nous faire des tirages.

J’étais curieuse de voir ce qu’il allait trouver. Son jeu de cartes était un oracle avec lequel il disait voir dans l’avenir. En préambule du tirage, il m’a indiqué que les cartes ne mentent jamais, mais que c’est leur interprétation qui peut être erronée.

Et c’est effectivement ce qui s’est passé ! Il m’a indiqué notamment que j’allais être cambriolée. Avec un aplomb qui m’a étonnée ce jour-là, je lui ai répondu « non, je ne serai jamais cambriolée de ma vie ». C’était une certitude. Pourquoi ? Je ne sais pas. Mais c’était bien une certitude. Je lui ai alors demandé quelles étaient les autres significations de la carte. Il m’a alors indiqué la perte d’un objet précieux.

Pour la petite histoire, quelques semaines plus tard, j’attendais la réponse de l’université de Grenoble pour intégrer un DEA. Lorsque j’ai appelé la secrétaire… elle avait perdu mon dossier de candidature. Or, à mes yeux, cet objet était précieux ! Grâce aux encouragements de l’un de mes frères, j’ai pris la copie du dossier que j’avais gardé et j’ai pris le premier train pour Grenoble. J’ai intégré la formation quelques jours plus tard, à temps, le jour de la rentrée !

Les cartes, des symboles

A partir de ce moment, je me suis achetée mon premier jeu de cartes : un tarot de Marseille. J’ai appris toute seule à l’utiliser en suivant les conseils du manuel. Avec le temps j’ai compris l’importance de rentrer en relation avec les cartes et parfois se détacher des informations et significations établies par l’auteur du jeu. Il s’agit de laisser les cartes et leurs symboles s’exprimer.

Autrement dit, la carte est un support à notre intuition et à notre lien avec les mondes subtils.

C’est grâce à des amis isérois que j’ai développé davantage l’utilisation du tarot de Marseille. C’est dans un groupe sécurisé que j’ai appris à développer ma confiance dans les tirages.

Pour en savoir plus sur d’autres symboles, voir : https://emilie-m.net/le-soleil-et-la-lune-des-symboles/

Le tarot, pour lire l’avenir ?

Avec le temps, j’ai fait l’acquisition d’autres jeux de cartes. Et j’ai appris que tous les jeux de cartes ne jouent pas le même rôle. Quoiqu’il en soit, un jeu de carte utilisé en cartomancie est un outil de connaissance de soi. L’avenir vous appartient. Certes, parfois certains itinéraires sont incontournables. En revanche, votre manière de vivre ces itinéraires changent l’intégration de ces expériences.

Et c’est là où la cartomancie peut jouer un rôle important : non pas en vous disant basiquement ce qu’il va se passer, mais en vous indiquant vos forces sur lesquelles vous pouvez vous appuyer et vos faiblesses à travailler pour vous prémunir de ressentis désagréables.

Autrement dit, la cartomancie et le tarot en particulier est un outil de connaissance de soi et de développement personnel.

Vous êtes acteur de votre vie !

Jusqu’à présent, il était plutôt rare que je tire les cartes pour autrui car la plupart des personnes intéressées par cette discipline ont une vision partielle du rôle de la cartomancie. Et je refuse de dire aux personnes ce qu’elles ont à faire. En revanche, si la personne vient dans l’idée de comprendre ce qui bloque certaines situations, l’approche est différente.

A mon sens, elle souhaite reprendre sa vie en main et être pleinement actrice de sa vie.

Et pour moi, cette démarche répond pleinement au rôle de la cartomancie.

Pour mieux comprendre en quoi vous êtes acteur de votre vie, voir aussi : https://emilie-m.net/memoire_cellulaire_fatalite/

Un héritage familial

Les dernières années de la vie de ma grand-mère paternelle, j’ai découvert que sa propre mère tirait les cartes. Je ne l’avais jamais su avant. Et j’avais surpris ma grand-mère à faire des tirages afin de connaître les tendances du moment et mieux s’y préparer. Malheureusement, elle n’a jamais utilisé les jeux de carte de sa Maman. Elle m’avait indiqué ne pas savoir où ils se trouvaient.

Lorsqu’elle est décédée, dès les premiers jours suivant son départ, mes tantes ont retrouvé les jeux de carte de mon arrière grand-mère. Elles me les ont mis de côté. Quelle émotion de tenir entre mes mains ces jeux de carte emplis de l’énergie de mon ancêtre ! Je les remercie de m’avoir remis entre les mains ce trésor.

C’est sans savoir que je possédais cet héritage que j’ai débuté l’utilisation du tarot de Marseille, puisque j’ai reçu ces jeux de cartes près de 13 ans après avoir découvert la cartomancie.

Des oracles abordables pour tous

Il existe de nombreux jeux de carte pouvant être utilisés en cartomancie : tarots et oracles. Le plus important est d’être attiré par le jeu de cartes. Ne cherchez pas à acquérir un jeu de cartes parce qu’une amie / un ami vous l’a conseillé. Encore une fois, la relation avec le jeu de cartes est primordiale à mon sens. Vous devez entrer en relation avec le jeu de cartes. Pour cette raison, je déconseille plutôt de prêter votre jeu de cartes. Il faut vraiment très bien connaître la personne à qui vous souhaitez prêter votre jeu de cartes. Et même avec cela, vous avez le droit de refuser de prêter votre jeu de cartes.

Il existe des jeux de cartes plus ou moins complexes à interpréter. D’autres en revanche sont très abordables, je pense notamment aux jeux de cartes créés par Doreen Virtue et qui sont de bons conseils pour avancer.

Pour aller davantage dans le détail, il faudra utiliser des oracles plus complexes (celui de Madame Lenormand par exemple) ou des tarots (Marseille ou égyptien par exemple).

Gardez en tête que vous êtes l’acteur/actrice de votre vie et que la cartomancie est un outil de connaissance de soi primordial pour avancer en conscience. Dans ce sens, elle peut être un outil formidable dans notre vie. Évitez les pièges de la cartomancie : passez d’un cartomancien à un autre pour entendre ce qui vous intéresse.

Certes, ce n’est pas toujours confortable d’entendre certaines informations. Rappelez-vous toujours que vous avez le pouvoir de changer les choses !

Prenez bien soin de vous.

Bien à vous,

Émilie Laure

Le sens de la vie sur Terre

La vie est un terme que nous définissons tous à notre manière. Et pour beaucoup d’entre vous, celle-ci comporte des limites : un début et une fin. Et pourtant le doute aussi s’installe en vous. Se peut-il qu’il y ait autre chose après ? De quoi s’agirait-il ? Et peut-on se réincarner ?

Les limites de l’incarnation

La majorité d’entre vous s’accorde pour reconnaître les limites de l’incarnation ou de ce que vous appelez « la vie ». Donc votre temps est compté sur terre. Et vous constatez au quotidien que le temps passé en incarnation est différent d’une personne à une autre.

Chez certains d’entre vous cela peut d’ailleurs générer un véritable sentiment d’injustice lorsque vous voyez vos proches partir avant vous.

Cela serait dû davantage à une mission de votre âme et à des engagements pris avant de venir en incarnation.

La vie se poursuit après la mort

De nombreuses traditions spirituelles ou religieuses décrivent un « après ». Elles s’accordent sur ce point : une forme de conscience ou de vie se poursuit après la fin de l’incarnation, à la fin de vie de notre enveloppe physique.

Également de plus en plus de témoignages de personnes étant revenues d’une expérience de NDE (Near Death Experience) tendent à montrer qu’il y a un après, sans pouvoir toujours le définir d’une manière identique.

Voir un des nombreux témoignages du médecin-anesthésiste Jean-Jacques Charbonnier : www.larevuedelaudela.com/nos-collaborateurs/dr-jean-jacques-charbonier.htm

Enfin de plus en plus de scientifiques non seulement s’interrogent sur le sujet et surtout rejettent l’hypothèse d’une fin de vie « tout court » au moment de la mort du corps.

Le repos éternel ou la poursuite de notre élévation ?

Suivant certaines traditions, qu’elles soient occidentales ou issues d’autres pays, la mort laisserait place au repos éternel. Lorsque vous venez me demander des nouvelles de vos défunts, ceux-ci sont amenés à expliquer aussi le « quotidien » de ce qu’ils vivent de « l’autre côté ». Ce quotidien ne consiste pas nécessairement à se « reposer ».

Pour certains, il s’agit de comprendre les leçons de ces années passées en incarnation sur terre, alors que d’autres se construisent une sorte de quotidien assez proche de ce qu’ils vivaient incarnés. De la sorte, vos proches ne se préparent alors pas vraiment à une incarnation prochaine (voir aussi les écrits de Daniel Meurois sur le sujet).

Voir aussi : https://emilie-m.net/pourquoi-nos-morts-sont-toujours-vivants/

Pour d’autres, il s’agit de poursuivre leur évolution. C’est en comprenant les leçons acquises lors de la dernière incarnation, qu’ils peuvent mieux préparer la prochaine si celle-ci s’avère nécessaire. Parallèlement certains d’entre eux peuvent avoir choisi de devenir vos guides dans votre incarnation présente.

Pourquoi retourner en incarnation ?

Votre incarnation est loin d’être une punition. Elle répond à un choix, le vôtre, de pouvoir avancer dans votre évolution. Et de nombreux êtres de lumière expliquent qu’il est parfois plus « aisé » d’avancer dans son évolution en étant incarné qu’en ne l’étant pas.

Certes l’incarnation vous contraint à vivre la densité de la matière et aussi la dualité.

Pour certains d’entre vous, elle peut être d’autant plus difficile que vous avez connu une vraie difficulté à venir vous incarner.

Je rencontre régulièrement certains d’entre vous portant encore leurs ailes et qui ne veulent pas les lâcher. Pourtant votre incarnation sera nettement plus confortable si vous acceptez cette étape.

Un cycle d’incarnation sans fin ?

Se pose aussi la question, laquelle s’appuie aussi sur des croyances et certaines traditions spirituelles, d’un cycle d’incarnation sans fin. Comment pouvez-vous en sortir ? Devez-vous forcément subir des réincarnations ?

Je ne le crois pas. La vie sur Terre correspond à un passage à l’école. Si vous obtenez votre « diplôme », vous passez à la classe suivante. Le but de votre incarnation est bien loin d’être la souffrance. Il s’agit plutôt pour vous de vous rappeler d’abord que vous êtes un être de lumière venu expérimenter la densité et la dualité. Ensuite il convient également pour vous de dépasser les événements, les peurs, les angoisses que vous vivez et d’en tirer des enseignements.

Si vous arrivez à vous « extirper » de ceux-là, vous vous élevez. Et c’est bien l’un des objectifs qui nous relie tous en vivant une incarnation sur Terre : s’élever.

En résumé, une incarnation sur Terre peut sembler limitée dans le temps. Elle l’est selon les « engagements » que votre âme a pris juste avant votre incarnation. Et ensuite, la vie continue à sa manière et non pas sous un aspect matériel, mais elle continue bien. Les réalités de cette vie sont décrites de différentes manières selon les témoignages de personnes ayant vécu une NDE ou selon différentes traditions spirituelles.

Retourner en incarnation si cela s’avère nécessaire correspond donc à un choix, un choix pour évoluer davantage. A mon avis, ce cycle de réincarnation peut prendre fin et c’est bien notre objectif commun : mettre fin au cycle de réincarnation.

Vous avez encore des questions ou des remarques au sujet de cet article ? Posez-les en commentaires, j’y répondrai avec plaisir.

Bien à vous,

Émilie Laure

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